Condamnée, la Ville accélère le rythme scolaire
Condamnée, la Ville accélère le rythme scolaire
Il y a le discours et la réalité. Officiellement, le premier conserve la même teneur : il s'agit de fustiger les parents qui, en faisant condamner la Ville à une astreinte journalière par jour de retard, amputent le budget municipal d'autant. "Cela fera des ordinateurs en moins dans les écoles", soupire Danièle Casanova, l'élue aux écoles. 50 euros par jour de retard multipliés par les 21 parents concernés, cela fait pas chère la bécane. Mais revenons plutôt à la réalité. La condamnation de la Ville semble agir comme un coup de fouet. Il y a clairement une accélération dans la mise en place de ces fameux temps d'activités périscolaires. La liste des 200 écoles dont nous publions la carte n'est pas close. "Nous allons tout faire pour en ajouter d'autres pendant les vacances", promet l'adjointe. Parfois cette soudaine accélération a un effet booster malvenu. Il arrive qu'un conseil d'école doive statuer en urgence sur la mise en place d'activités dont ses élus ne connaissent en rien la teneur. Point d'étape très complet avec l'élue concernée qui affirme ne plus "en dormir la nuit" mais tient bon la barre "parce qu'on ne quitte pas le navire en pleine tempête".
Vous avez rendu publique la liste des 200 écoles qui doivent inaugurer leur premier temps d'activités périscolaires, le 7 novembre prochain. Aurez-vous un référent par école concernée ?
Oui. Nous en avons plus que de besoin puisque nous en avons 245 pour 220 écoles qui doivent entrer dans les activités périscolaires à la rentrée. Ce surnombre doit nous permettre de faire face aux éventuelles absences pour maladie ou grève. Ces référents auront la charge d'un groupe scolaire, c'est à dire entre 10 et 14 classes élémentaires et maternelles. Ils seront un peu l'équivalent du directeur d'école pour les activités périscolaires. Une interface entre les parents, les enseignants et les animateurs. Ils seront présents dans les écoles dès 11 heures pour faire le point sur les présents dans l'après-midi. Ils superviseront la transition à 13 h 30 avec les personnels de cantine. Puis ils accueilleront les associations en contrôlant le travail des animateurs et les activités mises en place.
Y a-t-il des écoles où la Ville assurera seule ces activités ?
Pour l'heure, il n'y en a que deux dans les 13e et 14e arrondissements à la maternelle Saint-Just centre et à la maternelle de la Batarelle. Mais nous savons que cette situation concerne 20% des écoles sur lesquelles aucune association ne s'est positionnée lors du lancement des appels d'offres en août. Nous avons aussi des cas où les associations se sont positionnées sur les classes d'élémentaire et pas sur les maternelles. Entre autres parce que le taux d'encadrement n'est pas le même : il est d'un animateur pour 15 enfants en maternelle contre 20 enfants pour le niveau élémentaire.
De quelle nature seront ces activités ?
Chaque association a construit son propre projet pédagogique qui doit être présenté aux conseils d'écoles. Le travail des référents sera aussi d'assurer la liaison avec les enseignants pour que ce projet soit le plus proche du projet scolaire. S'il y a une école où ce dernier concerne la citoyenneté, il serait positif que les activités périscolaires aillent dans ce sens. En plus du comité de suivi mis en place le rectorat à l'échelle du département, nous allons mettre en place un comité de suivi interne à la Ville de Marseille avec les enseignants, les animateurs, les parents d'élèves, un ou deux élus… Il doit permettre d'améliorer le dispositif au fûr et à mesure.
Où auront lieu ces activités ?
Un de nos problèmes concerne cette question des locaux. Nous avons envoyé des demandes aux conseils d'écoles pour nous dire où les activités pouvaient se tenir. Nous ne pouvons organiser 30 ateliers dans la même cour en même temps. Surtout que le mauvais temps va finir par arriver et une problématique va resurgir : dans 60% des cas, les enseignants ne sont pas prêts à laisser leur classe aux animateurs. Je peux le comprendre d'ailleurs : une classe, c'est parfois un petit bijou où tout est pensé dans le moindre détail.
Le rapport commandé au cabinet KPMG ne devait-il pas vous permettre d'avoir une vue très précise de votre patrimoine ?
