La faille GPS qui permet la pêche au coeur du parc des calanques
La faille GPS qui permet la pêche au coeur du parc des calanques
Le parc national des calanques s'apprête à fêter sa première bougie et tous les couacs sont encore loin d'être tous aplanis. Il en va ainsi de l'épineuse et polémique question de la pêche. En théorie, la chose est entendue. Il existe des zones de non prélèvement, très précisément délimitées par des points GPS, dans lesquelles amateurs et professionnels de la pêche n'ont plus le droit de s'aventurer. D'où ces bateaux alignés au large pour ne pas dépasser la limite fatidique.
Problème, une de ces sept zones a été mal géolocalisée. La carte et les points GPS précisés en annexe du décret de création du parc ne correspondent pas. Résultat direct, verbaliser la pêche entre l'île du Riou, la calanque de Podestat et la pointe du Vaisseau qui inclut notamment la calanque de Cortiou équivaut à un coup d'épée dans l'eau. (cf. carte du parc national ci-dessous)
.
Cette méprise a notamment été pointée par l'association des Amis de la rade dans leur recours en annulation du décret de création du parc au conseil d'Etat. "Nous l'avons inclus dans notre mémoire déposé en novembre", précise aujourd'hui son président, Joseph Russo.
Du côté du parc, le directeur par intérim, Benjamin Durand, admet tout à fait le problème :
Il y a effectivement une faiblesse juridique qui ne permettrait pas d'aller jusqu'au bout des procédures judiciaires.
Incontestablement, l'erreur fait tache mais Benjamin Durand martèle son message : "Les calanques ne sont plus du tout un espace d'impunité. Les contrôles ont d'ores et déjà commencé avec le concours de la gendarmerie maritime. Des procédures judiciaires ont été enclenchées, ce n'est pas parce qu'on ne peut pas verbaliser la pêche qu'on ne peut pas verbaliser le reste. Par exemple, nous avons pris en flagrance des plongeurs sans pavillon, ce qui a été sanctionné."
Sur le problème précis de la délimitation de la zone, Benjamin Durand estime que la faille sera bientôt résorbée. "Nous attendons un arrêté modificatif du conseil d'Etat mais cela peut prendre du temps. Nous avons demandé au préfet de région qui est compétent en matière de pêche de prendre un arrêté transitoire et celui-ci devrait intervenir dans les semaines qui viennent." En attendant, il mise sur "l'appropriation du parc par les gens" pour laisser les daurades en paix.
Commentaires
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Petite péripétie qui ravira les ennemis du Parc et de l’environnement. Erreur à rectifier au plus tôt.
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une erreur qui n’en fait pas dans les transcriptions !!
qu’elle soit cependant corrigée rapidement
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De toute façon, pêcher devant Cortiou, il faut en avoir le coeur ! L’autorisation de la pêche professionnelle et amateur ici devrait être bannie, Parc ou pas, à cause des effluves du collecteur des eaux usées de Marseille, il est vrai un peu débarrassées de pas mal de déchets organiques mais encore dégueu… + les fonds marins ont été ici souillés pour 10 siècles à venir. Les saligauds qui pêchent là ne consomment jamais le poisson mais le revendent…
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je comprends pas d’un coté on a un directeur de parc qui demande à ce que les usagers s approprient le parc et de l autre on dirait qu ils font tout pour se faire mal aimer
cette erreur ça fait un moment que je la signale et je comprends pas que le parc ai fait appel aux gendarmes pour verbaliser dans cette znp sachant pertinement que cela etait illegale
ensuite il precise qu il n y a plus d impunité et rapporte le cas de plongeurs verbalisés pour defaut de pavillon
mais en quoi cela regarde le pnc et la police de la nature ?
on dirait que parce qu ils “marronnent” de ne pas verbaliser à cause d une erreur de leur part, ils cherchent à se venger d une autre façon. En tout c est ce qui transpire de l article… et franchement cela donne l impression que le parc veut montrer les dents pour cacher son impuissance fautes de moyens…
autre chose il ne faudrait pas rectifier cette erreur mais en profiter pour modifier cette znp non adaptée. remarquez comme la znp au sud de riou rase la cote, a t’elle point que au niveau du lieu dit de la “television” elle se confond avec la ligne de cote ainsi la peche pro et amateur à la ligne peuvent se pratiquer et seul la peche sous marine s en trouve interdite injustement
et enfin la znp englobe l ‘imperial du milieu qui est la seul zone où on peut ancrer sans causer de degats au grandes gorgones ( face nord). et c est la que les pecheurs sous marin mouillent leur bateau. A present ils mouilleront sur l imperial du large au risque de detruire les grandes gorgones alors qu il suffisait de laisser libre d acces l imperial du milieu pour eviter cela. c est imcomprehensible surtout que ce n est pas faute de leur avoir dit…
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si les lois existantes avaient deja ete appliquées, (je vous rappelle que nous sommes deja natura 2000) il n’y aurait pas eu besoin de parc. Mais la carence de l ‘administration, la volonté hegemonique des ecolo integristes lié a la peche aux voix de certains elus nous impose un parc qui est un furoncle pour marseille et ses habitants. Vivement le rejet par le conseil d etat et la creation d ‘un parc regional avec de vraies zones de non peche
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effectivement il vaut mieux éviter de pêcher dan ce coin qui est le plus pollué ……….
