À Marseille, l’inexorable hausse des hospitalisations psychiatriques sous contrainte

Enquête
le 9 Déc 2025
2

Tiraillés entre enjeux sécuritaires, thérapeutiques et droits des patients, les soins sans consentement reposent sur un équilibre délicat. Dans les services de psychiatrie marseillais, plusieurs soignants témoignent d'un raidissement de l'attitude de la préfecture.

Les couloirs de l
Les couloirs de l'hôpital psychiatrique Édouard-Toulouse. (Photo : V.A.)

Les couloirs de l'hôpital psychiatrique Édouard-Toulouse. (Photo : V.A.)

Au sein de l’hôpital Édouard-Toulouse, Kader Benayed voit sa permanence syndicale comme une zone neutre, où il peut s’épancher sur les problèmes de son service. Le délitement des services publics, les fermetures de lits, le travail en flux tendu… le temps de faire couler un café, tous les sujets y passent. Mais, ce mercredi 22 octobre, le secrétaire général SUD Santé d’Édouard-Toulouse insiste sur un point qui envenime tout : le dialogue avec la préfecture. Comme d’autres soignants interrogés, il s’inquiète d’un durcissement de la préfecture à l’égard des personnes en “soins sans consentement sur décision d’un représentant de l’État” (SDRE). Prononcé “sdreux” par les soignants, l’acronyme ...
VOUS VOULEZ LIRE LA SUITE ?

Commentaires

Rejoignez-la communauté Marsactu pour, vous aussi, contribuer au débat local. Découvrez nos offres


ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. habitant du 1er habitant du 1er

    Article tres intéressant. L’etat de la,psychiatrie est déjà délétère sans avoir besoin d’une instrumentalisation politique…

    Signaler
  2. Richard Mouren Richard Mouren

    Pour l’administration centrale, l’hospitalisation psychiatrique en SDRE n’est qu’une filière d’incarcération ( mais hors statistique pénitentiaire), l’aspect soins ne l’intéressant manifestement pas.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire