Cantines marseillaises : une concertation sans illusions

Actualité
le 25 Nov 2022
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Quels repas demain pour les dizaines de milliers d'élèves qui fréquentent les écoles publiques de Marseille ? La municipalité a convié une centaine de personnes à plancher sur ce grand chantier du mandat. Lucides sur les nombreuses contraintes, les associations de parents d'élèves limitent leurs attentes.

Cantines marseillaises : une concertation sans illusions
Cantines marseillaises : une concertation sans illusions

Cantines marseillaises : une concertation sans illusions

“Stop au monopole de Sodexo”. L’objectif proclamé par le programme électoral était clair. Mercredi, la majorité municipale est passée aux travaux pratiques. Une quarantaine de parents d’élèves, des associations, des agents du service de l’éducation et des élus étaient conviés à un premier dialogue sur ce dossier phare des cantines scolaires. À l’approche de l’échéance […]
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Commentaires

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  1. marianne13 marianne13

    “Un restaurant ne se résume pas au contenu de l’assiette” ? Insipide dans le meilleur des cas pour la cantine Sodexo. Donc la communication suppléera la médiocrité gustative et l’impuissance municipale ?
    Ces écoliers (clientèle captive) devront attendre le collège pour des repas plus qualitatifs et moins chers …

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    • Alceste. Alceste.

      Quand ils pourront les prendre . Plus belle la vie est arrétée mais le cinéma des grévistes continue. Pique-niquer au printemps , l’été ou l’automne peut être sympathique , quoique.
      Mais l’hiver , pour les plus modestes pour qui la cantine est souvent le repas complet de la journée , faire grève est odieux.
      Il est où l’intéret des enfants Rué ?
      Les syndicats marseillais ne connaissent que leurs gueules , et tout cela est soit disant de gauche , la CGT en tête.

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  2. MaxMama13 MaxMama13

    Rien n’avancera dans les cantines avec le manque constant de personnel. Pour avoir bossé 17 ans dans une école maternelle du centre-ville, j’ai pu observer les difficultés des ATSEM: salle trop petite donc 2 services (3 en période de covid) d’où personnel dans la cour pour surveiller les enfants avant et après repas, personnels sensés monter les plus jeunes dans les dortoirs pour la sieste (non assuré en cas d’absence car pas ou rarement de remplacement ), déplacement des ATSEM dans d’autres écoles pour compenser le non remplacement, ce qui complique l’organisation de l’école et engendre des risques pour la sécurité des enfants, locaux mal conçus, mal insonorisés, etc. S’il n’y avait que le goût des aliments ! Chantier titanesque.

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    • marianne13 marianne13

      En l’occurrence, le problème réside dans la qualité des repas nutritionnelle et qualitative proposée aux enfants ce qui aura une incidence sur leur santé future.
      Effectivement, si l’on grève à cela le bien être au travail des ATSEM, le chantier devient titanesque …
      Un argument pour justifier l’inaction ?

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  3. Régine HAMZAOUI Régine HAMZAOUI

    Pierre Huguet est allé jusqu’à Milan pour apprécier un service municipal de cantine scolaire?! Il aurait pu faire une visite à 30 km dans la ville de Martigues qui depuis longtemps a mis en place une cuisine centrale qui concerne 31 écoles (13 maternelles et 18 primaires). De quoi alimenter la réflexion à moindre coût!! Non?

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  4. Avicenne Avicenne

    Voilà encore une éducation qui devient du ressort de l’EN : Éducation au goût, mais c’est du ressort des parents tous statuts sociales confondus, que l’école serve aux enfants des repas dignes de ce nom, c’est évident !
    J’ai 70 ans et mon fils est de 81, tous les samedis et dimanches matins, je cuisinais pour la semaine ( je travaillais 1j/2 jusqu’à 20h et le lendemain je reprenais à 5h; mon fils était avec moi et à partir de 3 ans je lui fais goûter tous les légumes crus ( carottes, choux-fleurs, brocolis, champignons, pommes de terre, courgettes, aubergines, ail …) et toutes les herbes ( ( persil, basilic, coriandre, sauge …), idem pour la viande et le poisson, nous nous amusions, il écossait les petits pois, il équeutait les haricots ou les fraises ..et enfin, il goûtait ces produits transformés, ses grands-mères étaient des cuisinières hors pairs donc il a été formé au goût et par la suite, il est devenu un grand connaisseur.
    Que les parents considèrent qu’il soit plus aisé de faire une purée mousseline ou une soupe Liebig est fou !
    L’EN doit , aujourd’hui, leur apprendre le goût, la contraception, le genre, la propreté, les valeurs de La République, le harcèlement, la bonne gestion d’internet… Et les parents que font-ils? ils vont demander des comptes avec plus ou moins de violence à leurs instituteurs, professeurs car les enfants ne sont pas satisfaits des notes, des sanctions …!!
    L’e rôle de l’école n’est pas d’éduquer les enfants mais de les instruire.de leur donner à penser, réfléchir, chercher …
    Chacun sa place !
    Et avant de manger Bio, les enfants doivent aussi manger correctement et bon à la cantine aussi.
    J’ai mangé une fois à la cafétéria de la RTM dans 13 éme, j’avais pris une simple omelette et j’ai fait un œdème de Quick, les œufs n’étaient pas de vrais œufs, c’était un vague liquide jaune clair provenant d’un bidon de 10 L : infâme !

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