Logements sociaux : la crainte d’une “métropole à plusieurs vitesses”
52 communes des Bouches-du-Rhône n'ont pas rempli leurs objectifs de rattrapage pour atteindre 25 % de logements sociaux en 2025. Si le préfet ne devrait pas sanctionner Marseille ou Aix, où la dynamique est réelle, certains bilans sont faméliques et creusent les disparités entre les territoires.
La résidence Lumière de Provence à La Ciotat (Atelier d'architecture du Midi). Crédit photo : Patrick Berlan / Erilia.
Commentaires
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à mimet toujours le refus de voir des locataires-sociaux – des gueux ? alors provocation ou mépris la commune a fait même pas une dizaine de tout petits logements qui restent vacants parfois plus d’un an et en plus il serit question maintenant d’indire le stationnement des camping car – il y en a un !!
mimet toujours aussi humain
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Cette métropole a deux vitesses n’est pas une crainte mais une réalité depuis des lustres. Volonté des maires et des habitants des communes aisées.
Cristiani leader de ce mouvement anti métropole, autrement dit je ne veux pas casquer pour Marseille et ses pauvres , se distingue dans cette pratique anti sociale..
À part cela, beau parleur, toujours très bien coiffé, cumulé les fonctions et les revenus avec. En résumé un élu du coin
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Que risque un élu qui refuse d’appliquer la loi ? rien
Que risque un citoyen dont les élus refusent d’appliquer la loi ? de voir une partie de ses impôts détournés pou payer des pénalités
Que risque un citoyen qui refuse d’appliquer la loi ? je vous laisse compléter
Les élus se prennent de plus en plus pour des chefs d’entreprise ils devraient comme tout PDG être responsable sur leurs deniers personnels
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La plupart des chefs d’entreprise ne sont pas du tout responsables sur leurs deniers personnels, tant sont nombreuses les astuces légales pour l’éviter… sans compter la fraude fiscale. D’ailleurs certains élus savent très bien faire ça, par exemple certains adjoints de la majorité sortante à Marseille. Tout en voulant légiférer contre les abus de prestations sociales.
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Où donc habitent élus et maires adjoint.e.s.??
Le niveaux d’existence
implique
le niveaux de conscience !
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Je note une certaine distorsion entre l’affichage ad nauseum “merci aux soignants” et la proportion de logements sociaux dans beaucoup de communes ; je propose donc à la municipalité des Pennes-Mirabeau (entre autres) un affichage “merci aux soignants à plus de 4000 € mensuels”.
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Le racisme latent (ou pas latent du tout, d’ailleurs, selon des déclarations publiques) d’un certain nombre d’élus locaux les amène à se tromper de cible, tant ils sont peu malins. Non seulement ils exposent leur commune à payer des pénalités aux frais de leurs administrés, mais ils interdisent aussi aux enfants de leurs propres électeurs de se loger. C’est assez peu fréquent, les jeunes qui démarrent dans la vie avec immédiatement les moyens de se loger dans des quartiers ou des villages huppés.
La métropole “à plusieurs vitesses”, elle existe déjà, ce n’est pas une “crainte” : elle existe dans la tête de ces élus qui ne travaillent pas pour l’intérêt général, pour la République dans le sens étymologique de ce mot, mais pour des intérêts catégoriels. La non-application de la loi de la République ne devrait pas seulement entraîner une pénalité payée, en dernier ressort, par tous les contribuables, mais aussi, si rien n’est mis en oeuvre pour revenir sur les rails, l’inéligibilité des individus qui croient pouvoir la bafouer.
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Tout a fait d’accord. J’ajouterai cependant que le “racisme latent” de ces élus est en fait celui de ceux qui votent pour eux. Les élus ne sont pas hors sols, ils représentent leur population (fort heureusement). Que ce soit à Allauch, Plan-du-Cuques, les Pennes Mirabeau etc., les habitant savent très bien ce qui se joue. Il savent qu’une partie des impôts sert à payer des pénalités. Ils savent que le risque à long terme, c’est que leurs enfants galèrent à se loger sur la commune, etc. Mais ils sont animés par la doctrine “pas de ça chez nous”, quitte à en payer le prix fort. Eux ils ont totalement assimilé le concept de la société à 2 vitesses, et ils font le nécessaire pour être en haut du panier. C’est triste mais c’est comme ça.
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ce qui me sidère c’est la position de l’Etat via le préfet qui négocie depuis quand négocie-t-on l’application d’une loi pourquoi pas une clause de conscience ?
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Merci pour l’article et la carte ! Est-ce que vous savez si pour Marseille on voit également un début de rééquilibrage par arrondissement sur ces trois dernières années (PLS/PLUS/PLAI confondus) ?
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Bonjour,
ces bilans ne sont pas réalisés par arrondissement pour l’application de la loi SRU et je ne dispose par ailleurs que du taux 2018.
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Ne risque-t-on pas en construisant des logements sociaux dans les « banlieues rouges », selon la carte, de priver de revenus les propriétaires habitants ces banlieues ? Ne faut-il pas craindre qu’ils ne puissent plus « donner en location » ,en échange d’un pognon de dingue, les logements insalubres, dont ils sont propriétaires, dans les « villes où banlieues vertes » figurant sur la carte ? Tout en sachant que faute de logements sociaux, en nombre suffisant certain de ces « malheureux » propriétaires, sont certains de percevoir au moins une partie de leur loyer grâce au paiement direct de l’APL par la CAF qui regarde ailleurs !
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“politique de peuplement”: expression qui sent l’administration coloniale.
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La loi SRU a, en effet, était totalement vidée de son sens (rappelons que c’est le « S » de Solidarité), dès la mise en place des pénalités. Ceux qui peuvent payer restent dans leur « vase clos » et s’exonèrent de la participation à l’effort commun.
Ceci dit, pas mal de communes en rouge sont des « cités dortoirs » qui offrent peu d’emplois à proximité des lieux de résidence (à part Ceyreste où une part importante de la population travaille à La Ciotat, et Gémenos avec son technopôle). Dès lors, il devient difficile pour des ménages modestes de financer les coûts de transport importants. De Rognes, beaucoup se déplacent vers Aix les Milles ou vers l’étang de Berre voire vers Fos.
On paie donc aujourd’hui un urbanisme anarchique commencé dans les années 60 sans réelle politique territoriale globalisée. Si la commune reste un échelon de proximité indispensable aux liens sociaux, l’Etat doit assurer son rôle de coordonnateur lors qu’il s’agit d’organiser la vie des citoyens.
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bonsoir,
merci pour l’article, super intéressant !
pourquoi certaines communes ne sont pas renseignées sur la carte, celles en blanc comme Vitrolles ou Gardanne ?
Merci merci
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