C'est le cas. Cela nous est d'un grand secours. Cela nous permet de savoir, école par école, s'il y a une bibliothèque, une salle informatique ou une salle d'éveil. Nous savions qu'il y aurait un problème avec les écoles du centre-ville.
Si cela ne peut pas se faire dans les écoles où alors ?
C'est un autre de nos problèmes : si les activités doivent se faire dans des structures socio-culturelles, il faut pouvoir encadrer les enfants durant le transfert. Or, le nombre d'enfants par adultes est limité à huit. Nous aurons donc sans doute besoin des parents, le vendredi. Mais, comme ils nous l'ont fait savoir – et je le dis sans ironie – de nombreux parents travaillent le vendredi.
Combien d'écoles auront des activités périscolaires le 7 novembre ?
Il y a en aura 200 mais nous allons tout faire pour ajouter des écoles supplémentaires pendant les vacances. La liste n'est pas close. Nous y travaillons d'arrache-pied.
Avez-vous recruté tous les animateurs nécessaires ?
Ils nous en manquent. Nous en avons 400 mais ce n'est pas suffisant. Une personne passe ses journées à ça avec des critères très stricts. Elle n'en retient que deux sur dix en moyenne si elle estime qu'elle pourrait leur confier ses enfants. Ils doivent détenir le Bafa, avoir un bon français, passer un test psychologique et posséder un casier judiciaire vierge.
Où en sont les associations dans leur recrutement ?
Il est en cours. Cela varie selon les structures. L'Ifac par exemple doit intervenir dans cent écoles sur l'ensemble de la ville. Pour l'essentiel, ce sont les grandes fédérations d'éducation populaire comme les Francas, les Amis de l'instruction laïque ou Léo Lagrange qui ont répondu. Mais nous avons également choisi des petites associations locales notamment si elles travaillent déjà avec les écoles.
Où en êtes-vous du financement ?
La mise en place des temps d'activités périscolaires nous coûte trois euros par heure et par enfant. Hors augmentation des frais fixes, cela fait 324 euros par an que vous pouvez multiplier par le nombre d'élèves. Vous ferez le compte [324×74 000 : 23 976 000 euros, ndlr]. Du côté de l'Etat nous avons reçu le premier versement promis de près de deux millions d'euros. Quant au Projet éducatif territorial qui doit nous permettre d'accéder au financement complémentaire de la caisse d'allocations familiales, nous ne pouvions pas le faire en juillet. Mais nous remettrons cela en chantier dès la rentrée de janvier.
Commentaires
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Je crois que vous faites erreur. L’astreinte concernerait toutes les familles concernées et non pas les seuls 21 plaignants. Sur que dans votre hypothèse c’est peanuts, en revanche dans la seconde, c’est d’une montagne de pognon dont on parle
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Il était temps ! Casanova, qui “ne dort pas la nuit” !!! Elle n’avait qu’à faire son boulot en temps et en heure et ne pas tenter ce bras de fer idiot avec Gaudin ! Egalement, il manquerait plus que ça qu’ “elle quitte le bateau” !! Elle est responsable totalement de ce “surcroît”d’activités urgentes….
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A noter qu’il leur aura fallu 19 ans et un audit KPMG pour savoir quelles écoles ont une bibliothèque , une salle informatique et une salle d’éveil…ils sont vraiment minables…
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Petit calcul. Au maximum on a 74000/20=3700 animateurs. Il y a 36 semaines (pour une année complète…) de 3h. Donc 24 millions/an au total, ça fait 60€ (!) par animateur et par heure. Or ceux-ci disent toucher 10€ par heure (soit le SMIC): où passe le reste ?…
Autre “détail”, d’après MPE13 l’appel d’offres de la mairie ne porte que sur 46000 enfants, soit 62% du total…
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Plus simple: 3€ par heure et par enfant selon Casanova, et 20 enfants par animateur, ça fait bien un coût de 60€ par animateur, soit 6 fois plus que le salaire effectivement touché par l’animateur… Que quelqu’un enquête !
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Sacrebleu, une réforme à la con, qui ne sert à rien et qui nous coûte 21 millions d’euros ????!!!!
Est ce qu’il y a des élus qui savent que c’est la crise et que les contribuables ont de plus en plus de difficultés de payer leurs impôts ???
