Propulsée tête de liste, Michèle Rubirola rebattra-t-elle les cartes à gauche ?

Actualité
le 8 Jan 2020
17

Après que la conseillère départementale écologiste a été désignée cheffe de file, le Printemps marseillais espère convaincre EELV d'une alliance à laquelle le secrétaire national Julien Bayou semble sensible. Les lignes bougent aussi au sein de la France insoumise.

Propulsée tête de liste, Michèle Rubirola rebattra-t-elle les cartes à gauche ?
Propulsée tête de liste, Michèle Rubirola rebattra-t-elle les cartes à gauche ?

Propulsée tête de liste, Michèle Rubirola rebattra-t-elle les cartes à gauche ?

L'enjeu

La désignation d'une écologiste à la tête du Printemps marseillais pourrait relancer les négociations avec les autres partenaires à gauche.

Le contexte

Après l'annonce de Benoît Payan qui renonce à se présenter à la mairie centrale, Michèle Rubirola, qu'il soutient, est l'unique candidate pour être tête de liste du mouvement.

Le vote va se transformer en plébiscite. Prévu jeudi 9 et vendredi 10 janvier, le scrutin organisé par le Printemps marseillais pour désigner une équipe et sa tête de liste à la mairie de Marseille ne proposera finalement qu’une solution. Seize candidats, politiques et citoyens à parité, et à leur tête, Michèle Rubirola, conseillère départementale élue sous l’étiquette Europe écologie-les Verts (bien qu’actuellement suspendue pour cause de dissidence avec le choix de son parti).

Alors que l’étiquette socialiste de Benoît Payan, favori de longue date pour conduire ce rassemblement pouvait cliver, le Printemps marseillais espère que la couleur politique de Michèle Rubirola fera consensus. Elle a déjà fait disparaître le projet d’équipe alternative au sein de sa formation. “Nous n’allions pas maintenir une liste contre une solution qui répond sur le papier à nos revendications”, explique Stéphane Coppey, son promoteur, lui aussi issu des rangs d’Europe écologie-les Verts.

L’équipe de 16 candidats proposée par le Printemps marseillais (*)
Le mouvement a choisi de respecter la parité hommes-femmes et de mixer à parts égales les militants politiques et les personnalités non encartées dans un parti :
– Michèle Rubirola (EELV, suspendue du parti)
– Benoît Payan (PS, conseiller municipal sortant)
– Jean-Marc Coppola (PCF, conseiller municipal sortant)
– Audrey Garino (PCF)
– Ahmed Heddadi (PRG)
– Sophie Camard (FI)
– Cédric Matthews (Gauche républicaine et socialiste)
– Pierre Huguet (Génération.s)
– Nassera Benmarnia (PS)
– Marie Batoux (membre du collectif du 5 novembre, conseillère des 2e et 3e arrondissements élue en 2014 sur une liste Front de gauche)
– Olivia Fortin (fondatrice du collectif Mad Mars)
– Aldo Bianchi (association Marseille et moi)
– Aïcha Sif (comédienne et metteuse en scène, ancienne élue EELV au conseil régional)
– Agnès Freschel (journaliste, rédactrice en chef du magazine Zibeline)
– Pierre-Marie Ganozzi (ex secrétaire départemental de la FSU)
– Eric Semerdjian (spécialiste du développement économique)
(*) selon les éléments recueillis par nos soins ce mardi

Les soutiens de Michèle Rubirola espèrent encore élargir leur liste. Transformé en propulseur de luxe, Benoît Payan regarde déjà vers la liste “Debout Marseille !” soutenue par Europe écologie-les Verts et menée par Sébastien Barles. “Il ne peut plus appeler à une candidature écolo et citoyenne si Michèle Rubirola est candidate. De quel droit le ferait-il ?”, pose-t-il. “Je laisse la tête de liste à ses responsabilités mais il y a des contacts locaux et nationaux qui doivent être pris, c’est clair”, ajoute Stéphane Coppey qui avait été battu aux côtés de Michèle Rubirola dans l’assemblée générale interne qui avait choisi la stratégie d’autonomie.

Dans un communiqué, la néo-tête de liste a enfoncé le clou : “J’appelle mon parti, mes ami-e-s d’Europe écologie-les Verts, à faire preuve de responsabilité. Je sais qu’ils ont conscience de la gravité du moment et de la nécessité absolue de se rassembler, non pas pour nous, non par pour des étiquettes, mais pour les Marseillaises et les Marseillais qui désirent une alternative”, affirme-t-elle.

Barles (EELV) poursuit la course avec Debout Marseille !

En face, Sébastien Barles maintient le cap et ne retient pas ses coups : “C’est un terrible aveu pour les copains du Printemps, un aveu de faiblesse. Soit il s’agit d’un coup tactique qui perturbe le jeu pour quelques temps, soit ils sont sincères, ils considèrent que l’écologie est au cœur du projet et alors, il faut qu’ils nous rejoignent”, pointe le candidat*. Lui en est sûr : “Il y aura une liste écolo-citoyenne que nous voulons toujours ouverte sur les forces, notamment citoyennes, qui pourraient nous rejoindre et le logo ne bougera pas. Il restera à Debout Marseille !”

Il n’y a pas de raison que le printemps marseillais et Debout Marseille ! n’arrivent pas à discuter et à trouver une solution

Julien Bayou, secrétaire national d’EELV

Secrétaire national du parti EELV, Julien Bayou sera justement aux côtés de Sébastien Barles vendredi 11 janvier pour l’inauguration de son local. “Évidemment, quand un mouvement comme celui-là se dote d’une tête de liste écolo reconnue pour son engagement notamment en terme de santé-environnement, je suis attentif, explique-t-il à Marsactu. S’ils sont sincères, il n’y a aucune raison qu’ils n’arrivent pas à discuter et à trouver une solution pour une alternative écologique à Marseille.” Si le représentant national privilégie aussi l’hypothèse d’un Printemps marseillais qui “rejoindrait” la liste Debout Marseille !, il glisse que l’union pourrait se faire “derrière ou avec Sébastien Barles”, notant que l’élection marseillaise est avant tout celle de “huit mairies de secteur”. C’est en tout cas aux militants du cru que reviendra la décision puisque chez EELV, l’assemblée générale locale est souveraine.

Côté France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a publié un communiqué en forme de chaud-froid dès le 6 janvier au soir : “Je forme le vœu que la nouvelle situation permette un tournant décisif. Ce serait la désignation en commun d’une tête de liste citoyenne capable de fédérer l’ensemble des composantes d’une véritable alternative collective unissant les partis les syndicats et les collectifs. Le retrait de Benoit Payan ne doit pas être galvaudé ni récupéré par une combinaison de circonstance.”

Hendrik Davi (FI) : “Pas de problème à ce que ce soit Michèle Rubirola”

La position est reprise trait pour trait par Mohammed Bensaada, depuis longtemps hostile au Printemps marseillais : “À la FI, cela fait longtemps que l’on envisage les municipales avec une grande humilité, des têtes de liste on en a, mais on a fait l’effort de les mettre de côté. Il faut que les autres fassent de même. L’air du temps voudrait que ce soit une candidature citoyenne, ce serait extrêmement fort”, explique-t-il. En revanche, Hendrik Davi, ancien candidat aux législatives 2017, est plus enthousiaste. Celui qui avait “suspendu” sa participation au Printemps marseillais se félicite : “Je suis membre de la FI, j’attendrai de voir ce que la FI choisit. Mais à titre personnel, je n’ai pas de problème à ce que ce soit Michèle Rubirola. Elle est une bien meilleure incarnation de par son engagement écologiste, et le fait qu’elle est plus à gauche que Benoît Payan. Entre une tête de liste citoyenne et Michèle Rubirola, il n’y a fondamentalement pas de vraie différence. Et s’il reste des questions notamment sur l’intégration du Pacte démocratique et l’envie de faire une seule liste avec Debout Marseille !, je n’en fais pas des conditions mais des réserves.” La FI, qui a mené ces dernières semaines des discussions avec EELV et le Pacte démocratique, un collectif animé par des militants associatifs, devrait donc convoquer une assemblée communale prochainement pour arrêter sa position.

