La Ville pousse la métropole sur la piste du vélo

Actualité
le 3 Oct 2020
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Depuis plusieurs semaines, le Printemps marseillais fait monter la pression autour du développement de pistes cyclables, axe fort de son programme mais compétence métropolitaine qui lui échappe. Les associations de cyclistes se disent sans nouvelles depuis le rétropédalage de la "coronapiste" du Prado.

La "coronapiste" du boulevard des Dames. Photo Julien Vinzent.
La "coronapiste" du boulevard des Dames. Photo Julien Vinzent.

La "coronapiste" du boulevard des Dames. Photo Julien Vinzent.

L'enjeu

Les discussions sont à l'arrêt depuis l'installation des nouveaux exécutifs de la Ville et la métropole, qui forment une sorte de cohabitation gauche-droite.

Le contexte

La métropole a aménagé 4 km de "coronapistes" en mai et voté 85 km de pistes pérennes dans son "plan vélo" de juin 2019.

Encore une urne. Installée depuis le 23 septembre en mairie des 1/7, elle est destinée à recueillir les avis sur l’aménagement d’une piste cyclable de la Canebière à la Corniche. Sur les panneaux, des lignes de couleurs représentent les voies réservées aux vélos, bus et voitures, avec des touches orangées pour les zones piétonnes. Un […]
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Commentaires

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  1. barbapapa barbapapa

    En attendant, la coronapiste du boulevard Baille devient pour les cyclistes plus dangereuse qu’avant, les tracés au sol s’effacent (seuls 200 m env ont été repeints), les voitures y stationnent allègrement, ou doublent par la droite, une vraie anarchie.

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  2. raph2110 raph2110

    J’espère que très vite les Marseillais sortiront de cette guéguerre de politique politicienne pour bénéficier de vraies politiques publiques. La part non pas de la mairie mais des Marseillais sur la métropole est non négligeable et à ce titre ils méritent les services et travaux correspondants à leurs besoins. La métropole et toutes les autres institutions n’existent qu’au bénéfice des habitants, de tous les habitants et pas seulement de ceux qui sont représentés par des élus au sein de ces instances. C’est le sens de la République pour laquelle certains clament haut et fort leur attachement. Ne pas appliquer ces valeurs, obligations et engagements reviendrait à dire que s’il est attendu par la société dans son ensemble d’adopter les comportements de parfaits citoyens, d’autres en haut lieu pourraient s’en dispenser ? Je crois au retour à la raison qu’il relève de l’ordre démocratique ou simplement d’une stratégie politique à plus long terme puisqu’il y aura d’autres élections encore…

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  3. vékiya vékiya

    c’est aussi la place de la voiture en ville qu’il faut revoir, vitesse, stationnement bordélique, bruit (voiture et 2 roues), priorité des piétons…

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  4. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    On se souvient de la déclaration aussi tonitruante que mensongère de Martine Vassal, à la mi-mai : “le vélo est au coeur de la stratégie de déconfinement de la métropole”. C’était avant les élections municipales, c’était donc la saison des promesses.

    Depuis, on a vu, ou plutôt on n’a rien vu. Même sur un axe de type autoroutier comme le Prado, rien. Le magnifique projet de réseau cyclable de la métropole à l’horizon 2024 : aucun début de mise en oeuvre. Mais je reconnais que dans mon quartier, peu avant le premier tour des municipales, quelques tronçons de pistes cyclables ont été repeints à la hâte… Comme si la peinture était une infrastructure.

    Pour les amateurs qui gèrent la métropole après avoir passé un quart de siècle à enfoncer Marseille, la gestion de la mobilité passe par le saupoudrage de subventions (sans aucune arrière-pensée clientéliste, bien sûr). On a un problème de pollution atmosphérique à Marseille ? Plutôt que de développer les transports publics et les parkings relais, subventionnons les voitures électriques, qui s’entasseront dans les bouchons et stationneront n’importe où comme les autres. On a une demande de développement du vélo ? Plutôt que de partager la voirie et créer des parkings adaptés, subventionnons les vélos à assistance électrique, qui n’auront qu’à se débrouiller au milieu des bagnoles.

    On reste immuablement devant une conception de la mobilité urbaine centrée sur la bagnole, supposée prioritaire sur tous les autres modes et légitime à occuper 90 % de l’espace public.