Désormais, quand on fait une réforme (idiote qui plus est), on doit la faire à coût constant !!!
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3 ministres en 2 ans et demi,bravo la gestion du grand toumou elyséen. ici à Marseille certains essaie de faire revivre un ps dans le caniveau sur le dos des enfants et on accuse le maire brillament reelu,quelle injustice !!!!!
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Tout à fait d’accord avec piqueboufigue et Trésorier. Oui la réforme du brave Peillon qui depuis c’est levé de devant la scène et a laissé le bébé et le bain au pauvre Hamon qui ne savait pas trop comment s’en sortir et c’est lui qui est sorti, et maintenant la brave Belkacem à qui on a transmis l’enfant et a elle seule de se dé….brouiller et si on la regarde bien l’on sent que le fardeau qu’elle porte la dépasse et de facto elle hausse parfois le ton.Pauvre Education Nationale.Heureusement que j’ai eu la chance d’avoir des INSTITUTEURS LAÏQUES (quartiers de travailleurs) qui m’ont appris à bien lire, écrire et compter, la discipline, la rigueur dans des classes de 40 élèves!!!JAMAIS DE GREVES et les parents qui respectaient les instits.Or depuis + de 30 ans avec les associations de parents d’élèves qui veulent diriger la classe de leur progéniture et tous les syndicats (révolutionnaires, ou progressistes ou autres) ont dénaturé l’Instruction Publique.Alors ne nous plaignons pas que beaucoup de parents et de plus des parents souvent ouvriers font des efforts pour mettre leurs enfants dans les écoles privées (catho, çà gène mais c’est çà) ou il n’y A AUCUN PROBLEME. Donc cherchez l’erreur. pour info j’ai toujours fréquenté les écoles publiques !
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Ils recrutent que des BAFAS! pauvre ville
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Il faut répéter encore et toujours que dans des dizaines de milliers de communes (eh oui) il n’y a pas de problème majeur avec cette réforme.
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anonyme,j ecris come je veux ,je n ai pas de leçon a recevoir de vous,monsieur,vous vous prenez pour qui,eh oui gaudin est maire et cela vous etrangle ,tant mieux et c est pas fini….
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le silence est le meilleur des mepris.
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oh girouette ca vous va bien ce seudo,bien bien.
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C est même plus du mensonge que nous font gaudin et Casanova ils se foutent de nous et ces chiffres sont n importe quoi y savaient même pas l inventaire des écoles apres 19 ans de mandat et y disent connaître et aimer leur ville. Alors le coût cette différence entre les 60 de coût et les 10 payes aux animateurs, c est peut être a fouiller par les journalistes de marsactu
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10 euros par heure c’est (peut etre) le salaire net touché par les animateurs mais avec les charges salariales et patronales c’est au moins le double…par ailleurs les association support ne travaillent pas non plus bénévolement et enfin les animateurs ont besoin de matériel de fournitures…rapprocher les 60 euros de coût des 10 euros de salaire net est donc un raccourci peu réaliste…
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“Cela nous permet de savoir, école par école, s’il y a une bibliothèque, une salle informatique ou une salle d’éveil. Nous savions qu’il y aurait un problème avec les écoles du centre-ville.”. Outre le fait que c’est hallucinant qu’ils aient eu besoin d’un cabinet conseil pour le savoir, la traduction donne: “aïe, cette foutue réforme met en lumière le manque d’équipement des écoles du centre-ville”.
(pas une école du privé ne manque de bibliothèque ni de salle d’informatique…)
Pour ce qui concerne le manque de structures socio-culturelles, c’est idem, il est bien mis en lumière par cette réforme; on comprend mieux pourquoi ils ont trainé les pieds.
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Plus que contestable et vraiment odieux, le chantage “ça fera des ordinateurs en moins” ! Le budget de 800 000 euros voté en octobre 2013 pour les équipements informatiques est supposé être déjà consommé. Ou pas; auquel cas il est passé où et est-ce légal de piocher dedans pour autres choses? A Marseille les caisses servent à d’autres objets quand ça les arrange, sinon c’est dit impossible.
