58 établissements et un chef de projet pour “l’expérimentation Macron” dans les écoles
Le recteur d'académie, Bernard Beignier est revenu lundi sur le plan "école du futur" dans lequel devraient s'engager une cinquantaine d'écoles marseillaises. La liste s'affine avant le retour à Marseille du président de la République en février.
Bernard Beignier (à d.), recteur d'académie et David Lazzerini, adjoint au secrétaire général d'académie, le 10 janvier 2022 à Aix. (Photo : C.By.)
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Le véritable problème est de parvenir à avoir et à garder en REP+ des enseignants qualifiés et motivés par leur mission de service public.
En moyenne sur les collèges Marseillais des zones prioritaire on avait entre 25 et 30 % de renouvellement de l’équipe chaque année donc quasi systématiquement des profs débutants face à des élèves difficiles.
Ceci a un effet sur la masse salariale d’un collège : le salaire moyen d’un prof dans ses premières années est environ la moitié de celui du prof “chevronné”. Un collège REP+ coute donc nettement moins cher qu’un collège prestigieux.
Plutôt que de tenter de diminuer la pénibilité par une réduction sensible des effectifs ou des dispositifs plus de profs que de classe on a donc choisi l’incitation financière : on a octroyé une prime assez conséquente (plus de 400 euro par mois) et une réduction de service de 2h (cette réduction était prévue pour permettre la concertation mais les syndicats se sont chargé de la transformer en réduction de service).
Un prof en collège est 16h devant les élèves par semaine, un couple qui s’arrange pour ne pas travailler les même demi-journée (ça existe) peut se passer de nourrice pour garder ses propres enfants et engranger près de 1000 euro de prime
On a certes fidélisé quelques profs motivés par le service public mais on a aussi attitré des chasseurs de primes qui n’en ont rien à faire de l’éducation prioritaire, qui méprisent ces élèves pour lesquels, selon eux, on ne peut rien faire, qui ne sont pas écrasés par les corrections de copies ou les préparations (j’ai connu un prof qui se vantait de ne jamais ouvrir son sac en dehors de l’école) et qui peuvent se contenter de distribuer des polycopiés sans avoir les parents sur le dos.
Alors maintenant on essaie de trouver d’autres solutions comme les postes “profilés” c’est à dire un moyen de se débarrasser des chasseurs de prime inefficaces mais on ne fait toujours rien pour diminuer la pénibilité.
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Merci pour cet éclairage débarrassé du jargon-camouflage de l’Education nationale.
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Ma fille bosse en rép et la majorité des profs sont motivés disponibles,ne comptent pas leur temps.et.font preuve de grande créativité,ce n’est pas 16 h devant élève , il faut rajouter les préparations les corrections, les réunions, les conseils de.classe les conseils de discipline.
De très jeunes prof commencent leur carrière dans ce type d’établissement et y restent motivés, heureux de leur métier, proches de leurs élèves. Et je ne décrirai pas.l’investiseemnt.depuis la crise COVID
Il faut arrêt er de mettre en avant le disfonctionnement , d’une minorité pour faire passer l’inacceptable.
On se dirige vers quoi ? La suppression de l’éducation nationale. La privatisation des écoles ?un système à l’américaine
Si tout était si simple et si facile ,si ce métier permettait de s’enrichir, tous les postes seraient combles.
Bac +5 diplôme d’ingénieur , 6ans d’expérience,salaire moyen 1700euros pas mois. Et confrontées au mépris perpétuel
Il en faut de la motivation pour de lever tous les matins.
Alors intéressez vous à ce qui se passe réellement pour le.corps.enseignznt et arrêtez de diffuser la propagande gouvernemental qui a jamais eu un mot de remerciement pour cees professionnel s de première ligne qui se chargent de ce qu’un pays.devrait.avoir de us cher, l’éducation et le bonheur de ses enfants .
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