Sur la route des Goudes, la métropole klaxonne mais avance peu
La métropole vient d’annoncer des "mesures d'urgence visant à améliorer la desserte du quartier des Goudes". Dans les faits, il s’agit du doublement de la voie sur l’avenue de Montredon pour éviter les bouchons estivaux. Les solutions issues des concertations menées continuent d’être étudiées sans qu’aucun calendrier ne soit encore donné.
Chemin des Goudes (8e arrondissement)
Finis les bouchons aux Goudes. C’est ce que promet la métropole pour ce quartier aux allures de carte postale et victime de son succès. La rengaine est connue, quand la chaleur des beaux jours arrive, les voitures des promeneurs se multiplient pour venir profiter des lieux.
Un afflux qui, au moment d’entamer le chemin du retour, provoque des bouchons à rallonge le long de l’avenue de la Madrague de Montredon. Martine Vassal, présidente de la métropole, s’est rendue en personne sur cette artère à sens unique du 8e arrondissement pour le lancement des travaux censés réduire considérablement le temps d’attente des automobilistes. Concrètement, la voie unique sera doublée pour cet été sur 600 mètres entre l’avenue d’Outre-mer et le boulevard Piot. Victime directe de cet aménagement, la piste cyclable à contresens sera supprimée. Elle est de toute manière jugée trop “dangereuse” par la présidente de la métropole. Les cyclistes sont donc invités à emprunter l’avenue Odessa, où une bande cyclable existe.
Le projet avant / après :
La mesure prise par la métropole satisfait Yves Moraine (LR). Le maire de secteur évoque des situations particulièrement tendues durant l’été avec “des violences et une police débordée”. Il avance que le doublement de cette voie permettra de réduire le temps de trajet de quinze minutes à une heure quarante. Une statistique que l’élu tire d’une étude commandée par la métropole à l’automne dernier et ayant conduit à la réalisation des travaux. Malgré nos sollicitations auprès de la collectivité, nous n’avons pas pu consulter ce document. “Des aménagements avaient été faits il y a quelques années, mais ils ne donnent pas satisfaction. On va faire ce test et nous verront ce que cela donnera”, avance Martine Vassal. Une expérimentation d’un coût d’environ 200 000 euros.
Une “décision à rebours de l’histoire”
L’annonce de la métropole a “consterné” Annie Levy-Mozziconacci et Benoît Payan. Dans une lettre adressée à Martine Vassal, la conseillère métropolitaine PS et le président du groupe socialiste à Marseille réclament des “solutions alternatives” comme “les navettes maritimes, minibus électriques, parkings de délestage” et dénoncent une “décision à rebours de l’histoire”.
“Cela ne va pas dans le sens du progrès”, juge également la députée LREM Claire Pitollat qui propose à court terme “la présence d’un agent de circulation pour fluidifier le trafic” afin de limiter les incivilités qui rajoutent des bouchons. À plus long terme, elle mise sur le développement de “solutions de report modal”. L’élue de la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône souligne que “plusieurs études existent déjà, toutes sont unanimes sur la nécessité de réguler le trafic des voitures”.
Les propositions de Claire Pitollat se basent également sur les concertations menées au cours des derniers mois avec les associations, les CIQ et les services de l’Etat (lire notre article). Les Goudes étant dans le parc national des Calanques, elle souhaite profiter du plan Nouvelles mobilités initié en juin dernier par le ministère des transports pour trouver des solutions, notamment financières. Une réunion avec le préfet devrait avoir lieu dans ce sens en avril.
“Ce sont des mesures qui sont concentrées sur la Pointe-Rouge, il s’agit de la façon dont on vidange le retour de la route des Goudes, mais ce n’est pas le plan que nous avons travaillé avec le parc national et la mairie du 6/8”, tempère Didier Réault, président du parc national des Calanques.