Troublant aussi de constater que tout ce que Casanova dit là était déjà annoncé comme des réalités, mises en place dès la rentrée ! (passer en page 2 du pdf) > http://www.marseille.fr/epresse/documents/thesaurus/documents/31184/DPRS2014V4.pdf
Donc si on se prend à vérifier l’écart entre l’annonce et la réalité sur le reste, ça pourrait surprendre. Et où en sont ces écoles du 3ème ardt, sur l’état desquelles des parents (élus, cette fois) avaient tiré la sonnette d’alarme à l’automne 2013 ?
http://www.provenceducation.com/?p=19275
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Cette cartographie est fausse. Il a été promis aux parents d’élèves de l’école maternelle Révolution (avenue Edouard Vaillant, 3ème)des activités périscolaire à la rentrée…Mais la Maison pour tous Belle de Mai, nous a bien confirmé jeudi soir au Conseil d’école qu’il n’y avait pas assez d’animateurs pour l’instant. Encore un effet d’annonce!
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sur votre carte l’école de la loubière est notée “sans activités périscolaires” alors qu’on nous annonce (directeur) que nous commençons bien les TAP le 7/11 !
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Cette mairie méprise ses enfants, de ses écoles publiques aux centres aérés et autres centres MPT pour lesquels les parents doivent faire la queue plusieurs fois par an à partir de 5h du mat. Pas d’infrastructures a Marseille pour accueillir les enfants en périscolaire: c’est ce que révèle la situation actuelle, malgrè 19 ans de mandat.
1) pourquoi faire un audit (payé par les contribuables) pour savoir quelles écoles ont une salle de bibliothèque, ou une salle informatique, ou des rats, ou des bactéries dans les locaux? Parce que la mairie ne s’y est jamais intéressé…
2) pourquoi ne mettre qu’une personne pour le recrutement de tant d’animateurs? Ou est la priorité de Marseille?
3) pourquoi toujours compter sur les parents pour acheminer les enfants de l’école vers un lieu d’activités (ex: piscine, enseignement obligatoire en CE1): quand pas de parents (qui travaillent, mme Casanova le découvre!), pas d’enseignement…
4) petit exemple de mépris: conseil d’école de l’école elementaire saint-Julien 2, le mardi 14 octobre: malgre la promesse de la mairie des 11-12, personne de la mairie n’y est venu, alors que le conseil d’école est constitué d’un représentant de la mairie. La mairie a promis, personne n’est venu, et c’est le cas depuis plus de 5 ans. Et si ce jour la, le conseil d’école avait proposé des animations, qu’auraient du avaliser (ou pas) la mairie, et bien nous aurions raté la possibilité d’animation.
5) la mairie des 11-12 annonce a cette école, debut octobre, qu’il y aura quelque chose pour le vendredi PM: quand la directrice, contente, propose à la mairie de le signaler aux parents pour qu’ils s’organisent, la mairie lui répond “ah non, ne communiquez pas, il n’y a rien d’officiel”. L’un dans l’autre, rien n’est prévu dans ce groupe scolaire, comme dans 300 autres, mais on fait croire que oui, surtout aux médias.
Marsactu, enquêtez sur la carte que vous affichez, qui semble refléter la comm de la mairie mais pas la réalité. La carte est jolie, et montre qu’à l’est rien de nouveau, mais je ne suis pas certaine qu’elle reflète la dure réalité des enfants, et des familles.
Je remercie quand même Marsactu, seul média du coin à relayer ces infos, et surtout l’interview de Casanova dépassée, avec sa mairie de clowns. Faut pas compter sur la Provence.
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Il doit y avoir de sacrés pépites dans ce rapport KPMG.
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J’ai cru comprendre que les coordinateurs-vacataires de la Ville ne seraient présents que pour la mise en place des TAP et qu’ils disparaitraient au bout de quelques semaines.
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“un animateur pour 15 enfants en maternelle contre 20 enfants pour le niveau élémentaire” il sera très difficile de mettre en place des activités éducatives de qualité avec ces taux d’encadrement, pour rappel dans les centres de loisirs c’est 1 animateur pour 8 enfants de moins de 6 ans et 1 pour 12 au-delà.
Sans compter que cela risque de poser des problèmes de sécurité, 1 coordinateur pour 10 à 14 classes réparties sur 2 écoles c’est trop peu, en cas d’accident l’animateur devra laisser son groupe d’enfant pour prendre en charge l’enfant blessé ou malade.
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