L'art vidéo, "mêler quelque chose d'objectif avec une traduction poétique"

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le 7 Nov 2013
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L'art vidéo, "mêler quelque chose d'objectif avec une traduction poétique"
L'art vidéo, "mêler quelque chose d'objectif avec une traduction poétique"

L'art vidéo, "mêler quelque chose d'objectif avec une traduction poétique"

Voilà cinquante ans, le Coréen Nam June Paik exposait treize téléviseurs préparés dans le cadre de la manifestation Fluxus (Music/Electronic Television) à la galerie allemande Parnass de Wuppertal. Cette même année 1963, l'Allemand Wolf Vostell projetait Sun in your head tandis que le français Jean-Christophe Averty provoquait un scandale télévisuel avec Les Raisins Verts. Trois actes fondateurs pour l'art vidéo.

Pour les Instants vidéos, le combat longtemps mené pour reconnaître cette forme comme un art est bel et bien terminé. L'idée aujourd'hui reste de promouvoir la création multimédia à travers Marseille et le monde. Et le cinquantenaire de l'art vidéo incite à dresser un petit bilan, comme l'explique Marc Mercier, le directeur artistique de l'association : "D'où vient l'art vidéo, où en est-il et surtout où va t-il ?" Car si à l'origine l'art vidéo est né simultanément en Amérique du Nord, en Europe et au Japon, là où existait une diffusion large de la technologie, on constate son développement dans des pays d'Amérique du Sud, en Asie centrale, au Moyen Orient et au Maghreb. Cela notamment à l'occasion des Révolutions arabes, "où il y a nécessité de dire quelque chose de ce qui est en train de se passer mais le dire de manière sensible, en mêlant quelque chose d'objectif avec une traduction poétique".

Les Instants vidéos ont d'ailleurs pour vocation de valoriser les nouveaux artistes de ces zones, à les confronter au reste de la création mondiale. "Ce qui est intéressant, car les artistes de ces pays connaissent des codes artistiques occidentaux mais apportent en plus quelque chose de nouveau. Ils arrivent avec leurs références culturelles, d'autres codes, et cela offre de nouveaux espaces à l'imagination." En plus d'une exposition composée d'une trentaine d'installations vidéos, de nombreuses performances sont présentées à la Friche jusqu'à la fin du mois, dont celle de l'artiste marseillais Dominik Barbier avec son "Sun is the next TV", projeté à la Tour-Panorama de la Friche.

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Commentaires

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  1. uranus uranus

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