Le plan métropolitain pour l’agriculture urbaine, grand projet encore en friche

Décryptage
le 2 Déc 2019
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La métropole a présenté un plan pour favoriser l'agriculture urbaine qui promet en deux ans la "sanctuarisation" de 40 hectares et l'aide à la commercialisation en circuits-courts sur Marseille. Avant d'attester d'un changement de cap les associations environnementales attendent une concrétisation des ambitions inscrites sur le papier.

La députée Valérie Boyer et la présidente de la métropole, Martine Vassal lors d
La députée Valérie Boyer et la présidente de la métropole, Martine Vassal lors d'une visite dans le 11e le 21 novembre dernier. (Image PID)

La députée Valérie Boyer et la présidente de la métropole, Martine Vassal lors d'une visite dans le 11e le 21 novembre dernier. (Image PID)

C’est sous un chapeau et dans des bottes de pluie, que Martine Vassal a présenté le “plan d’action métropolitain en faveur de l’agriculture urbaine”. Il faut dire que le ciel du jour choisi pour l’annonce métropolitaine, le 21 novembre, était menaçant. “On fait un choix politique de sanctuariser ces terres en les rendant agricoles”, énonce […]
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Commentaires

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  1. Philippe Lamotte Philippe Lamotte

    Voilà une nouvelle opération de com’ politique de M. Vassal. Exemple: sur la toute première photo de l’article, l’homme à sa droite lui montre l’environnement, du manche de son parapluie mais elle fixe l’objectif de l’appareil photo droit devant elle. On dirait qu’ça t’gêne de marcher dans la boue … !

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    • Lecteur Electeur Lecteur Electeur

      Je partage tout à fait l’avis de Philippe Lamotte : il s’agit bien d’une opération de communication de Mme Vassal qui les multiplie en ce moment.

      Le pire c’est que l’on voit souvent Mme Vassal au fil des jours à la une de Marsactu, déjà vendredi avec l’article sur la visite dans le 4/5 et encore aujourd’hui lundi et que même si le texte de l’article comporte une dimension critique s’appuyant sur des témoignages, les photos s’impriment davantage dans l’esprit des lecteurs. Si Mme Vassa,l comme le signalait le titre de vendredi est et « en conquête sur tous les secteurs », elle est aussi en conquête auprès de tous les lecteurs, ceux de Marsactu compris.

      De par le choix des photos Marsactu semble participer ici à des opération de communication pilotées par la présidente de la Métropole et du Conseil général ainsi qu’à cette œuvre de sacralisation des élus dans un pouvoir vertical alors que nous sommes déjà en période électorale (il faut voire les équipes fournies de Mme Vassal le samedi matin en distribution de tracts dans le 9 ème arrondissement avec la photo de Mme Vassal au recto).

      J’ai fait il y a quelques années une analyse de l’iconographie de la presse régionale depuis les années 50 dans une autre région. Dans les années 50, si une rue était en travaux le photographe montrait l’ouvrier avec son marteau-piqueur, aujourd’hui c’est l’adjoint à la circulation qui a présenté la délibération ou le maire que l’on verra.

      La photo de Clémentine Vaysse dans l’article du le 25 Sep 2019 était beaucoup plus intéressante sauf qu’il manquait une légende précise permettant de la localiser. De même dans cet article d’aujourd’hui il eut été plus intéressant de photographier les différentes personnes citées (la bergère Marie-Anne Corniou ou l’’aspirante agricultrice si elle l’avait accepté), ou bien une photo de ces terres agricoles dans le contexte urbain, en bord d’autoroute ou de zone industrielle mais pour cela il fallait que le photographe prenne le temps et prenne sa photographie derrière la délégation en visite, là où l’on aperçoit les zones urbanisées.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Le fond de l’article est intéressant. L’iconographie est en effet plus discutable : deux photos, deux Martines (dont l’une est nettement plus intéressée par l’appareil photo que par la discussion), ça fait beaucoup en cette période électorale. Ce n’est tout de même pas elle le sujet, contrairement sans doute à ce dont elle est persuadée.

      Martine en fait des tonnes pour paraître “écolo” : grand bien lui fasse, elle a derrière elle vingt ans de politique municipale anti-écolo à faire oublier ; mais on n’est pas obligé de tomber dans le panneau.

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  2. Patrick Magro Patrick Magro

    Lorsque Claude Vallette et moi même, accompagné par un ingénieur agronome de la Safer, nous nous sommes rendus à la Fondation de France à Paris en 2012, nous avions conscience que l’acquisition des Douces allait fixer de fait la prix de référence du mètre carré agricole dans Marseille intra-muros. Après un début de négociation à 8€ nous sommes sorti avec un prix à 5€ dans le cadre d’un accord global. J’ignore si 7 ans après, au moment où
    la transaction semble se concrétiser ce prix est toujours le même. Patrick Magro. Vice-président de MPM Urbanisme/ Agriculture 2008-2014

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  3. EGP1375 EGP1375

    Une initiative qui va dans le bon sens: meilleur protection de l’environnement, préservation des espaces verts et du cadre de vie, lutte contre le réchauffement des centres urbains, amémlioration d el’auto-suffisance alimentaire et des circuits courts. Marseille a été massacrée pendant des décennies par les promoteurs immobiliers avec l’assentiment des élus et des “responsables” en charge de l’aménagement, le patrimoine culturel et naturel a été détruit (et continue d’être détruit) sans vergogne, défigurant le terroir et la culture locale (voir en particulier les cas d’Allauch, Bois-Luzy, St Barnabé etc etc). Il ne suffit pas de faire des façades végétalisées et toits terrasses avec des rangées de tomates pour préserver l’environnement de Marseille et du terroir. Il faut une réelle politique de protection du patrimoine et de valorisation des éléments remaquables (bâti et végétal) qui existent. Les habitants et électeurs restent vigilants.

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    • Tarama Tarama

      Pourquoi en parler au passé. Marseille est massacrée par Madame Vassal et ses amis, et on dirait qu’à l’approche de la fin de mandat, les cadeaux aux copains du BTP n’ont fait que s’accélérer. Il y a une véritable hystérie de bétonnage dans tous les quartiers, pas un m² n’échappe à l’appétit des promoteurs.

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  4. Alceste. Alceste.

    Encore un effort Martine et nous allons te retrouver rue d’Aubagne en train de chanter :« A l’aïgo sau, leï limaçoun !N’aven dei gros, e dei pichoun. » , ou bien au milieu des cabro en train de nous apostropher avec ” A la chèvre du Rove”
    Tout ceci pour faire l’hôtentique au milieu des cabrins .
    C’est du n’importe quoi

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  5. Richard Mouren Richard Mouren

    Et si on gelait les zones agricoles (encore récemment cultivées) des “Hauts de Ste Marthe” qui sont des terrains de bonne qualité, d’un seul tenant, bien plus propices que les parcelles au pied des collines du sud de Marseille?
    Ceci dit, tout à fait d’accord avec ce problème récurrent de l’iconographie de Marsactu: ce matin 3 décembre 6 sujets dont 3 concernant Vassal illustrés par sa binette.

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