"Les écrivains latino-américains sont dans la confrontation avec le monde"
"Les écrivains latino-américains sont dans la confrontation avec le monde"
L'année capitale européenne de la culture était l'occasion rêvée pour Pascal Jourdana, directeur du festival littéraire Colibris de concrétiser un vieux souhait. Offrir un regard croisé entre la littérature latino-américaine et la littérature arabe. "Depuis longtemps, les écrivains latino-américains sont soumis à une confrontation avec le reste du monde", argumente l'homme de lettres. Déjà, l'Amérique du Sud est un continent fait d'origines, de nationalités et d'inspirations multiples."
Trois axes émaillent d'ailleurs la programmation labellisée Marseille-Provence 2013 : les mouvements humains, les filiations littéraires et le rôle de l'écrivain face au pouvoir. "Les écrivains arabes, par exemple, ont un vrai regard sur les révolutions arabes, ce qui est différent en Europe et en Amérique du Nord, où les auteurs se réfugient davantage derrière une forme de neutralité".
Des auteurs ont été accueillis en résidence à la Marelle, à la Friche de la Belle de Mai. "Il est très intéressant de s'installer dans un lieu, de sortir des préoccupations quotidiennes. La démarche est dynamique, d'abord parce que Marseille est une ville agitée, et des rencontres sont organisées avec d'autres artistes, auteurs, producteurs et avec le public". On notera notamment la venue de l'auteure algérienne Maïssa Bey et de l'uruguayen Carlos Liscano.
La programmation est à découvrir en ligne. Le festival Colibris se déroulera du 24 au 30 avril, dans la région Paca, et plus spécifiquement du 26 au 28 à Marseille, à la Friche de la Belle de Mai.
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