Deux ans de prison ferme pour les policiers qui avaient brutalisé un adolescent
Les deux policiers, accusés d’avoir brutalisé un adolescent de 16 ans en février 2018, deux policiers ont été condamné à quatre ans de prison dont deux ferme, indique l’AFP dans une dépêche.
Les deux policiers avaient comparu devant le tribunal correctionnel en mars dernier (lire notre compte-rendu de l’audience). Ils étaient accusés d’avoir roué de coups, Ishaq, jeune homme originaire du Lot-et-Garonne, venu passer les vacances chez son frère, résident du Canet dans les quartiers Nord de Marseille.
Par malheur, il croise le 20 février au soir une voiture de police alors qu’il rentre d’une course rapide. Les deux hommes qui en sortent l’insultent et le rouent de coups. Durant l’enquête, le jeune homme donne une description assez précise des deux fonctionnaires. L’un d’eux est confondu par son ADN retrouvé sur un stylo abandonné sur place et siglé Alliance, le syndicat auquel il appartient. Les deux hommes ont vigoureusement nié les faits durant la procédure. On ne sait pas s’ils feront appel de leur condamnation.
Source : AFP
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Bravo! Il est grand temps que les abus de pouvoir de certains policiers soient sanctionnés ! La police serait plus respectée si elle était respectable en virant les fachos et les sadiques.
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Cher Benoît, je réitère l’observation que j’ai eu l’occasion d’évoquer avec Clara Martot, à savoir la non-divulgation par Marsactu du nom des fonctionnaires de police condamnés par la justice alors que Le Monde, par exemple, les avait mentionné (Marsactu a eu une réponse qui ne m’a pas convaincu, j’en suis désolé). Concernant cette nouvelle affaire, c’est un article de La Voix du Nord cette fois qui les mentionne. Donc, la quasi majorité des journaux d’information nationaux mentionne les noms de ces policiers condamnés (et de certains autres dans d’autres affaires). Je me pose de nouveau la question de la pudeur de Marsactu, pourquoi ne pas mentionner les noms de ces personnes? Parce qu’il s’agit de fonctionnaires de police Marseillais et que cela se passe à Marseille. Cette fois j’en suis persuadé. Dorénavant, je lirai (aussi) la presse nationale pour connaître ces informations.
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PS : Vous noterez que je ne les mentionne pas là non plus, c’est vôtre job. 🙂
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Il y a deux faits qui sont également rapportés par la Voix du Nord d’une part et par La Provence et qui ne sont pas neutres : Les deux policiers sont repartis libres d’une part, et, d’autre part, le jour de l’audience ils étaient soutenus par une trentaine de collègues et de militants d’Alliance devant le tribunal
1 “Aucun mandat de dépôt n’ayant été prononcé, les deux policiers sont repartis libres et ont dix jours pour faire appel. » La voix du Nord
2. .: « Décrits par leur hiérarchie comme des agents “aux états de service exemplaires” et soutenus par une trentaine de collègues et de militants d’Alliance devant le tribunal…”La Provence)
Bien sûr il feront appel et dans quelques années ne seront condamnés qu’à une peine symbolique de sursis.
Il serait intéressant de savoir qui a payé leurs frais d’avocats. Présumés innocent avant le jugement ont-ils demandé et obtenu la protection fonctionnelle et dans ce cas ce sont les contribuables qui ont financé leur défense ? En effet, « L’agent public bénéficie de la protection fonctionnelle s’il est poursuivi en justice par un tiers pour une faute commise dans l’exercice de ses fonctions. L’administration doit lui apporter une assistance juridique et couvrir les condamnations civiles prononcées contre lui. La demande de protection doit être formulée par écrit auprès de l’administration employeur à la date des faits en cause. »https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F18848
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Effectivement, @Un électeur du 9ème, vous avez, hélas, mille fois raison. D’où mon insistance à ce que le bon peuple connaisse les noms de ces fonctionnaires qui ont largement faillis.
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