Le Pacte démocratique est lui aussi traversé par les mêmes questions. Dans un post de blog, Kévin Vacher, pilier de ce collectif, salue “le sursaut d’humilité, peut-être la prise de conscience honorable que les progressistes ont besoin de lever tous les obstacles afin de pouvoir décider avec les marseillais·es de notre destin commun”. Mais les conditions de ce collectif quant à la manière d’exercer le pouvoir sont nombreuses et le Printemps marseillais ne semble pas prêts à se relancer dans des discussions. Plusieurs membres l’assurent : “Lundi prochain, on est en campagne !”

Avec Benoît Gilles et Lisa Castelly

* La citation, qui était peu claire lors de la publication de ce papier, a été modifiée à la marge pour en respecter le sens.

Cet article vous est offert par Marsactu
Marsactu est un journal local d'investigation indépendant. Nous n'avons pas de propriétaire milliardaire, pas de publicité ni subvention des collectivités locales. Ce sont nos abonné.e.s qui nous financent.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. vékiya vékiya

    si au bout du compte il y a la défaite de vassal et berlan pourquoi pas elle.

    Signaler
  2. marseillais marseillais

    Une excellente candidate, synthèse d’un l’engagement sans faille, battante, sociale et écologique

    Signaler
  3. Zumbi Zumbi

    Que de temps perdu, alors que la proposition était dans l’air depuis le début de l”automne au moins… Il faut s’y mettre à fond, il ne reste que quelques semaines.
    Au fait, un détail : Pierre-Marie Ganozzi, qui a été une des chevilles ouvrières de la lutte contre les PPP, n’est plus secrétaire départemental de la FSU depuis le dernier congrès. Tel que je le connais, les mandats à vie c’est pas son truc. Quoiqu’il en soit, son organisation syndicale n’est pas engagée dans le Printemps.

    Signaler
    • Pythéas Pythéas

      Tout à fait, que de temps perdu ! Cette proposition avait alors été balayée, non relayée et même commentée avec la fausse affirmation que Michèle n’était pas candidate ! Y en a vraiment qui ont joué aux imbéciles mais l’élastique leur est revenu cruellement en arrière. Tant mieux.

      Signaler
  4. Opiniatre Opiniatre

    Si cela peut faire revenir Barles de sa micro-entreprise groupusculaire et calmer les gauchistes distributeurs de certificats de pureté, cela sera une bonne nouvelle. Toujours est-il que les élections se gagnent avec des citoyens-électeurs bien éloignés des micro-manœuvres internes à la gauche, et que Benoît Payan a acquis une notoriété et une légitimité indiscutables. La liste des 16 noms est instructive, le curseur est très à gauche. Il y manque des personnalités plus centre-gauche afin de séduire un autre électorat qui est sensible aux arguments de Samia Ghali ou d’Yvon Berland. Michèle Rubirola sera une parfaite tête de liste, mais le Printemps marseillais a intérêt à mettre Payan très en avant s’il veut ne pas se cantonner à l’électorat traditionnel de la gauche.

    Signaler
    • vékiya vékiya

      “sensible aux arguments de Samia Ghali ”
      j’aime bien votre humour.

      Signaler
    • Opiniatre Opiniatre

      A patrick.
      Je ne vois pas où est l’humour. Ghali et Berland argumentent, et sont écoutés par beaucoup.

      Signaler
  5. Pitxitxi Pitxitxi

    Curieux quand même cette envie absolue de voir émerger une tête de liste “citoyenne”. A croire qu’il y aura toujours quelque chose à redire… L’important, c’est d’aller de l’avant, maintenant que la candidate désignée ne froisse plus les susceptibilités des uns et des autres.

