Le petit paradis “gâché par le port” d’une retraitée qui n’a jamais quitté Mourepiane

Reportage
le 24 Oct 2019
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Une habitante de Mourepiane depuis 69 ans vit un enfer depuis le 3 juillet. Voisine de la Forme 10 où l’on répare les plus gros bateaux du monde, elle subit depuis cet été, une pollution atmosphérique et sonore continue. Au point de vouloir porter plainte contre le port.

Le jardin de Michèle Rauzier donne directement sur les bassins du port. Photo : Maud de Carpentier.
Le jardin de Michèle Rauzier donne directement sur les bassins du port. Photo : Maud de Carpentier.

Le jardin de Michèle Rauzier donne directement sur les bassins du port. Photo : Maud de Carpentier.

L'enjeu

Voisine immédiate du grand port maritime, Michèle Rauzier vit au quotidien avec la pollution atmosphérique et sonore, notamment liée à l'activité des grands bassins de réparation navale.

Le contexte

L'électrification des différents quais des bassins marseillais du grand port sera effective en 2024. Pour les grands bassins de réparation navale, l'électrification s'avère plus complexe.

Lorsque Michèle Rauzier ouvre la grille en fer forgée de sa propriété, le visiteur reste bouche bée. Au beau milieu d’un magnifique jardin se dresse une immense bastide aux tuiles rouges. Un arbousier centenaire côtoie des eucalyptus, des oliviers et des pins. Le bleu ciel de la piscine vient trancher avec tout ce vert. Puis, […]
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Commentaires

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  1. Tarama Tarama

    Le bruit sourd des moteurs tournant à quai est une vraie nuisance. A la Joliette, on entend fortement le Danielle Casanova par exemple, qui est pourtant un des bateaux les plus récents de l’ex-SNCM.

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  2. Pascal L Pascal L

    Je pense également porter plainte contre le GPMM : nous sommes régulièrement empoussiéré par les chargements d’alumine qui arrivent d’Afrique et expédiés en Maurienne.
    Et à l’occasion des municipales, il serait peut-être temps que les politiques locaux interrogent le statut du GPMM (et éventuellement se battent pour le remettre à plat) : quid de la fiscalité des sociétés implantées sur son “territoire”, paient-elles leurs impôts comme les autres sociétés implantées sur la commune ? Est-il normal que le GPMM se lance dans des opérations immobilières qui n’ont pas réellement de rapport avec le transport maritime ? Son emprise foncière n’est elle pas aujourd’hui surdimensionnée ? En effet des terrains quasiment en friche pourraient être repris par les collectivités territoriales pour tracer des pistes cyclables et des voies de bus en site propre dans les quartiers Nord, par exemple entre l’Estaque et cap Pinède. Bref beaucoup de questions à soulever.

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