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La photo n’est pas de moi elle est de Luc Vanrell !
Photographe et scaphandrier professionnel, Luc Vanrell est l’inventeur de nombreuses épaves antiques et contemporaines, dont la plus célèbre est l’avion d’Antoine de Saint-Exupéry.
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Ben oui, au large de Cortiou, c’est plein de poissons mais pourquoi ? Quand on connait la réponse on ne va plus pêcher là …
Il est beau mon poisson frais, il est bon …
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A la grande époque de Cortiou, avant la station d’épuration, l’énorme déversement de merde et de produits chimiques exterminait les espèces nobles mais produisait des bogues et des muges géantes.
Ces monstres ne vivaint pas longtemps, et pour cause, mais pêchées au bon moment les muges étaient servies dans certains restaurants marseillais sous l’appellation de “mulet royal” ! L’ail et les épices massivement ajoutés à l
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(suite)
… l’ail et les épices forts massivement ajoutés à la sauce masquaient le goût.
Aujourd’hui Cortiou déverse nettement moins de saloperies mais les fonds sont pollués pour plusieurs siècles, et il est normal que Cortiou soit en zone de non pêche.
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une petite précision le titre de l article est inexact car il est “encore” possible de pecher en ceur de parc, qui comprend des zones autorisées et des zones interdites, la znp de riou en est une
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La remarque d’Alex ci-dessous est juste, le titre de cet article peut laisser croire que sans l’erreur GPS il serait impossible de pêcher en coeur de Parc.
D’autre part, maintenant que ce Parc National urgent et indispensable existe légalement, il faut faire pression sur sa Présidente afin que :
1. L’arrêt annoncé du déversement des boues rouges dans Cassidaigne soit effectif.
2. La station d’épuration soit améliorée. Ses résultats sont certes spectaculaires et bienvenus, mais il reste encore des progrès à faire.
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“un arrêté modificatif du conseil d’Etat ” Cela prendra beaucoup ,beaucoup de temps car il faudra d’abord modifier la Constitution et ce à la condition de s’asseoir sur le principe de la séparation des pouvoirs
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@ Alex : si, la merde et la chimie de Cortiou avant la station d’épuration “exterminaient les espèces nobles” comme je l’ai écrit.
Vous ne le pensez pas parce qu’il y avait des daurades. en plus des bogues et des muges merdiques.
Mais il faut bien voir que Cortiou était UN PIEGE mortel !
L’eau épaisse, très chargée, attirait des poissons qui engraissaient et grossissaient anormalement avant de crever … ou avant d’être pêchés et vendus.
Vous dites vous-même avoir observé (comme moi !) des poissons malades.
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Le Parc National des Calanques pourrait être un argument puissant pour obtenir la fin des boues rouges, et une amélioration de Cortiou.
A nous de réclamer.
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Par vocation nous pratiquons une activité de pêche itinérante dans les calanques Marseilleaise en tant qu’amateurs. De Callelongue jusqu’à Morgiou (sauf cortiou, beurkkkk) nous ne croisons que très peu de pêcheurs à la ligne et la plupart sont de rigoureux gestionnaires de leur activité favorite. Les chemins qui serpentent sont physiquement trop contraignants ce qui ne les rends accessibles qu’aux passionnés et impose naturellement une limite dans la capture du poisson vu la marche.Par contre, le premier travail en arrivant sur notre poste de pêche c’est de compter les filets au raz des roches et dans la passe, les palangres en zig zag, les plongeurs qui arrivent en trombe sur leur zodiac pour chasser sous vos pieds. En fait je ne voit pas ce que ça change le parc des calanques car c’est de pire en pire. IL faut aussi que les limites du parc soit balisées de façon claire sur terre car je n’ai pas de GPS, moi…
En espérant voir ce détail GPS réglé au plus vite pour que l’ordre commence enfin à régner dans les calanques.
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