Samia Ghali, chahutée lors de la commémoration des effondrements rue d’Aubagne
Samia Ghali, chahutée lors de la commémoration des effondrements rue d’Aubagne
Les femmes et hommes politiques s’étaient faits discrets dans la foule présente au pied de la statue d’Homère, rue d’Aubagne pour l’hommage aux victimes des effondrements survenus il y a plus d’un an. Étaient présents les conseillers municipaux socialistes, Benoît Payan et Annie Lévy-Mozziconacci, ou encore le candidat EELV, Sébastien Barles.
En revanche, l’arrivée de leur collègue Samia Ghali, rejoignant Patrick Mennucci, n’est pas passée inaperçue. Sous les huées, l’ancien maire de secteur a immédiatement tourné les talons. En revanche, la sénatrice ex-socialiste a tenu bon et répondu aux questions des nombreux journalistes présents. “Cassez-vous !”, “dégagez !”, “ni oubli, ni pardon” pouvait-on entendre dans la foule. Aux côtés de la tante et de la cousine de Chérif, disparu dans les effondrements, Samia Ghali a ensuite rejoint la députée LREM Alexandra Louis pour un point presse improvisé. Elle a réagi par un message twitter à cet accueil.
Je suis restée car la foule n’est pas le peuple. Il y a des amalgames odieux qui font mal à l’histoire de la ville.
J’étais à ma place parmi les marseillais à l’endroit où il doit y avoir de la dignité. Parfois il faut plus de courage pour rester que pour partir. #marseille pic.twitter.com/NO6D79VHnJ— SAMIA GHALI (@SamiaGhali) November 5, 2019
Commentaires
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la dignité c’est aussi partir pour ne pas troubler les gens (la foule) qui se recueillent avec sincérité et peine.
ghali n’a aucun respect, pour preuve la situation de l’habitat indigne bien présent sur son secteur et est surtout passionnée à l’idée de se faire remarquer-comme d’habitude- à l’occasion d’une place à prendre aux municipales…..preuve en est le point presse avec une député lrem……
qu’elle se fasse huer ou applaudir, elle s’en moque : on parle d’elle !
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si cette foule qui ne serait pas le peuple manque sûr de second degrés, de quoi llanquent les marchands des puces pour être autant méprisés par notre sénatrice?
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Je n’ai pas de sympathie particulière pour ces élus qui sont les produits du système que l’on sait mais je ne n’apprécie pas pour autant cette forme de lynchage consistant à les huer et les injurier, rompant par là l’atmosphère de recueillement et de dignité qui prévalait alors.
L’ignorance et l’indifférence auraient mieux valu.
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Tout est excessif aujourd’hui. Employer le terme lynchage l’est aussi. Ces élus n’étaient pas à leur place . Ils se sont fait accueillir sûrement vertement . Ils n’étaient pas le bien venu pour prendre la pose pour le journal local.La dignité eut été de ne pas se présenter là et aujourd’hui.
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