"Au parc Kallisté, les propriétaires occupants doivent être relogés"

"Au parc Kallisté, les propriétaires occupants doivent être relogés"

Le parc Kallisté est une des cités du quartier Notre-dame-des-limites, dans le 15e. La particularité de cette cité qui s'étend juste derrière l'hôpital nord est qu'il ne s'agit pas d'une cité mais d'une copropriété privée. A l'instar du parc Bellevue, à Félix-Pyat, de la cité Corot, des Iris du Mail ou encore de Maison Blanche, le parc Kallisté fait partie des copropriétés dégradées qui constituent le parc social de fait où les plus pauvres trouvent un toit, souvent pour un loyer bien supérieur à des logements en meilleur état.

Depuis longtemps, les pouvoirs publics se sont saisis du problème et ont mis en place des dispositifs pour aider ces copropriétés à se redresser. Arrivé en 1994 avec l'envie de voir la mer depuis le 10e étage de la tour B, Mohamed Yassine est peu à peu devenu un des fins connaisseurs des arcanes complexes de la copropriété et du projet de rénovation urbaine qui s'attelle à renouveler son image.

"Les deux tours les plus grandes sont vouées à la démolition même si le projet de rénovation urbaine prévoit de démolir cinq immeubles", détaille ce membre actif de l'association Agir ensemble pour la sauvegarde du parc Kallisté. Quatre autres bâtiments -les plus bas- seront simplement rénovés dans le cadre d'une opération d'amélioration de l'habitat (OAH).

"Mon point de vue personnel est qu'il faudrait pour ces appartements des loyers conventionnés comme dans le logement social", estime Mohamed Yassine. Par ailleurs, il estime que les propriétaires occupants des bâtiments appelés à être démolis "doivent être relogés à l'intérieur du parc Kallisté" sans être obligés de vendre leur appartement.