Après la décision du tribunal, les petites sections de Marseille de retour en classe jeudi

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le 9 Juin 2020
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À l'école maternelle Eydoux (6e arr.), la cour a été séparée en deux par de la rubalise et le toboggan condamné. Photo : JML

À l'école maternelle Eydoux (6e arr.), la cour a été séparée en deux par de la rubalise et le toboggan condamné. Photo : JML

La Ville de Marseille se conforme à la décision du tribunal administratif qui la contraint à accueillir les plus jeunes élèves à l’école. A partir de jeudi, les minots de petite section (PS) et de très petite section (TPS, de 2 à 3 ans) pourront regagner les classes, annonce la Ville dans un communiqué.

Alors que la volonté des parents prévaut toujours sur ce retour dans les murs, la mairie s’attend à de faibles effectifs. “141 élèves, sur 11 000 élèves de TPS et PS de toute la commune de Marseille, sont aujourd’hui volontaires pour un retour en classe”, affirme la mairie qui attend encore les retours d’une circonscription scolaire sur les 15 que compte la ville.

Commentaires

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  1. leb leb

    Quel manque de considération pour le travail des directeurs/directrices et enseignant(e)s qui depuis des semaines doivent composer au jour le jour en fonction des contraintes sanitaires kafkaïennes imposées par le ministère. Donc à eux d’organiser dans l’urgence le retour des petites sections, bravo.

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  2. Alceste. Alceste.

    Monsieur Leforestier une question : est ce que l’enseignement privé à t’il repris pour les maternelles ?

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  3. petitvelo petitvelo

    Le principal frein au retour pour les parents ne serait-il pas la “peur” des conditions qui attendent les enfants plus que la “peur ” de la maladie ? Passons sur l’état malheureusement habituel très moyen des écoles, la saturation des locaux dont cantines, … Il parait surtout à la limite de la maltraitance d’envoyer des enfants se regrouper avec interdiction de contact, aménagements sans fin pour désaturation des espaces (récrés sans jeux, repas décalés, …), parfois absence de son enseignant habituel et donc répartition vers un groupe inconnu avec devoir “donné par mél”, diminution corollaire du véritable enseignement … Au final, c’est une quasi mise en consigne des enfants pour sacrifier sur les autels de la production/consommation et du risque 0 de santé.
    Levons les contraintes sur ces personnes à la fois fragiles (au sens psy et en termes de défenses de droit), les moins à risques et a priori les moins contagieuses, et protégeons nos ainés et vrais sensibles … sans les incarcérer même si c’est “pratique” !

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