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  5. BRASILIA8 BRASILIA8

    il faudrait surtout faire de vraies pistes cyclables : chaussées séparées protégées
    et non pas des bandes cyclables et surtout supprimer ces pseudo espaces partagés sur les trottoirs
    les vélos et autres trottinettes doivent circuler sur la chaussée
    les piétons les poussettes les personnes à mobilité réduite doivent pouvoir se déplacer tranquillement sur les trottoirs

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  6. Haçaira Haçaira

    Aux feux tricolores, en allongeant et augmentant les temps destinés aux piétons et donc en diminuant ceux des voitures, on en dissuaderaient peut-être quelques uns. D’autre part comment peut-on soutenir l’initiative de la mairie si on a pas l’occasion de se rendre à la mairie des 1-7. Une petite pétition peut-être ?

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  7. jasmin jasmin

    La priorité des priorités est d’avoir des axes piétons lisses et suffisamment larges et dégagés d’obstacles pour être accessibles aux fauteuils roulants, car Marseille est la ville la moins accessible de France. Les cyclistes, piétons, motards et automobilistes peuvent prendre leurs jambes et monter dans un transport en commun, ou aller à pied dans le pire des cas. Les gens en fauteuil roulant sont emprisonnés chez eux. C’est un droit fondamental du citoyen. Il y a 10 millions d’handicapés en France, et personne ne les remarque!! Il y a des services dits au service des handicapés dans toutes les administrations, et ils vont de réunion en réunion, toutes inutiles. A chaque fois qu’un projet touchant la chaussée ou les allées piétonnes est formalisé, on se rend compte que les fauteuils roulants ne peuvent pas les emprunter. On a vraiment l’impression que l’écologie et le handicap ne font pas bon ménage. Il y a une qui pousse pour qu’on tourne les jambes, et l’autre qui est condamné à faire tourner des petites roues et jouer à la roulette russe à chaque fois qu’il sort de chez lui.

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  8. Jacques89 Jacques89

    Marseille ce n’est pas Amsterdam… Quand on a moins de 40 balais comme Tabbagh, on peut prendre son vélo sans trop de difficultés. Pour les retraités qui vont devoir passer le boulevard de la Libération, ça se fera en poussant ou il faudra avoir les moyens de se payer une assistance électrique (et une batterie pleine). Pour tout ce qui concerne le bord de mer, de l’Estaque à la Pointe Rouge: pas de problème. Mais dès qu’on sort du kilomètre vers l’intérieur, vaut mieux être en forme et pas mal de marseillais se sentiront exclus d’un service auquel il n’auront pas accès si des aides adaptées ne leur sont pas allouées. Il y a encore quelques vieux qui vont survivre.

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    • marguerite.deschamps marguerite.deschamps

      Si les moins de 40 ans sont à vélo, les “vieux” auront des places assises dans le tram ! 😉

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    • MarsKaa MarsKaa

      Non seulement de nombreux cyclistes ont plus de 55 ans…
      Mais Marseille a aussi une population jeune.
      Jusqu’ici totalement ignorée par la municipalité.
      Si plus de marseillais sont à velo, cela fera moins de nuisances pour tous, jeunes et vieux !

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    • barbapapa barbapapa

      On peut sans problème rouler à vélo jusqu’à un âge avancé sur des terrains pentus comme à Marseille. Il suffit d’être en bonne santé, sans surpoids et d’avoir un vélo adapté avec 3 plateaux et différentes vitesses. Et s’il faut monter le boulevard Salvator, on peut mettre pied à terre ou choisir un itinéraire plus doux.

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  9. Jean Luc Jean Luc

    Que vive Marsactu qui va pouvoir, pendant 6 ans, faire ses choux gras de cette guéguerre sans fin entre la Ville et la Métropole, sur des sujets comme la mobilité, la pollution (G.E.S, sonore), l’accidentologie liée aux transports motorisés, des rues apaisées, bref, le bien vivre ensemble….
    Allez, bon courage aux cyclistes et piétons et PMR marseillais!
    A moins que deux femmes à la tête des institutions trouvent un terrain d’entente, un aggiornamento?
    Rêvons un peu…

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  10. Avicenne Avicenne

    j’ai eu beau cherché mais, je n’ai pas retrouvé l’information qui disait que c’était le coût du Km de pistes cyclables le plus cher de France.
    Y avait-il un plan réfléchi pour ces pistes ; non ! de l’affichage uniquement! Qui peut m’expliquer l’installation de cette piste près de la zone d’Artizanord:, on y voit déjà peu de piétons mais les dépenses pour cet ersatz de pistes cyclables a eu un coût non négligeables qui auraient pu être utilisées à meilleur escient pour ces quartiers”
    Oui, Marseille n’est pas Amsterdam ” ce plat pays qui est le mien “

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