À Aix-en-Provence, la fermière, le goret frisé et la tentation électoraliste
À Puyricard, la possible installation d’une éleveuse de cochons laineux sur une parcelle de forêt déchaîne les passions. Après avoir donné son accord, la mairie d’Aix a préempté in extremis l’un des terrains qui lui avaient été attribués, sous la pression des riverains. La jeune femme porte l’affaire devant le tribunal administratif.
Photo Coralie Bonnefoy.
Coralie Bonnefoy
Commentaires
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Vraiment bien écrit ! J’aime ce ton « pêchu » et légèrement ironique…
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Oui effectivement sur un patrimoine forestier déjà très étendu, la mairie avait besoin de préempter sur 8 hectares supplémentaires!!!! faut-il que les électeurs de puyricard soient puissants !!!! Et le pire est que certainement, ils achètent bio!!!!
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bio c’est à voir,
est ce que la terre de l’énorme chantier des Ballons à Meyreuil, déposée sur son ha et demi de pré, pour faire de pseudo restanques (car je n’ai pas vu de murs en pierres sèches) est une terre qui lui permettra d’obtenir le label ? Qu’en pense les certificateurs ?
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Ah et après? même si c’est pas bio où est le problème?
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sauf que c’est la jeune fille qui dit que sera bio…
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Ah parce que c est cela le problème des habitants du lieu et de la mairie ? C est pour cela que la mairie, à la demande pressante de certains, a pré empte la parcelle de forêt ? Vous lui pretez quelles intentions à cette agricultrice ? Vérifiez vous tout autant la probité et l honnêteté, et la vie privée, de tous les entrepreneurs du coin ? Pourquoi autant d acharnement ?
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Dis donc Coralie, à part que ton enquête est bien menée, tu sais que c’est vachement bien écrit ?! Sérieux, je me suis informé avec beaucoup de plaisir…. Celui de la lecture 👌
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j’ai l’impression que les porcs ne se trouvent pas dans l’enclot mais autour de la (peut être) future ferme.
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MarsActu en campagne ! On aura tout vu…
Non, tout lu, et c’est tellement bien écrit -et convaincant…
Bravo et merci
mS
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La campagne, pour certains, c est une allée de cyprès (bien alignés ), du gazon (bien arrosé, même et surtout en plein été) ,des graviers ou des dalles (ne pas salir les bas de pantalons et les escarpins), de hauts murs (pour cacher piscine et dependances, parfois non déclarées ), et deux oliviers en pots (oui mais de Toscane).
pas de bêtes (ni petites, ni grosses, sauf le levrier afghan qui trône sur la terrasse et le chat persan qui ne met pas une patte dehors), pas de bruit (sauf ceux des jardiniers non déclarés qui taillent les haies, et ceux des divers vehicules à moteur de la maisonnée qui empruntent vaillamment l allée de cyprès et ses graviers ), et surtout pas d odeurs ! ( ces gens là sont eux mêmes puants)…
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La mairie devrait plutôt expulser ces voisins apeurés par quelques bêtes sur une grande surface et les mettre à l’abri en centre-ville !
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Soutien à Meghan Arnouni. Comme le dit le directeur de la Safer PACA, “les gens ont une vision fantasmée de l’agriculture”. Et ça n’est pas pour rien dans “l’amnésie écologique” qui caractérise malheureusement notre civilisation trop urbaine.
Il faut bien que ce qu’il y a dans notre assiette vienne de quelque part. Faut-il privilégier l’approvisionnement de proximité, ou tout transporter sur des centaines de kilomètres ? Un peu d’agriculture sur le territoire de la métropole – c’est l’un de ses enjeux, d’ailleurs – ne peut faire de mal ni à l’emploi local, ni à notre santé, ni à notre portefeuille.
Prochain épisode : des habitants de Puyricard demandent l’abattage d’arbres qui masquent leur vue sur le Luberon ?
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Bonjour
Je suis un des gros con de nantis qui habite sur le site, vous tronquez la vérité et n’avancez que les arguments à charge.
Cette propriété faisait 60 hectares, à qui ont-ils été attribués ? !
Il ne s’agit là que de 9 Hectares de forêt dans une zone protégée, bordée d’habitations dont deux chambres d’hôtes.
C’est bien connu les élevages de cochons s’ils sont bios ne puent pas!
Renseignez vous, aller voir, ce que disent les riverains d’un élevage identique de cochons laineux dans le Vaucluse “l’été des odeurs à plus de 3 Km, impossible d’ouvrir les fenêtres, sans compter les mouches et moustique”
Venez voir “les nantis ” au lieu d’écrire des insanités sur eux.
Je ne vois pas l’écologie dans ce projet. Il est plein d’inexactitude et n’apporte qu’une vision parcellaire à charge! Qu’elle mauvaise leçon de journalisme.
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Si on comprends bien vous ne voulez pas mangez du porc et ni passer des vacances à la ferme !
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Bonjour,
Je me permets quelques remarques sur votre retour – que je vous remercie, d’abord, d’avoir pris le temps d’écrire. Je vous prie d’excuser, en revanche, cette réponse tardive.
Personne ne conteste la présence d’habitations en lisière du terrain. En revanche, il faut tout de même souligner que la Safer l’a attribué à cette agricultrice en toute légalité.
Pour ce qui est de l’élevage que vous mentionnez, dans le Vaucluse, il ne respecte pas les mêmes critères que le dossier déposé par Biochons (25 cochons par hectare contre 8 à Puyricard). Je me suis pas ailleurs rendue à Ventabren où vivent depuis deux ans 90 cochons sur un hectare non boisé et, non, cela ne puait pas (une journée de fin d’hiver, ensoleillée, et sans vent).
Il ne me semble pas faire usage « d’insanités » à l’égard de quiconque dans cet article. Mais je serais ravie de « venir vous voir » comme vous le proposez. Les riverains que j’ai contactés n’ont pas souhaité me rencontrer et ont désiré conserver un anonymat que je respecte.
Nous pouvons aussi prolonger cette conversation par téléphone ou mail si vous le souhaitez. Il vous suffit de m’envoyer un mail à redaction@marsactu.fr avec vos coordonnées pour que je puisse vous répondre.
Cordialement
Coralie Bonnefoy
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Eh oui! chère Coralie, vous vous attaquez-là à de plus puissants élevages que le goret, fusse-t-il frisé! La concurrence est forte, très forte: élevages de médecins, de chirurgiens, de notaires, d’avocats, d’ingénieurs voire d’énarques. Les enfants de Puyricard poussent dans des élevages aseptisés à l’abri de toute pollution extérieure. Diantre, le voisinage de ces gorets pourraient leur donner d’étranges lubies de retour à la terre……
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