    Concernant l’acharnement de Sébastien Barles… No comment, pas envie d’être grossier ici.

    Signaler
    • Zumbi Zumbi

      Il n’y avait ni “susceptibilités” ni “guerre d’egos” (la pseudo-analyse des experts qui passent 24h sur 24 de télé en radio et de quotidiens en niouzes). Il y a un héritage très lourd de clientélisme de goche sous la bannière PS que nous sommes des dizaines de milliers à ne pas avoir oubié, et les souvenirs très cuisants des lois El Khomri (déjà en fait concotées par Macron), du délire vallsien sur la nationalité (excusez-moi, je suis bi) et j’en passe.
      J’ai apprécié la lucidité de la candidate envisagée par le PS à Bordeaux : « Quand le PS est crédité de 6 % et qu’il y a un changement historique sur la ville avec une possibilité d’apporter une politique alternative, ça aurait été complètement irresponsable de ne pas en être. Je me console en me disant qu’on va surtout participer à quelque chose d’historique », ajoute, non sans regrets, Emmanuelle Ajon, qui aurait été la candidate investie par le PS en cas d’échec de l’accord. source : https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/01/08/municipales-l-ecologiste-pierre-hurmic-fait-l-union-des-gauches-bordelaises-et-cree-la-surprise_6025189_823448.html

      Signaler
  6. leravidemilo leravidemilo

    On reste un peu étonné (voire plus) à la lecture d’une telle liste, de son manque de représentativité par rapport d’une part aux rapports de force politiques, d’autre part vis à vis des attentes citoyennes, principalement exprimées par les luttes de terrain et par les collectifs. Exit donc, et pour de bon le pacte démocratique?
    On a comme un vague sentiment d’irréel, qui bouscule quelque peu la conviction, pourtant pérenne , que c’est bien quelque chose du réel qui va surgir quelque part vers le premier jour du printemps…
    On se pose la question de savoir si les manoeuvres politiciennes non abouties ne sont pas en train de revenir subrepticement par la fenêtre entrouverte après être sorties par la porte… (faut il le préciser, ce n’est pas le choix de la nouvelle tête de liste qui font que ces questions se posent et font obstacle.). Tiens, une liste laissant des places vides (et fléchées) aurait été bienvenue, sans insulter l’avenir.
    Le prétexte du temps qui presse (ça fait déjà longtemps qu’il presse…) semble bien quelque peu surjoué. Allez ouste (!) on envoie! Et on passe au” vote”, 1400inscrits, et même pas un sondage en sorte, pour sceller le tout dans le sable, pardon dans le marbre (on appelait ça, il y a quelques temps, la méthode gâcha empegua). Et on retrouve itou les charmes de la méthode bulldozer :
    “Lundi prochain, on est en campagne!”. On a comme envie de répondre : “Chiche!”

    Signaler
    • Germanicus33 Germanicus33

      Quelle amertume, car finalement c’est un bon deal.
      De plus, les citoyens de la société civile sont invités à s’intégrer à la liste du Printemps Marseillais, et çà c’est inédit .

