À Marseille, Copé fait de l'oeil à sa droite
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Je ne vois à la lecture de ce compte rendu que la trahison une fois de plus des fondamentaux gaullistes au profit d’un centrisme mou visant à ratisser large dans le seul butde conserver des mandats électoraux.
COPE comme SARKOZY ont tout râté à chaque élection . C’est dire que l’opinion publique , de droite ou abstentionniste, attend autre chose pour l’avenir de la France.
Aforce de courir après le FN, celui-ci va ridiculiser l’UMP.
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À voir la tête de JC GAUDIN sur la photo il doit se dire : “je crois que j’ai fait le mauvais choix, FIILION va certainement gagner…”. D. TIAN n’est guère plus enthousiaste … Lol
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Sur l’histoire de l’Algérie je viens encore de lire plusieurs livres trés intéressant Le premier est publié chez L’Harmattan” « l’Algérie en guerre ABANE Ramdane et les fusils de la rébellion » Il a été écrit par un parent de Ramdam ABANE, l’organisateur du congrès de la Soummam, le docteur Belaid ABANE qui est également diplômé d’études supérieures en sciences politiques
Cet ouvrage présente l’intérêt de faire apparaitre de façon factuelle combien les préjugés européens avaient conduit à sous-estimer les capacités d’organisation de nos adversaires le plus souvent autodidactes
Il décrit la façon efficace, dont ceux-ci s’étaient organisés politiquement et militairement à l’occasion du congrès de la Soummam sans pour autant que nos troupes réagissent Cela bien qu’un mulet qui portait les archives des congressistes se soit échappé et réfugié dans une caserne française
Le deuxième chez RIVE NEUVE « Ismayl Urbain royaume arabe ou Algérie franco musulmane ? » a été écrit par un descendant d’Ismayl Urbain, le préfet honoraire, Michel Levallois, diplômé de l’INALCO et docteur en histoire.
Michel Levallois a fait la guerre d’Algérie comme officier des Affaires algériennes (les SAS). Certains passages de ces deux livres se font écho en quelque sorte
Michel Levallois place en exergue de son ouvrage une citation extraite du journal du grand écrivain francophone, que fut Mouloud Feraoun (1) Voici la conclusion de la citation de Mouloud Feraoun : « Certes pour la France la perte de l’Algérie serait irréparable. Pourquoi la France n’a-t-elle pas su s’attacher les Algériens ?»
Belaid ABANE apporte, en quelque sorte, la réponse dans le chapitre d’ introduction de son livre« Chronique d’un jusqu’au-boutisme aveugle et suicidaire » en ces termes :
« Depuis que l’Algérie est passée à la chute du second Empire, du statut militaire à l’administration civile, la tactique des oligarques n’a pas varié : ameuter la population européenne en instrumentalisant ses réflexes et ses peurs archaïques, chaque fois qu’il est question de réforme. L’objectif étant de verrouiller toujours un peu plus le système qui fonctionne à leur profit, même si dans sa logique, il protège les intérêts de la minorité « blanche » dont il fait sans cesse mousser l’orgueil « de communauté supérieure ». Résultat : le système finit par installer dans les esprits une tragique confusion d’intérêts. Aveugle les « Petits Blancs » en sont arrivés à ne plus distinguer leur propre devenir de celui des Borgeaud ,des Gratien-Faure ,des Schiaffino ,des Abbo et autres potentats coloniaux Faille irrémédiable, le « le peuple pied noir » est dépourvu de conscience et de présentation politique, n’ayant alors d’autres choix que de s’abandonner totalement à l’idéologie suicidaire du bloc colonial. Son seul « parti » est précisément cette oligarchie dont la presse le manipule et le mobilise de manière quasi pavlovienne. « Ils vont devenir nos égaux et nous serons submergés par leur nombre – ne cessent-elles de ressasser pour l’effaroucher. Formatés dans la peur et le mépris de l’indigène, Les Pieds-Noirs dans leur immense majorité, obéissent inconditionnellement, au mot d’ordre de cette presse et de ces oligarques qui se piquent d’opposer leur veto à la moindre réformette qui ferait un tant soi peu justice à la population musulmane »