“Il ne s’agit pas de fermer les autres options à moyen et long terme”, embraye Yves Moraine. Il évoque une fois de plus le projet de sentier piétonnier du littoral depuis la Pointe-Rouge, la création d’une station de vélo en libre-service “plus loin que Pastré” et le renforcement des navettes maritimes. Des solutions “déjà dans les tuyaux”, assure l’élu.
Une ligne de bus rallongée de… 600 mètres
L’augmentation de la fréquence des navettes maritimes fait en effet partie des mesures présentées par la métropole. Elle prévoit une modification du plan de mouillage du port de la Pointe-Rouge pour accroître le nombre de bateaux effectuant la liaison depuis le Vieux-Port et les Goudes. Cela doit permettre de réduire le temps d’attente pour la correspondance. Favorable à cette solution, Yves Moraine rappelle tout de même le coût du service : “Aujourd’hui, les navettes représentent un déficit de plus de 4 millions d’euros par an (ligne vers l’Estaque comprise, ndlr).”
En ce qui concerne les bus, la métropole “envisage” d’étendre la ligne 20, la seule qui dessert les Goudes, “de la Madrague de Montredon jusqu’au parking Bonne Brise”. Cela représente un gain d’environ… 600 mètres. Quant au parking plus connu sous le nom de “chez Dédé”, aujourd’hui sauvage, il doit être réaménagé d’ici 2021.
Enfin, pour la ligne de bus 19, qui part de la place Castellane et permet de récupérer la ligne 20 au niveau de la Madrague, “il est proposé de renforcer cette ligne en période estivale”, annonce la métropole.
Des propositions très éloignées des scénarios proposés par l’agence d’urbanisme Agam en 2014 et des espérances nées des ateliers menés par le parc national, dans le cadre d’une concertation sur l’accès aux calanques. On y trouvait notamment des scénarios de tarification progressive des parkings associé à une lutte contre le stationnement anarchique. La ligne 20, elle, pouvait être rallongée jusqu’à la Vieille-Chapelle, 2 kilomètres de plus et à la jonction avec la future rocade du boulevard urbain sud. “Les bus subissent le même problème que les voitures, la baisse du nombre de voitures grâce à une augmentation de la cadence des transports en commun est loin d’être mathématique, expose Yves Moraine. Mettre plus de bus avant l’aménagement routier cela me semble prendre les choses par le mauvais bout, sans compter le coût. S’il y a moins de voiture alors nous mettrons plus de bus.”
“Nous avons conclu fin 2018 une ébauche financière avec les collectivités compétentes. Nous travaillons actuellement pour voir comment on organise le programme. Ce n’est pas simple, pour un retournement de bus du côté de Saména il y a des travaux à faire”, détaille Didier Réault. Celui qui occupe également le poste d’adjoint au littoral à la mairie de Marseille espère “des premières touches de solution dès cette année”. Mais cela ne concernerait que “des suppressions de parking sauvage du côté des Goudes et Callelongue”.
La difficile fermeture à la circulation
Pour les riverains, le développement du report modal permettrait de faciliter l’accès aux Goudes. Un moyen pour eux d’éviter la fermeture du secteur à la circulation (lire notre article), l’une des propositions identifiées lors des consultations menées par le parc national des Calanques. “C’est une solution qui ne peut arriver qu’à partir du moment où nous avons mis en place les autres”, juge Didier Réault.
Sans donner un refus catégorique, Martine Vassal fait comprendre qu’elle n’y est pas favorable. “Il faut plutôt aider à son extension (ndlr : du quartier), plutôt que d’essayer de le renfermer”, explique-t-elle dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter. “Nous avons déjà du mal à gérer la restriction à Sormiou et Morgiou. Les Goudes, ce sont 6000 habitants”, nous répond la présidente de la métropole.
De son côté, Yves Moraine explique n’être “opposé à rien”. Il ne ferme d’ailleurs pas la porte à la fermeture de la route mais “pour appliquer cette solution il faut savoir qui nous laisserons passer, où commencera le blocage, quand le passage sera fermé, avec quel moyen technique il le sera et il faut prendre en compte que cela rendra plus difficile l’accès pour certains Marseillais à ce joyau”. Voilà pourtant des années que le problème a été retourné dans tous les sens, mais les décisions prises jusqu’alors ne dépassent toujours pas les “mesures d’urgence”. Il paraît que sur la route des Goudes, ce qui bouchonne le plus, c’est une vision politique.
(avec Julien Vinzent)
Commentaires
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Précision : à l’initiative d’Annie Lévy-Mozziconacci, une pétition a été lancée pour demander la fin du “tout-voiture” vers les Goudes et le Parc des Calanques : https://www.change.org/p/présidente-de-la-métropole-d-aix-marseille-provence-arrêtons-le-tout-voiture-vers-les-goudes-et-leparc-national-des-calanques
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L’ idéal aurait quand même été de réaliser 3 voies de circulation à la pointe rouge ! Pourquoi conserver encore un trottoir totalement inutile ?
Hop supprimons ces pistes cyclables , ces voies de bus et ces piétons qui entravent la libre circulation de la voiture !
On dit quoi : « Merci Martine «
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Oui l’idée de la troisième voie doit être étudiée.
Et aussi une passerelle qui à fait ses preuves sur le quai de la Joliette et que tout Marseille regrette.
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Que la députée LREM utilise la langue des technocrates en parlant de “tranfert modal” de la circulation est parfaitement normal car il ne faut surtout pas pour elle que le commun des mortels y comprennent quoi que ce soit précisément. Que Marsactu reprenne ces termes qui ne veulent rien dire l’est moins. Il faut dire clairement ce que l’on veut faire alors que ce terme veut dire tout et n’importe quoi.
Définition wikipédia du “transfert modal”: “Le transfert ou report modal désigne la modification des parts de marché des différents modes de transport entre elles. Elle est le plus couramment utilisée dans le sens de la promotion des alternatives à l’automobile, principalement dans et aux alentours des agglomérations. Ainsi, lorsque les pouvoirs publics déclarent vouloir “favoriser le transfert modal”, ils sous-entendent généralement la diminution de l’utilisation de l’automobile au profit des modes de déplacement moins générateurs d’effets négatifs externes que sont typiquement la marche à pied, le vélo et les transports en commun. Plus précisément, le report modal suppose le report de l’usage particulier, individuel de la voiture vers l’usage de modes alternatifs, y compris des façons d’utiliser collectivement l’objet automobile”.
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A la lumière de cette définition, chacun peut juger dans quelle mesure la suppression d’une voie de circulation vélo au bénéfice de l’augmentation de la chaussée consacrée aux véhicules s’inscrit dans une logique de “transfert modal” vers des transports en communs de toute manière inexistant.
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Et la réduction des trottoirs
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“Mettre plus de bus avant l’aménagement routier cela me semble prendre les choses par le mauvais bout, sans compter le coût. S’il y a moins de voiture alors nous mettrons plus de bus.”
Enfin une explication logique : c’est pour ça que les transports en commun sont nuls à Marseille ! Car comme il y a chaque année plus de voitures dans toutes les rues, ils y mettent moins de bus. Ce Monsieur Moraine, il a fait quoi comme études ???
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Il apparaît dès lors évident au regard de cette analyse perspicace que la solution la plus pertinente est la création d’une autoroute littorale, en l’attente d’une diminution magique du nombre de véhicules.
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Je ne comprends pas comment trouver une solution puisse prendre autant de temps. Le constat est simple : des embouteillages monstrueux dus à un grand nombre de véhicules. La solution évidente repose sur la diminution du nombre de véhicules. Les moyens pour y arriver sont connus :
– l’incitatif : augmentation de l’offre de transport en commun ainsi que de son adéquation avec la demande. Cette évaluation de la demande passe par l’étude des motivations de la population utilisant son véhicule, de ses heures de déplacement, de leur profil.
– l’impératif : diminuer le nombre de véhicules en interdisant, dans des conditions liées au profil des conducteurs (habitant/non habitant) la circulation sur des horaires et périodes précises. Ce choix nécessite la présence d’une force de police municipale susceptible de réaliser les missions qui lui ont été confié en matière de stationnement et circulation. Cette force de police municipale est existante à Marseille mais n’arrive à cette date pas à remplir ces missions.
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Le Point, hebdo connu pour s’être transformé en journal de propagande électorale gaudiniste en 2014, fait le bilan de son chouchou en matière de transport collectif, et ça dégage les bronches…
“Car les chiffres sont cruels pour la deuxième ville de France. Tous modes de transports publics confondus (bus, trams et métros), elle compte 1.129 km de lignes, contre 3.886 pour Lyon, souligne l’Union des transports publics et ferroviaires. Moins qu’à Thionville (1.235 km) ou Brive-la-Gaillarde (1.197 km). Sur les seuls trams et métros, Marseille reste le bonnet d’âne des dix plus grandes villes de France, avec un réseau de 34 km, loin des 98 km à Lyon, 66 km à Bordeaux, 61 km à Lille.” (https://www.lepoint.fr/societe/capitaine-geze-symbole-du-manque-de-transports-publics-a-marseille-08-03-2019-2299152_23.php).
On voit donc, en chiffres, à quoi conduit une politique de mobilité basée sur le principe “j’attends que le nombre de voitures diminue pour mettre des bus” : à une offre de transport public équivalente à celle de Brive-la-Gaillarde pour 860 000 habitants (sans compter la périphérie).
M. Moraine est avocat : visiblement, la mobilité c’est pas son truc, car il n’a rien compris.
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Les navettes maritimes sont organisées comme une offre de promenade en mer et non pas comme un mode de transport de substitution aux véhicules particuliers. Monsieur Moraine devrait essayer un jour de prendre une navette pour aller travailler, je pense qu’il lui faudrait un bon ballotin de chocolat pour supporter les incohérences de ce service de la RTM !!! Horaires inappropriés par rapport à ceux du monde du travail, pas de correspondances possibles entre les lignes maritimes, désormais embarquement au Mucem (donc il faut prendre un bus pour rejoindre le métro). Le clou du spectacle consistant à voir la navette arrivant du Vieux Port faire des tours devant le port de la Pointe Rouge dans l’attente de la sortie de la navette des Goudes, car 2 de ces embarcations ne peuvent se croiser dans le port.
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Accordons à M Moraine que les bateaux sont prévus pour diminuer le nombre de voitures touristiques, qui expliquent les pics estivaux et dominicaux.
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Je suis prêt à parier que la circulation ne sera pas moins fluide. Mettre plus de bus pour qu’ils soient tous coincés dans les embouteillages ça ne servirait à rien, alors qu’une voie de bus séparée aurait permis un véritable attrait pour les transports en commun – avec des navettes plus petites puisque les gros bus ont du mal à se croiser avenue de Montredon. Tout le monde semble capable de comprendre cela sauf ceux qui prennent au final les décisions…
Quant à la piste cyclable Avenue Odessa, elle n’est pas séparée de la route et reste un vrai danger avec des voitures garées dessus et de nombreux croisements et rafistolages comme un peu partout dans Marseille, histoire de dire qu’elles existent.
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L’article est malheureusement obsolète dès sa parution: le décret de fermeture saisonnière du boulevard Alexandre Delabre 13008 a été pris le 14 Janvier par Caroline POZMENTIER-SPORTICH, adjointe déléguée à la Sécurité Publique
( édité par le Parc dans sa lettre d’actualités du 8 Mars).
http://www.calanques-parcnational.fr/fr/actualites/fermeture-des-routes-dacces-sormiou-morgiou-et-callelongue-calendrier-2019
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@Richard Mouren,
Votre information appelle des interrogations;
— est-ce que l’arrêté municipal est signé et publié?
— sur quel tronçon du boulevard Alexandre Delabre s’applique-t-il?
— la signalisation routière pour de réglementer cette interdiction sera-t-elle posée sur les routes?
Cordialement
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Regard Neutre
L’arrêté municipal a été signé le 14 Janvier , enregistré par la préfecture le 15 et publié le même jour.
Comme vous pourrez le constater en le lisant en pièce jointe de l’information du Parc National (lien dans mon message), l’arrêté ne parle que du boulevard Alexandre Delabre sans préciser sur quel tronçon ( d’après la carte officielle du site de la Ville de Marseille lien: http://carto.marseille.fr/geoweb/portal.do le boulevard commence aux premières maisons des Goudes et se termine à Callelongue. L’arrêté ne mentionne pas la signalisation qui serait mise en place.
La fermeture de ce tronçon d’itinéraire interdirait l’accès à la route en terre menant au Cap Croisette, au parking en terre au-dessus des Goudes et aux stationnements sur la route au-dessus de Callelongue.
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Bonjour,
Merci pour votre commentaire, en effet chaque année un arrêté municipal est publié pour réglementer la circulation sur les routes vers Callelongue, Sormiou et Morgiou.
Voici celui de l’année dernière, la carte y montre que pour Callelongue cela ne concerne que le bout du boulevard Alexadre Delabre.
http://www.calanques-parcnational.fr/fr/actualites/circulation-sur-les-routes-de-callelongue-sormiou-et-morgiou
Bonne journée
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Avec toutes ces infos, nous sommes allés hier profiter du dernier jour d’ouverture de la route pour aller marcher du côté de Podestat. On avait cru comprendre que la route serait fermée aux Goudes, alors on a cherché la cabane des gardiens de barrière. Et on l’a trouvée comme d’habitude, après le rond point de Callelongue, en bas, au niveau du petit port.
Conclusion : avec les travaux qui sont loin d’être finis, l’afflux de véhicules supplémentaires, et l’absence totale de concertation (D. Reault ne veut plus de voitures en bas des Calanques ! cf La Provence d’hier) les bouchons, la pollution, l’asphyxie ont de beaux jours devant eux.
Petite nouveauté cette année tout de même, il faudra aussi composer avec les trottinettes électriques, et là, nous frôlons le délire complet !
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Un premier pas qui protegera le hameau des goudes et la calanque de callelongue.
Mais donc tout le monde pourra quand même aller en voiture jusqu aux goudes…parking prevu avant le virage ?
Les bouchons au niveau de la madrague montredon seront les memes…
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A Marseille, le ridicule n’a pas de limite … alors que la plupart des grandes Métropoles cherchent à réduire le nombre des automobiles et à valoriser leurs sites naturels, les élus locaux au pouvoir songent à supprimer des pistes cyclables pour faire passer toujours plus de voitures qui iront s’engouffrer dans le cul de sac des Goudes et de Callelongue. C’est assez surrealiste.
Marseille dispose d’un site exceptionnel, les Calanques et l’accés au Calanques ne faudrait-il pas mieux réduire la circulation, favoriser les deux roues, implanter des navettes et des transports en commun plus efficaces etc … Cela semble évident, et pourtant …
C’est comme la piste cyclable qui a fini par être prévu sur la Corniche, avait-elle été prévu dès le début des travaux … j’ai comme un doute. Cela semble pourtant une évidence, la Corniche en vélo et sans risque c’est quand même un minimum pour une ville qui prétend s’ouvrir au tourisme. Hé, le culte de la BM décapotable pour amener sa fiancé ” faire la corniche” date du siècle dernier, juste un peu ringard, dépassé par la balade romantique en vélo, voire même en trotinette …
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