Place Labadié, le jardin partagé et ses composteurs ne sont plus les bienvenus

Actualité
le 4 Avr 2019
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Installée depuis 2016 sur la place Labadie, l'association du Jardin de la Rotonde permettait à ce square d'habitude fermé de s'ouvrir deux fois par semaine pour des activités de jardinage. Mais sa convention annuelle n'a pas été renouvelée. Selon la mairie, des plaintes de riverains ont justifié la décision. Pour les jardiniers, c'est un projet de composteur qui ne passe pas.

Place Labadié, le jardin partagé et ses composteurs ne sont plus les bienvenus
Place Labadié, le jardin partagé et ses composteurs ne sont plus les bienvenus

Place Labadié, le jardin partagé et ses composteurs ne sont plus les bienvenus

Au cœur du quartier du Chapitre (1er arrondissement), la petite place ronde et le jardin en son centre pourraient avoir un certain charme. Mais le quotidien de la place Labadié – décor du film césarisé Shéhérazade où il est beaucoup question de prostitution et de drogue – n’est pas franchement tranquille. Le square reste donc fermé la plupart du temps, avec quelques autorisations d’ouverture ponctuelles octroyées par la mairie de secteur. Et notamment à l’association du Jardin de la Rotonde, qui y a organisé ses premières animations autour du jardinage en 2015 et détient une convention d’occupation depuis 2016. Deux demies journées par semaine, petits et grand peuvent venir y entretenir huit bacs de plantations diverses (Lire notre article). Une ...
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Commentaires

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  1. Jacodek Jacodek

    C’est la place Labadié, pas Labadie; Alexandre Labadié.

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Bien vu, c’est corrigé ! On rencontre souvent la faute, et après hésitation nous avions opté pour la mauvaise … merci !

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    • Tarama Tarama

      Visiblement pas corrigé dans le corps de texte.
      Moyen mnémotechnique : musée Grobet-Labadié (ça rime).

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  2. titi titi

    Bonjour
    L’entretien des espaces vert est à la charge des associations, je finis par me demander à quoi servent mes impôts dans cette ville de Marseille.
    Le compost reste une question essentielle à intégrer à la gestion des déchets, mais je pense que pour la mairie, c’est “gadget”.
    Merci pour votre article.

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  3. barbapapa barbapapa

    ça fait rager toute cette matière organique que la nature a mis longtemps à fabriquer et qu’à Marseille, on est obligés de jeter à la poubelle…

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    • Alceste. Alceste.

      En revanche les matières organiques rejetées par nos amis canidés dans le quartier des Réformés (comme ailleurs) ne gênent pas la mairie.
      Ce qui nous sert de maire avait pondu en son temps un décret municipal suite à l’un de ses nombreux cacas nerveux prévoyant de sanctionner les propriétaires des “dèjecteurs” canins , mais bien sûr non appliqué.

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  4. 9zéros 9zéros

    Les CIQ! Defferre, Gaudin, mêmes pratiques = on contrôle toutes les émergences d’idées et de personnes n’entrant pas dans les moules pré-découpés qui déservent les mairies de secteurs et in-fine la mairie centrale.
    Un ami a voulu monter une association de quartier pour créer du lien il y a dix ans, le CIQ l’a pourri car non marseillais, un adjoint est devenu son ami en le caressant dans le sens du poil pour mieux savoir, le maire de secteur l’a invité au resto. pensant qu’il en voulait à son poste…. ubuesque…
    Chercher pas, vous avez vos ennemis parce que ce que vous faites leur fait de l’ombre, point barre!

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    • pm2l pm2l

      L’article me semble un peu à sens unique, et il est dommage que la présidente du CIQ n’ait pas répondu. L’association avait effectivement monté un beau projet mais dans la réalité, sa gestion des bacs s’est révélée bien moins rigoureuse que promis et le “jardin” en question a vite pris l’aspect d’une décharge … En l’occurrence, le CIQ s’est fait le porte-parole des riverains qui se désolaient de la dégradation de leur environnement … Pas de quoi hurler aux pratiques mafieuses ni aux abus de pouvoir …

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    • 9zéros 9zéros

      en tout cas sur la photo le jardin n’a rien d’une décharge?
      Curieux de comparer des images avant 2016 et de 2019.

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    • petitvelo petitvelo

      @pm2l
      Une phase de concertation / dialogue entre asso et CIQ, un dénombrement réel des riverains que représente le CIQ, une position du CIQ assumée jusque dans la presse, … tout cela fait défaut. Je trouve qu’il y a matière à indignation sur le procédé d’une interdiction brutale. C’est du temps perdu pour tout le monde : en négociant il y a un an, il y aurait pu y avoir compromis et pas besoin de retrouver une autre asso, à mettre à l’épreuve … Quand aux rats, soyons sérieux, toutes les rues de Marseille sont infestées de l’Estaque à Montredon en passant par le vieux port. Fermer n’y changera rien.

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  5. Myriam07 Myriam07

    Merci pour cet article qui résume bien la triste situation… ce manque de dialogue entre les citoyens et les élus est déplorable. En effet, ce serait bien le rôle des agents de la Ville de collaborer avec ceux qui essayent de porter des initiatives qui je pense vont plutôt dans le bon sens.

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    • petitvelo petitvelo

      On pourrait même prélever un des nombreux gardien de parc qui s’ennuient toute la journée dans leur bureau pour l’envoyer accompagner et vérifier ces petits projets d’espace vert. On pourrait faire intervenir des médiateurs/initiateurs en écologie, par exemple des volontaire du service civique …

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  6. Tarama Tarama

    Les riverains semblent moins dérangés par leurs bagnoles garées sur le trottoir et les merdes de leurs chiens qui y pullulent.

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  7. titi titi

    Je dis non à la victimisation ….
    Et oui au compost. J’y vais plus régulièrement depuis que nous pouvons profiter du jardin Levât. “Nous” habitants du troisième …ou pas. La Rotonde était appelée à rester comme elle était avant que ces illuminés de jardiniers tentent un compost collectif. Vivent les dames qui fleurissent sur les trottoirs et aux chiottes ces gens nantis du tour de la place. Le mélange n’est pas pour demain, bien dommage !!!

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