L’îlot Jouven, symbole d’une ville gangrenée par les taudis
D'un côté, des opérations de logement social au nom de Solaris, Louise-Michel, place des Habeilles. De l'autre, des squats, un mur menaçant de tomber sur une crèche, un incendie, un bidonville et des périls à la pelle. À lui seul, cet îlot du 3e arrondissement marseillais, délimité par les rues Jouven, Jullien et Félix-Pyat, illustre l'échec d'une politique de rénovation à plusieurs vitesses où le neuf voisine avec l'effondré.
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Quand on était petits (je vous parle d’un temps que les moins de 40 ans…) nous empruntions la Jouven tous les jours pour aller à l’école. Nous l’appelions d’ailleurs “la rue qui pue” : pas d’immeuble habité, des entrepôts infâmes, des carcasses de bagnoles abandonnées, des plaques arrachées d’égouts débordants, des tonnes de gravas abandonnés, des odeurs pestilentielles persistantes… On arrêté d’y passer quand les rats ont envahi les trottoirs. Rétrospectivement je me dis qu’on était un peu barjot à l’époque.
Puis s’est construit le grand bâtiment “France Telecom” qui -nous avait-on promis – devait changer radicalement le secteur. Rigole, on a rien vu venir.
Plus tard, quand les constructions nouvelles ont commencé à pousser, on s’est demandé qui pouvait venir habiter la-dessus, parce que effectivement le panorama n’avait guère changé. Depuis, le quartier a été labélisé “quartier le plus pauvre d’Europe ou de France” ! Et tout s’effondre. Inéluctable.
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Bravo pour cette excellente étude qui montre bien les carences de l’action publique et l’absence de pilotage politique dans cet îlot, malgré les efforts des techniciens du GPV, puis de Marseille Rénovation Urbaine toutes ces années passées dans le cadre du Pnru de Saint Mauront..
Et dire que la structure de gouvernance , le Gip; vient d’être démantelée et qu’on ne sait même plus qui doit faire quoi entre la Ville et la Métropole à l’heure qu’il est.
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