Le cabanon de Marcel, l’histoire d’un paradis perdu dans l’enfer industriel
Pendant une heure et demie, Mathieu Verboud nous emmène à Port-Saint-Louis avec son documentaire Le cabanon de Marcel. Un film au plus près de personnages hauts en couleurs, tiraillés par la géographie de cette commune située entre parc naturel et bassin industriel.
Capture d'écran du documentaire Le Cabanon de Marcel, de Mathieu Verboud
Belle interview, pleine de sens, et qui donne bien envie de voir le docu !
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ça fait du bien de lire cet article. Oh pauvre, je vais bientôt cliquer pour louer le film ! Et je me désabonne de Netflisque !
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Merci pour cet article pour son humanité, pour sa dualité.
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Encore un coin de Provence qui nous fait dire que nos parents, qui ont vécu la guerre certes, ont quand même traversé une période fantastique associant la nature, la chasse, la pêche, les parties de cabanon avec des liens sociaux entre voisins plus ou moins proches qui n’ont plus rien à voir avec la vie artificielle que nous menons aujourd’hui. Plus la communication s’est améliorée entre les hommes, plus les rapports se sont distendus ; individualités partagées à distance, commerce distant, jeux à distance, tout à distance, même ce commentaire… à distance.
Bizarrement, tout à basculé dans les années 80. Pourtant internet n’était pas encore là !
Qu’est-ce qui a fait que ces espaces « sauvages » ont subi toutes les agressions possibles et imaginables liées à une concentration de population de plus en plus forte, un urbanisme débridé, une agriculture déraisonnée dont les phases de remembrement ont laissé libre cours à une spéculation foncière sans règle et des services (électricité, téléphone, éclairage public…) étendus jusque dans les coins les plus reculés du territoire ? Le développement des moyens de communications ? Les lois de décentralisation ? La fuite vers les espaces naturels pour sortir de l’enfer des agglomérations ? La distance à placer entre le lieu de travail et le lieu de résidence ? Le soleil ? La mer ? Probablement un peu tout ça à la fois.
Le paradoxe, c’est qu’au moindre créneau de temps disponible ceux-là même qui passent leur vie à déjouer les pièges de l’univers concentrationnaire (embouteillages, files d’attente, réduction de l’espace vital et visuel,…) se transportent ailleurs pour vivre la même chose sur des cites connus ou inconnus qui n’offrent comme changement que l’incertitude d’y trouver sa place : un avant goût de l’aventure pour se prouver qu’on est capable de survivre.
On n’est donc pas près de retrouver la vie de Marcel…au pays de Marcel.
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Si vous allez vous balader du côté de Berre l’Etang, en remontant vers le nord ouest jusqu’à l’embouchure de l’Arc, le paysage est intact. On l’imagine tel quel il y a plusieurs siècles. Les petites criques des salins tapies de coquillages jonchées de cabanons et de cabanes de pêcheurs ou de chasseurs laissent apparaitre une quiétude incroyable et parfois entendre un silence époustouflant. Les hérons, les cygnes les flamands roses nous font croire qu’on est ailleurs. Les taureaux et les chevaux paissent une herbe grasse et les lièvres se font coquins si l’on est un peu attentif. On peut s’y perdre durant des heures sans jamais croire qu’on est à Berre
Il faut juste tourner le dos aux grandes citernes d’hydrocarbure car le massacre est le même qu’à Port Saint Louis et profiter qu’en ce moment il n’y a guère d’avions qui décollent à Marignane.
Merci Violette
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Ca donne très envie de le voir en effet, article et trailer. Mais commercialement il me semble qu’on est un peu dans l’entre deux. Ok pour l’acheter (éventuellement un peu plus cher, 7 ou 8 €) ou le louer (un peu moins cher). Mais 5 € location 1 semaine, pour moi c’est une cote mal taillée, c’est “trop cher”. Ce n’est que mon avis bien sûr.
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