À Bouc-Bel-Air, il faut avancer masqué… ou presque
À Bouc-Bel-Air un arrêté oblige au port du masque depuis le 15 mai. Le maire se targue d'une mesure protectrice pour la population. Du côté des habitants, l'arrêté divise, quand il est connu... Immersion dans le village masqué de Bouc-Bel-Air.
À Bouc-Bel-Air, il faut avancer masqué… ou presque
Les mêmes qui nous ont expliquer pendant des années que « Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage » (loi de 2010) prennent des arrêtés imposants qu’on le fasse. Je serai curieux de savoir comment vont se passer les prochaines polémiques nationales sur le port du voile qui ne manqueront pas de réapparaître quand tout ceci sera terminer. Il y en a au moins 3 ou 4 par an.
Se connecter pour écrire un commentaire.
L’état d’urgence sanitaire plus fort que l’état d’urgence terroriste.
Se connecter pour écrire un commentaire.
A ce propos, j’ai croisé l’autre jour un charmant couple, mais n’en tirons pas une règle générale, c’est l’atypicité qui m’a marquée.
Monsieur était avec sa longue barbe et en tenue estivale. A son bras, Madame était toute de noir couverte, les cheveux compris et le visage mangé par un masque bleu … dans un département au vert, dans une large rue déserte.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Loin de moi l’idée de défendre la loi sur la dissimilation du visage, mais elle a toujours prévu une exception pour raison sanitaire, tout comme elle prévoit une exception pour le port du casque à moto. Très mauvaise façon d’aborder sa remise en question !
Se connecter pour écrire un commentaire.
L’air n’est pas forcément plus « bel » à Bouc, mais devant les incohérences des dispositions adoptées par les services de l’Etat, on ne peut pas reprocher aux maires d’user de stratagèmes pour développer des mesures générales qui visent à réduire la prolifération du virus. Que ce soit sur les traitements ou sur les mesures de protection, la cacophonie généralisée depuis des mois n’est que le résultat d’une politique qui jongle avec les insuffisances des services saccagés depuis des années.
Se connecter pour écrire un commentaire.
” On ne sait pas si l’arrêté aura un effet sur la propagation du virus, mais il aura au moins bien fait parler de la commune.”
Tout est dit.
Et ces gens, lui, Estrosi, sont des habitués de la gesticulation dans le seul but de faire parler d’eux.
Arrêté retoqué par la préfecture depuis (car illégal).
Se connecter pour écrire un commentaire.
A tout le moins, au lieu de se défouler pour ou contre le malheureux Maillé, on peut regarder la littérature scientifique la plus récente sur la transmission du covid
https://www.pnas.org/content/early/2020/05/12/200687411
(malheureusement en anglais mais la revue PNAS mérite le détour souvent car c’est l’une des trois ou quatre revues scientifiques au sommet de la hiérarchie mondiale même si cela tout article reste entaché d’incertitude.
Ce qui est montré par un montage expérimental sophistiqué est que des particules de salives émises en parlant et contenant suffisamment de charge virale pour contaminer peuvent subsister plusieurs minutes dans l’air ambiant et s’y mouvoir dans tout l’espace avant de retomber par gravité. Pas trop de risque en plein air certes mais dès des individus parlent sans masque dans un endroit fermé (ex supermarché ou commerces ), même avec la distance requise, le virus peut se balader sans être filtré par la plupart des masques (fait pour protéger les autres et non soi-même) et à fortiori être respiré par les personnes sans masque même distantes de plusieurs mètres. On a d’ailleurs pu remarquer le lendemain de la publication du papier, lors d’une émission TV en studio sans masque mais avec distance, que l’animatrice a évoqué une instruction qui leur a été donnée de ne pas parler fort. Bernard Pivot présent et toujours volubile , a eu beaucoup de mal à respecter la règle ! Espérons pour les autres qu’il n’était pas positif.
Je ne sais pas si Richard Maillé lit PNAS mais son idée n’est pas dénuée de fondement pour les lieux non en plein air au moins.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Comme l’écrit Tarama un peu plus haut 21 mai 2020 à 10h47) :
“Et ces gens, … sont des habitués de la gesticulation dans le seul but de faire parler d’eux. ”
Profitons en pour parler de M. Maillé :
Richard Mallié a été élu au poste de premier questeur à l’Assemblée Nationale en juin 2007, « un questeur qui se croyait tout permis » selon Médiapart :
« En 2013, un ancien majordome dans les appartements des questeurs nous avait révélé les dérives d’un des détenteurs du poste, Richard Mallié (UMP). Celui-ci avait oublié qu’il servait l’État, et non l’inverse. Le député avait, par exemple, envoyé son chauffeur à 700 km de Paris, dans sa circonscription, livrer des meubles à plusieurs de ses proches.
« Quand une personne est à votre service, elle est à votre service ! » nous avait répondu l’ancien questeur à propos des 1 000 faveurs sans rapport avec la fonction qu’il avait exigées de son maître d’hôtel payé sur fonds publics.
Richard Mallié n’a jamais été embêté. Le majordome, lui, avait été licencié avant notre article, mais il avait tenu à nous parler « pour briser l’omerta qui pèse sur le fonctionnement de l’Assemblée, tous partis confondus » : « Quelques personnalités clés sont toutes-puissantes, sans contre-pouvoir en face d’elles, personne à qui rendre des comptes. Heureusement que tout ce qui se passe au Palais-Bourbon ne se sait pas à l’extérieur, sinon ça entacherait gravement l’image des politiques. »
https://www.mediapart.fr/journal/france/140719/mediapart-le-parlement-et-le-fantasme-du-coupeur-de-tetes?page_article=2
Se connecter pour écrire un commentaire.