L’usine Nexcis de Rousset ferme mais espère encore renaître

Ce mercredi, l’usine Nexcis de Rousset doit officiellement fermer ses portes. Cette filiale d’EDF était spécialisée dans la recherche et le développement sur les panneaux photovoltaïques intégrés notamment dans les vitres. Jugée peu rentable par la maison mère, Nexcis fait l’objet de deux projets de reprise d’actifs. Les 77 employés sont tous aujourd’hui en reclassement.

Hier, la sous-préfecture organisait une réunion avec l’ensemble des parties prenantes pour évaluer et structurer ces deux offres. La première est portée par une start-up locale, Crosslux, associée à une partie des salariés. La seconde émane de trois ingénieurs, sous le nom d’EVision, financée sur fonds propres. “Ce qui importe, c’est de valoriser le travail effectué par Nexcis, estime pour sa part Patrick Maddalone, commissaire au redressement productif qui assistait à cette réunion. Le projet d’EVision, s’il est séduisant, n’est pas financé.” EDF s’est engagée à donner sa décision sous huit jours. Si l’un des deux projets est validé, le repreneur aura la jouissance de la marque et des actifs, notamment les brevets, durant trois ans.