L’analyse du mécanisme décrit par ce texte est hélas globalement pertinente Il convient cependant de le nuancer, car tous les pieds noirs n’étaient pas « arabophobes » ce fut le cas de Jules Roy, Albert Camus, Jacques Chevallier, Jean Pelgri, etc
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Les « activistes », manipulés par les prépondérants,( dont les « prépondérants » tels la famille Le Pen ,Coppé ,Mariani ,Chassain ,Bompard et autres extrémistes assument l’héritage) ont joué un rôle calamiteux pendant les 132 ans de présence française en Algérie
Ce constat est corroboré par de nombreux observateurs de la situation des « indigènes », tout au long de notre présence en Algérie
Il y a d’abord Pierre Montagnon ancien capitaine de l’Armée française , qui participa au maquis implanté par l’OAS dans l’Ouarsenis On ne peut donc l’accuser d’étre « pro-FLN »
Il écrit: à la page 73 de son livre « La Guerre d’Algérie genèse et engrenage d’une tragédie » ouvrage publié en 1984 :
« Mais surtout en Algérie les potentats locaux font obstacle à la scolarisation indigène. Ils redoutent de sortir de sa torpeur une plèbe qui se tait et travaille à bas prix. Un rapporteur du budget de l’enseignement des indigènes explique en 1895 à ses collègues du parlement : « Les école algérienne forment des insurgés et des déclassés »
En 1908 le congrès des maires d’Algérie- tous européens, vote une motion extraordinaire : « considérant que l’instruction des indigènes fait courir à L’Algérie un véritable péril, tant du point de vue économique qu’au point de vue de peuplement français, les maires d’Algérie émettent le vœu que l’instruction des indigènes soit supprimée »
Pour sa part Jules Ferry,(qui fut un chaud partisan de la colonisation, (ce qu’on lui reproche toujours de nos jours )avait été nommé président de la Commission sénatoriale d’enquête sur l’Algérie en – 1892 Voila ce qu’il écrivait dans son rapport :
« Il est difficile de faire entendre au colon européen qu’il existe d’autres droits que les siens en pays arabe et que l’indigène n’est pas une race taillable et corvéable à merci [.]. Si la violence n’est pas dans les actes, elle est dans le langage et dans les sentiments. On sent qu’il gronde encore, au fond des cœurs, un flot mal apaisé de rancune, de dédain et de craintes Le cri d’indignation universel qui a accueilli, d’un bout à l’autre de la colonie, les projets d’écoles indigènes que le Parlement français a pris à cœur, est un curieux témoignage de cet état d’opinion.”
Le Maréchal Lyautey en 1919 après l’échec des négociations avec les colons sur une loi visant à réformer la procédure d’accès à la pleine nationalité des musulmans d’Algérie (cité par l’historien Pierre Ageron) écrivait
« Les colons agricoles français ont une mentalité de pur Boche, avec les mêmes théories sur les races inférieures destinées à être exploitées sans merci. Il n’y a chez eux ni humanité ni intelligence »
.
Bien avant lui Guy De Maupassant écrivait :
… Tout au long de l’histoire de la présence française en Algérie, des incendies ont donc régulièrement décimé les forêts, la recrudescence des incendies accompagnant la montée de chaque période insurrectionnelle…
… Un particulier quelconque, quittant la France, va demander au bureau chargé de la répartition des terrains une concession en Algérie. On lui présente un chapeau avec des papiers dedans, et il tire un numéro correspondant à un lot de terre. Ce lot, désormais, lui appartient. Il part. Il trouve là-bas, dans un village indigène, toute une famille installée sur la concession qu’on lui a désignée. Cette famille a défriché, mis en rapport ce bien sur lequel elle vit. Elle ne possède rien autre chose. L’étranger l’expulse. Elle s’en va, résignée, puisque c’est la loi française. Mais ces gens, sans ressources désormais, gagnent le désert et deviennent des révoltés.
D’autres fois, on s’entend. Le colon européen, effrayé par la chaleur et l’aspect du pays, entre en pourparlers avec le Kabyle, qui devient son fermier ».
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