Les associations de soutien aux migrants interpellent la Ville sur ses engagements

Il y a quelques semaines, la maire de Marseille, Michèle Rubirola et son premier adjoint, Benoît Payan, faisaient état de leur volonté commune d’accueillir les 126 rescapés qui patientaient à bord du navire Alan-Kurdi, en attendant qu’un port européen veuillent bien les laisser accoster. Prenant au mot cet engagement déjà formulé pendant la campagne, des associations et collectifs de soutien aux migrants saluent “un discours politique qui tranche avec la xénophobie de [leurs] prédécesseurs du conseil municipal” et interpellent la Ville sur ses mesures concrètes.

Dans cette lettre ouverte, ils posent ensuite une série de questions sur les modalités de “ce changement d’intention”. Les signataires interrogent ainsi l’état d’avancement des négociations avec le préfet maritime dans l’accueil des navires de sauvetage, la participation au réseau des villes européennes engagées dans l’action commune From the sea to the city et la mise en place d’une carte d’accès aux droits permettant une meilleure insertion des migrants dans la cité, à l’instar de Zürich.