Stéphane Ravier (RN) profite de la cacophonie ambiante pour lancer sa campagne municipale
Alors que les autres camps tardent à se mettre d’accord sur un candidat à la mairie de Marseille, Stéphane Ravier et le Rassemblement national avancent. Le sénateur a lancé jeudi sa campagne en s'appuyant sur la théorie d’extrême-droite du "grand remplacement".
Stéphane Ravier lance sa campagne pour les municipales le 19 septembre 2019. (Photo : JML)
Jean-Marie Leforestier
Journaliste | jm.leforestier@marsactu.fr
Commentaires
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“Le sénateur a lancé jeudi sa campagne en s’appuyant sur la théorie d’extrême-droite du “grand remplacement.”
LE GRAND REMPLACEMENT … de l’équipe municipale ?
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Bilan de la mairie FN du 13/14
Hormis quelques plaques de pizzas offertes lors de fêtes de quartier et quelques concerts à la période estivale, la majorité FN du 13/14 n’aura eu comme seule ligne politique d’attiser les peurs et les haines en expliquant aux Marseillais que le 13/14 était une zone de non droit où la barbarie règne en maitre. Le cocktail préféré de ravier est : Roms/règlements de comptes/islam.
Le bilan de la mairie FN, c’est :
– L’incapacité à gérer des équipements de proximité dont elle avait la /responsabilité, (retour de dizaines d’équipements dans le giron de la mairie centrale)
– L’incapacité d’organiser le débat citoyen avec les habitants dans le cadre du conseil d’initiative et de consultation d’arrondissements (CICA) pourtant prévu par la loi,
– L’utilisation d’une grande partie du journal d’informations municipal du 13/14 à la gloire du sénateur FN du secteur,
– L’incapacité à tenir une majorité (6 démissions au cours du mandat) ,
– Une valse de directeurs et des cadres avec des demandes de mutation tout azimut depuis le début du mandat
– Le népotisme à tous les étages avec un maire qui recrute son fils et désigne sa nièce pour lui succéder,
– La mise sous coupe réglée de la culture d’un équipement phare du secteur (espace culturel busserine),
– L’incapacité à faire plier des promoteurs immobiliers qui asphyxient le 13/14,
– Le mépris des populations vivant dans les cités populaires en refusant de voter les budgets des projets de renouvellement urbain ou les subventions aux centres sociaux…
Nous ne devons pas oublier que le FN n’a gagné ce secteur qu’avec moins de 36% des électeurs en 2014 à la faveur d’une triangulaire. Cette triangulaire a servi de leçon et a permis d’éviter que Marion Maréchal n’accède à la présidence de la Région PACA (désistement de Castaner)
Stéphane MARI
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Beaucoup de marseillais aiment les grandes gueules et mots d’ordre simples, faute d’idée, comme partout ailleurs.
Que la bonne mère nous protège de ce personnage et de ses acolytes.
Il faut reconnaitre que lui comme Vassal partent avec un avantage considérable de marketing politique: ils sont connus. Pendant ce temps, les REM comme la gauche enfin théoriquement rassemblée sont infoutus de mettre en avant des têtes de listes. Bien sûr, il faut un projet partagé, une volonté de travailler ensemble, mais sans personnalité reconnue aucune chance de succés. La relecture du programme de Ménucci lors des municipales précédentes est édifiante: son projet n’a pas pris beaucoup de rides. Mais Gaudin, sans idée ni projet, avait l’unité de sa bande et de ses colleurs d’affiches derrière lui, ainsi que la force de son image de grand leader populaire. On connait le résultat
Choukran
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