      Signaler
    • leravidemilo leravidemilo

      Nulle amertume non, mais bien la crainte d’y aller vers l’amertume, et fort prochainement, avec ces façons de faire; Mais pour l’instant non, car la copie est encore et encore à corriger/compléter, et il n’est pas dit que les choses soient “bouclées” (contrairement aux coups de clairon “lundi prochain, on est en campagne”). Ca peut ça doit bouger, notamment concernant l’inclusion du Pacte Démocratique. Faute de quoi , l’amertume je serai loin d’être le seul à l’anticiper et à l’éprouver et, selon moi, ceux qui ont accepté figurer sur une telle liste seront les premiers sur la liste des amers, dès que le printemps nous reviendra…
      La situation de Marseille, très spécifique et même unique, nécessitait déjà le 1er Novembre 2018 de faire du neuf. Plus d’un an après le 5/11/18, elle exige de faire du neuf!!! Et visiblement certains acteurs de l’ancien Marseille ne l’ont, à cette heure, toujours pas compris ( Il se fait tard Seigneur, restez avec nous).
      Ce n’est pas une affaire de deal; Et ce n’est pas un “bon deal”, même pas pour les acteurs concernés. Et si on veux bien se situer au niveau des attentes des Marseillais.es (là où ça se passe!), là le compte n’y est vraiment pas! ça ressemble plutôt à un point de deal, ou à une table fort restreinte, à un entre soi pour jouer sa mise. Du déjà vu quoi, même bien trop vu pour les Marseillais.es!
      Et même là, on peut quand même, si vous le permettez, faire des appels :”Tu me fends le coeur… Tu me fends leu coeur.!.. J’ai le coeur fendu!….”
      Par “ailleurs”, et pour finir, le fait que des citoyens soient “invités” à être cooptés par les chefs à plumes des formations partidaires n’est vraiment pas très inédits, loin s’en faut. Et si, en règle générale, ça ne fonctionne pas (ce qui semble bien être le cas ici), c’est sans aucun doute qu’ils craignent de se retrouver loin de l’assiette, relégués sur un tabouret, ou alors assignés à la table qu’on rajoute à la sainte table, au bout, pour les enfants… Ce qui est inédit c’est quand les citoyens s’invitent (comme des grands) à la table, et sur leur propre base, pour porter les savoirs élaborés par leurs partages d’expériences et les volontés qui en sont issues. Et c’est précisément cette “occase” là que la situation exige et permet, et que les formations des gauches (relativement et bien laborieusement) unies sont en train de rater complètement, et sous nos yeux, devant témoins!
      Je te le dis que tu me fends le coeur!!!

      Signaler
  7. chouze chouze

    L occasion de passer a la fenêtre l équipe sortante est la..
    A mediter.

    Signaler
  8. Germanicus33 Germanicus33

    Avec le -ou la – Docteur(e) Michèle Rubirola, on a enfin une candidate qui sort du lot. Tous les espoirs sont permis avec le Printemps Marseillais et la cohésion de tous!
    24 ans de perdus depuis la municipalité Vigouroux…
    Une Maire EELV, c’est l’avenir: regardons la transformation de Grenoble avec Eric Piolle! Moins de pollution, et de meilleurs transports en commun.

    Signaler
  9. MarsKaa MarsKaa

    Ô sainte vierge ! Tè vé, ouvre le pastaga, y a peut-être un espoir, peut-être bien qu ils vont nous la faire la liste d union des forces de gauche et de progrès, peut-être que tous y se sont fait trop peur, ô fan de chichourle, j y crois pas, pfiouuuu ! Bon, ménant faut intégrer le pacte démocratique sans sourcilier, et tè vé, la Martine elle sera dans les choux !! Ô purée !

    Signaler
  10. one live one live

    Avec michèle nous avons une candidate aux multiples ressources
    déjà il y a quelques années, alors employée sécu en maladie, elle n’hésitait pas
    a ouvrir son cabinet l’après midi, tout en essayant de faire quelques vacations auprès d’administrations complaisantes, tout en luttant contre la maladie
    Depuis qu’elle siège au conseil départemental elle a encore beaucoup
    progressé, défendant la libéralisation du cannabis en tant que médecin
    notamment
    C’est vraiment celle qu’il nous faut !

    Signaler
  11. marseillais marseillais

    Michèle Rubirola sort du lot parce- qu’elle connait tout de la vraie vie, du monde du travail et de la santé, de la convivialité sans artifices, de l’amour de sa ville de coeur et de naissance, jusqu’à supporter avec passion (et oui les réfractaires) l’OM!
    Et tout cela met du sens à son engagement politique

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire