Marseille-Provence 2013 : où est passé le hip-hop ?

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le 23 Juil 2012
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Marseille-Provence 2013 : où est passé le hip-hop ?
Marseille-Provence 2013 : où est passé le hip-hop ?

Marseille-Provence 2013 : où est passé le hip-hop ?

"Centre ville, M.A.R.S, pas besoin de te présenter ma vile. Ça rappe depuis les premières heures, microphone branché à vif, ça rappe dans tous les coins…", chantait la rappeuse Keny Arkana il y a à peine un an. Il faut croire que la capitale européenne de la culture ne regarde pas trop ce qui se passe dans "les coins". C'est du moins l'avis exprimé par Akhenaton du groupe IAM lors d'une interview accordée le 13 juillet dernier au site Infos Marseille.

Le plus célèbre des rappeurs marseillais y dénonce la valorisation d'une culture "branchouille", ciblée vers "2% de la population", le mépris du hip-hop et l'oubli des classes populaires, dans les choix faits pour 2013 et plus généralement dans la politique marseillaise. 

Pour Daniel Hermann, adjoint à la Culture à la mairie de Marseille, il ne faut pas tout mélanger. S'il assure apprécier la culture hip-hop, il affirme : "ce n'est pas parce qu'on appartient à la classe populaire qu'on s'intéresse au hip-hop. Aujourd'hui on écoute beaucoup d'électro." Et d'ajouter :

Il reste à prouver qu'à Marseille on écoute plus de rap que de jazz

Ce que Daniel Hermann ignore peut être, c'est que le comité européen de surveillance et de conseil pour la capitale européenne de la culture 2013 donne plutôt raison à Akhenaton. Dans un rapport de mai 2012, il note la sur-représentation de la culture "haute" ("high culture") et recommande "de trouver un équilibre avec plus d'événements participatifs et divertissants" ("fun").

Du côté de Marseille-Provence 2013, on trouve l'accusation d'Akhenaton illégitime : "Le hip-hop a bien évidemment sa place pour 2013", défend Lylia Abbes, attachée de presse de l'association. Pour valider (ou non) la critique, examinons concrètement où en est le hip-hop pour l'année capitale. Et avant toute chose, au risque d'adopter un ton de dissertation, définissons notre objet. Qu'entend-on par hip-hop ? D'après nos recherches, il s'agit d'un mouvement culturel et artistique apparu à New York au début des années 1970. Il regroupe plusieurs disciplines : le rap, le DJ, le break dance (danse acrobatique), le graffiti et le beatbox (imitations vocales de percussions).

2013, quelle programmation hip-hop ?

Précisant qu'il faut attendre octobre pour une version définitive, Lylia Abbes nous présente le programme. Effectivement, en cherchant bien, on y trouve un peu de hip-hop, ou des choses qui s'y apparentent. Tout d'abord, il y a un peu de rap dans l'édition 2013 du Babel Med Music. Le festival de musique du monde présente cinq créations originales du projet Watt !, un programme de rencontre et de création entre des artistes originaires des capitales emblématiques du rap (dont Marseille fait partie !). Également du rap, ou plutôt du rap/slam, au Grand théâtre de Provence d'Aix, avec un spectacle d'Abd al Malik en hommage à Albert Camus. 

D'après l'attachée de presse, le festival This is (not) music, créé à l'occasion de l'année capitale de la culture, donne une grande place au hip-hop. Ce qui est étonnant est que la présentation de l'événement n'y fait jamais référence : "nouvelles cultures urbaines", "art contemporain", "musiques actuelles", "street-art", … Sont-ce des euphémismes pour ne pas dire rap, hip-hop ou graf ? Le hip-hop de la campagne et le vieux hip-hop en seraient-ils bannis ? 

Parmi les événements hip-hop qui s'assument : un concert de rap gratuit dans le centre d'Aix-en-Provence le 22 juin, et surtout la finale du tremplin national Buzz Booster le 27 avril à l'espace Julien, grâce à l'initiative de l'Affranchi. "À terme on aimerait que la finale de ce tremplin s'installe tous les ans à Marseille", explique Miloud Arab-Tani, directeur de la salle de concert. 

"Pas besoin d'être la capitale de la culture"

Du côté des artistes, Akhenaton n'est pas le seul a exprimer sa déception. Bien qu'il avoue regarder l'événement "de loin", Alonzo (Psy 4 de la rime) affirme : "Pas besoin d'être la capitale de la culture pour faire ça. Marseille 2013 devrait favoriser toute la population et donc tout le monde devrait se sentir concerné, ce n'est pas le cas." Imhotep (IAM) se dit ​" très déçu" et avec lui "la plupart des acteurs marseillais de cette culture" car "il n'y aura pas plus d'événement hip-hop en 2013 qu'il n'y en a eu avant (et sans doute après !)".

Moins connu que ses confrères pré-cités, le rappeur MOH n'a pas la langue dans sa poche. D'après lui,

Tout ça c'est pas du hip-hop !

Et d'ajouter : "Si on dit culture à Marseille, on est obligé de dire hip-hop, tout le monde écoute du hip-hop ici, c'est ce qui rassemble le plus de monde"

Tous se retrouvent sur une même idée : il n'est pas normal qu'une ville comme Marseille n'ait ni festivals, ni lieux pérennes dédiés au hip-hop. "Si on a pu qualifier Marseille de ville hip-hop, c'est uniquement vu de loin, de l'étranger et par rapport au succès d'IAM ! Sur le terrain en réalité, il n'y a qu'un seul petit lieu dédié au hip-hop : c'est L'Affranchi ! Et si l'Affranchi tient depuis des années, ce n'est pas vraiment grâce aux soutiens institutionnels mais plutôt au courage et à la ténacité de Miloud et son équipe !", affirme Imhotep. Pour MOH, si "Marseille est une ville de hip-hop où ça rappe à droite, à gauche et avec presque rien", il est difficile de trouver de l'aide aussi bien auprès des institutions, que des artistes  : "On a produit et enregistré notre album en autodidacte. C'est une fierté, mais pas un choix, on a demandé de l'aide mais on nous a toujours fermé la porte".

Là encore MOH exprime un point de vue différent : "À Marseille ça rappe à droite, à gauche et avec peu de moyens. Mais la nouvelle génération est facilement découragée à cause de ceux qui sont au pouvoir : les hommes politiques, mais aussi les grandes stars qui ne veulent pas partager."

Là encore MOH exprime un point de vue différent : "À Marseille ça rappe à droite, à gauche et avec peu de moyens. Mais la nouvelle génération est facilement découragée à cause de ceux qui sont au pouvoir : les hommes politiques, mais aussi les grandes stars qui ne veulent pas partager."

En collaboration avec IAM, l'équipe de l'Affranchi avait profité de l'événement capitale européenne de la culture pour monter un projet de lieu pouvant accueillir des ateliers de chant, d'écriture, de DJing et de danse, des résidences d'artistes, des cours, des battles, des expositions de grafs et des spectacles. "Trop cher", commente Daniel Hermann, adjoint à la culture à la mairie de Marseille, "la ville a engagé trop d'argent dans les musées, mais ça ne veut pas dire que ça ne sera jamais fait." 

Pour Imhotep, la création d'un festival à l'occasion de 2013 "aurait été un minimum". "Il y a de quoi faire niveau hip-hop à Marseille, notamment avec l'Affranchi", rétorque Lylia Abbes. Elle ajoute : "C'est vrai qu'il n'existe pas de festival et que nous n'en créerons pas. Mais ce n'est de toute façon pas de notre compétence, nous ne faisons que labelliser et soutenir ce qui existe déjà."

Manque de dialogues

"Les personnels politiques marseillais n’ont jamais su se mettre au diapason de la population. Il n’est pas normal que la culture rap marseillaise, mondialement connue, ne soit pas mieux accueillie, qu’elle n’ait pas de salle, de festival. C’est la ville française qui a les écarts de population entre riches et pauvres les plus importants, donc ce n’est pas simple. La politique culturelle devrait essayer de répondre à toutes ces populations. La Criée et l’Opéra c’est bien mais il manque une politique un peu ambitieuse défendant la création. Ce qui manque est un affichage et des priorités claires : nous sommes la ville du rap et du cirque et pas simplement de l’OM.", déclarait déjà en 2011 Boris Grésillon, maître de conférence à l'université Aix-Marseille et auteur de Un Enjeu "capitale", Marseille-Provence 2013, au journal Le Ravi.

Lassé par ce décalage entre politiques et population, Akhenaton s'est prononcé pour "une rénovation totale de la classe politique marseillaise." "D'accord à 200% avec Akhenaton", commente Imhotep. Il ajoute : 

Surtout à Marseille où le hip-hop a toujours été relégué en sous-culture de noirs, d'arabes et surtout de pauvres ! Et j'irais même plus loin : la volonté politique n'est pas d'oublier les classes populaires, mais de les maintenir dans des ghettos à l'abandon et de leur refuser l'accès à la parole publique et à la représentation !​

Quand on lui expose ces considérations, Daniel Hermann, agacé, rétorque :

Akhenaton n'a qu'à se présenter aux prochaines élections.

Il explique : "Quand je suis entré en fonction personne n'est venu me voir. J'ai rencontré Akhenaton mais c'est moi qui ai pris rendez-vous. Là les financements sont terminés pour 2013, c'est trop tard, on verra pour la prochaine mandature. Je compte bien le rencontrer de nouveau."

Là encore, MOH ajoute un grain sel original. S'il se dit d'accord avec Akhenation, il ne met pas tout sur le dos des politiques :

IAM c'est génial mais c'est du passé. À Marseille on ne voit que les vieux, ou ceux qui font du commercial. C'est à Paris que tout se passe. Il faut que les anciens tendent la main et laissent la place à la nouvelle génération. 

MP2013, pas assez underground

Et si la défiance vis à vis des institutions venait des artistes ? Après tout le hip-hop, contre-culture aux origines contestataires, a-t-il vocation à intégrer des projets aussi institutionnels que MP2013 ? Sur ce point nos interlocuteurs répondent "oui" de manière unanime. "On est loin des années 1990", explique Alonzo, "​le hip-hop est super ouvert, maintenant on écoute du rap en famille. Ça s'est modernisé et il faut que ce pays l'accepte." De son côté Miloud Arab-Tani n'a que faire de savoir si l'organisation est underground ou pas, du moment qu'il y a des concerts : "J'ai été sollicité par le Off et ça m'intéresse de travailler avec eux, autant qu'avec le In. Je ne participe pas à cette gueguerre là." 

D'après Imhotep, le refus d'intégrer le hip-hop dans les institutions vient clairement de ces dernières et non des artistes. "La culture hip-hop s'intègre dans des événements institutionnels à Paris (Paris-Hip-Hop), à Lyon (Street-Days), dans toutes les grandes villes d'Europe et du monde aussi ! À Marseille, non ! Aux USA, le mouvement hip-hop est considéré comme le courant culturel majeur de la fin du 20e siècle et début du 21e : c'est le 1er sujet d'étude universitaire en "Cultural studies" et même en sociologie ! En France, nos cours de musique se font toujours à la flûte à bec !"

​Le hip-hop, un rôle social 

Alonzo considère que le hip-hop peut aussi être un vecteur de paix sociale : "Avec les tensions qu'il y a en ce moment, il faudrait que les jeunes participent au monde culturel, notamment avec le hip-hop. Ça leur permettrait de ne pas s'ennuyer car on sait que quand les jeunes s'ennuient, il leur passe des trucs bizarres par la tête."

De son côté, ​MOH est très fier de raconter son action en faveur de la nouvelle génération : "J'organise des sessions hip-hop, je prends un jeune de chaque quartier et je les fais rapper ensemble. Je fais rapper ensemble des enfants du 8e et du 15e. Vous voyez un peu la différence ? Et ça se passe très bien !" Finalement, c'est Daniel Hermann qui a raison : Akhenaton, Imhotep, Alonzo et MOH devraient sérieusement envisager la marie de Marseille en 2014. 

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Commentaires

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  1. zenon zenon

    pas un mot sur le festival Marsatac ?
    étrange

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  2. Charlotte Ayache Charlotte Ayache

    Bien vu ! C’est un exemple de plus : http://www.leravi.org/spip.php?article1268
    À ce sujet je ne peux résister à l’envie de caser une dernière petite citation de m. Hermann : “On ne peut pas créer de lieu dédié au hip-hop car la marie n’a pas de locaux qu’elle gère directement. Regardez le mal qu’on a à trouver un endroit pour le festival Marsatac. Et puis le problème ce n’est pas seulement de créer des lieux, c’est surtout de les faire fonctionner”.

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  3. TV AGE TV AGE

    Bluzet avait monté un projet (à Aix) avec IAM. Il me semble que ca a coulé because des pharaons un brin casse-tête. Cet élément me semble tempérer certaines jérémiades. A creuser…

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  4. IMHOTEP IMHOTEP

    Un petit commentaire sur les déclarations de M Hermann : Le projet de lieu dédié au Hip-Hop était trop cher ? La ville a mis trop d’argent dans les musées ? Tout est dit : Il n’y aura jamais de lieu Hip-Hop à Marseille parce qu’on a tout mis dans les musées ! A Marseille on préfère la culture morte à la culture vivante ! Quand à la suggestion qui nous est faite de nous présenter aux municipales , soyons sérieux : Nous faisons un métier qui nous passionne et qui nous autorise une liberté de ton et un franc-parler inédit chez les hommes politiques marseillais ( A de rares exceptions prêt , Karim Zeribi entre autre ) De mon côté , je ne me risquerais pas à suggérer à M Hermann de se mettre à rapper …

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  5. IMHOTEP IMHOTEP

    Et un mot pour MOH : A une époque , on a tendu la main à la FF , à 3ème oeil , aux Psy4 … Mais on est pas des papa noêl et on travaille pas dans les maisons de disque ! C’est le talent qui fera la différence ! Pour ce qui est de nous reléguer dans le passé , quand tu auras fait une carrière de 22 ans et que tu joueras devant des publics de 50 000 personnes , on en reparlera …

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  6. zam zam

    Msg pour Imhotep au sujet de MOH .
    Pourquoi te sent tu attaque nous ne t’avons rien demande , donc pas besoin de te justifier. IAM ce n’est papa noel ok mais juste un truc MOH ce n’est pas votre generation donc pour quoi te sent tu visé?
    Vous avez fait le boulout avec les 3 groupes et est ce qu’il y a eu un relais ? Regarde de tes propre yeux et fait un constat. Et biensur on en reparlera quand il aura fait 20 ans de carierer et des salle de chez pas combien personne pas de souci car on fera le boulot pour arriver a ce stade . Et au pire des cas on fera passe le relais et la on montre deja notre difference . Regarde paris pour quoi on voit plein de nouvel generation meme des fatiguès mais il les font sortir, ils n’ont pas peur de mettere en avant d’autre artiste . Je pense a marseille c’est ca l’inquietude de chacun parceque je pense que si le probleme serai autre chose carre rouge ou puissance nord serai aussi des tete d’affiche de notre ville. Il faut arrete de se mentir oui on est pas des maison disques c’est le talent qui parle mais chacun peut dire un mot aux maison disque il y a un tel ou un tel qui se bouge et que c’est du bon et cela ne coute rien a faire. Toute facon c’est un disocur de sourd depuis les Psy il y a plus rien et pourtant il y a des talents en tous cas autant que la capitale . On respect IAM car c’est un pilier du rap FR. Mais je vous le dit et je le repete il y a du boulot a faire dans notre ville.

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  7. Edmond Dantesz Edmond Dantesz

    Le problème de la sous-représentation du Hip Hop lors de Marseille 2013 n’est que l’arbre qui cache la forêt dans cette belle ville de Marseille… Mais elle n’est pas forcément que du fait des dirigeants de la Ville qui quelquefois ont fait preuve de bien plus de bonne foi que certains artistes…

    L’adage “Nul prophète en son pays” ne s’applique pas mieux qu’à Marseille, ayant moi-même été un fervent activiste tout au long des années 90, j’ai – en dehors de concerts dans toute l’Europe – participé à de nombreuses conférences au sujet du hip hop marseillais sur un plan culturel mais pas forcément du côté de Marseille..

    Mais là n’est pas la question en réalité, surtout du côté des artistes, qui outre la perception de Marseille 2013 envisagée soit comme une aubaine financière ou soit comme un tapis rouge pour leur carrière, devraient à mon sens tout comme les intervenants de Marseille 2013 se poser les deux questions suivantes :

    – Les vrais enjeux en 2013 pour Marseille ne seraient-ils pas plus que Marseille en profite pour se doter de vrais services publics uniformes et équitablement répartis sur toute la ville pour justement casser cette discrimination dont souffre les quartiers dont on semble parler ici ? Pour exemple, des vrais transports en commun (outre les bus à rallonge de consolation) desservant notamment les quartiers isolés du XIVe au XVIe pourraient y ramener de l’activité économique, du brassage, de la richesse.. pour que justement, bien mieux que d’avoir une ouverture scénique, les jeunes à qui “passe des trucs bizarres par la tête” puisse avoir une formation, des vrais boulots ?! On ne peut pas – comme on l’a fait dans les années 90 se plaindre pendant des années de l’instrumentalisation du Hip Hop pour aujourd’hui demander de son propre chef à retomber dans ces mêmes travers ? Cela relève du syndrome de Stockholm…

    – Le Hip Hop n’est-il pas une culture qui JUSTEMENT ne s’insère pas dans les institutions ?

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  8. BadJimmyRukus BadJimmyRukus

    “pas un mot sur le festival Marsatac ?
    étrange” ahahah j en ai parlé mais je crois que mon comm n es pas passé… la flemme de recommencer

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  9. Anonyme Anonyme

    Le problème de Marseille vient aussi du fait que les artistes ne sont pas unis : Si MP2013 n’a rien fait pour le hip-hop et les styles qui en découlent, rien n’a été fait non plus pour le rock, lemétal etc…
    Et malgré ça aucune action collective n’est née pour contrecarer celà ! Tant que chacun tentera de tirer la couverture à lui rien ne bougera !!!

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