L’adjoint à la culture confirme des studios de cinéma à l’usine Saint-Louis sucre
Jean-Marc Coppola le confirme dans un entretien à La Marseillaise : un projet de studios de cinéma verra bien le jour à Marseille dans “une partie de l’usine Saint-Louis sucre”. L’adjoint (PCF) au maire de Marseille chargé de la culture précise : “La question des studios est une opération privée, ce qui veut dire que la Ville et les institutions locales sont moins concernées, même si cela participe à la consolidation de la filière cinéma. Le lieu est prévu sur une partie du site de Saint-Louis Sucre.” L’acteur privé en question devrait être Olivier Marchetti, le patron de Provence studios à Martigues.
Comme Marsactu l’avait documenté, la société Brownfield a acquis le site pour le dépolluer et lui trouver une nouvelle destination. La Poste était aussi intéressée par ce terrain du 15e arrondissement pour y implanter un centre de tri.
Source : La Marseillaise
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Deux activités en déclin accéléré. De moins en moins de courrier physique. De moins en moins de spectateurs dans les salles.
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“Le cinéma est une invention sans avenir”, aurait ainsi avancé Louis Lumière en 1896, peu après la première projection publique de L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat.
On a annoncé la mort du cinéma à l’arrivée du parlant, ensuite avec la télé, ensuite avec le DVD, ensuite avec le streaming. Les formes de projection, de distribution, les configurations de rassemblement ou d’isolement du public, les circuits économiques de production, les technologies du son et de l’image, tout change… et on n’a jamais produit autant de films, qui se voient beaucoup moins en salles mais beaucoup plus sur toutes sortes d’écran.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/la-mort-du-cinema-une-vieille-histoire-2687800
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Depuis quand on mesure en 2022 l’activité du cinéma par le nombre de spectateurs dans les salles ? En 2022 il existe un truc qui s’appelle internet et qui propose le streaming. C’est récent, faut s’y habituer.
Quant au courrier, le papier reste indispensable pour tout ce qui est officiel et professionnel. Ce n’est pas parce qu’on ne s’écrit plus de cartes postales qu’il faut renoncer aux centres de tri.
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Après Legré-Mante, voici une nouvelle friche industrielle qui se détourne de son histoire au profit de projets culturo-résidentiels qui n’apporteront aucune valeur ajoutée à notre ville. Quand nos élus comprendront-il que c’est parce que Marseille a tourné le dos à son histoire industrielle dans les années 80 que nombre de quartiers ont commencé à se paupériser. Depuis, on mise sur la culture, la promotion immobilière et le tourisme. Avec quels résultats ? Une ville de plus en plus pauvre, des quartiers anciennement ouvriers qui se dégradent toujours plus. Malgré ce bilan triste à pleurer, on continue !! Quelle tristesse, quel manque d’imagination. Quand on pense que Marseille ne produit plus que 10% de ce qu’elle consomme, c’est triste à pleurer.
Le pire, c’est que c’est un élu communiste qui valide l’arrêt de mort de cette histoire industrielle.
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Certes mais le sucre et l’huile c’était du temps des colonies et ce temps est derrière nous.
Peut-être faut-il regarder ailleurs et surtout plus en avant, par exemple vers Cadarache et la fusion thermonucléaire, les panneaux solaires, la chimie (véritablement) respectueuse de l’environnement et non pas maintenir l’industrialisation et la logistique d’autrefois.
Produire du divertissement c’est aussi produire ce que nous consommons.
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Pascal L. Il ne faut pas réduire l’industrie marseillaise à l’agroalimentaire (qui est un secteur important par ailleurs). A l’époque, on savait fabriquer énormément de produits et équipements autour du secteur maritime, de la construction, de la mécanique, etc. Surtout, des quartiers comme l’Estaque, Saint Louis, Saint André/Saint Henri, La Viste, etc. étaient des quartiers populaires, bon marché où les commerces de proximité pullulaient. On ne peut que constater que le divertissement, la culture, le tourisme les a complètement abandonnés.
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