Un arrêté de péril va déloger des familles roms accueillies sur un terrain depuis cinq ans
Depuis 2014, des Roms vivaient à l'abri des regards sur un terrain privé situé à la Pomme, avec l'assentiment du propriétaire. Or, en janvier, un arrêté de péril frappe l'ensemble de la parcelle du fait de l'état de l'ancienne bastide et du mur d'enceinte. L'arrêté fait suite à un signalement du voisinage, qui pourrait bien causer l'évacuation des lieux.
Le propriétaire Louis Alessandrini en conversation avec Ramona Lakatouche.
Rabha Attaf
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Encore un exemple scandaleux de l’indignité des élus de Marseille qui sont incapables de proposer un logement décent a proximité (pour les enfants scolarisés) et qui veulent faciliter l’action des promoteurs qui pour récupérer le terrain et faire des profits.
Hommage au propriétaire humaniste Louis Alessandrini qui contraste avec ces élus et promoteurs véreux.
Se connecter pour écrire un commentaire.
“Ce monsieur est très humaniste et on était dans une impasse. Alors, après les effondrements de la rue d’Aubagne, on préfère maintenant prendre les devants.” Toute la municipalité est résumée dans cette citation.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Si le propriétaire ne veut ni vendre, ni faire les travaux, il doit sécuriser et tout raser… et pourrait pousser l’humanisme jusqu’à proposer un bail gratuit aux occupants, non ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
Belle reponse et surtoit bonne idée !
Se connecter pour écrire un commentaire.
Encore un espace intéressant pour les promoteurs immobiliers … et encore un argument pour chasser les Roms même sur un espace privé. Spéculation contre gratuité humaniste, eh oui tel est notre réalité présente. Dans son souci de protection de ses habitants, ici de ces occupants de terrains, la mairie serait bien inspirée et plus crédible si elle avait une autre politique du logement, des logements accessibles aux plus bas revenus, au lieu de jeter à la rue ceux qui les possèdent.
La trêve hivernale va bientôt prendre fin… est-ce que cet arrêté d’expulsion en est le prologue ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
Cet arrété municipal ne révèle -t-il pas ce qu’on appelle un détournement de procédure en droit administratif ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
“Ce n’est pas la première fois que l’on utilise ce procédé pour expulser des Roms”, s’exclame Philippe Dieudonné, militant associatif qui connaît bien ce genre d’affaires. “Il y a quelques années, les familles Roms qui occupaient le terrain vague de l’église Saint Martin d’Arenc furent jetées à la rue sous prétexte de mise en péril”.
Je tiens à vous rassurer, ce camp a été hébergé (75 personnes ) place Pol Lapeyre, anniversaire 7 ans ce 21 février !
Les voisins immédiat dont je fais parti en ont souffert et en souffre toujours!
Vous n’imaginez pas les nuisances occasionnées par un camp !
Tout le monde a droit à un toit, bien sûr, mais pensez au voisinage !!!!
Se connecter pour écrire un commentaire.
Puisque vous semblez bien connaitre le sujet, vous devriez nous rassurer également sur le second point d’inquiétude : Cette église St Martin, faisant l’objet il y a 7 ans donc, d’un arrêté de mise en péril, a bien au moins fait l’objet des travaux nécessaires à sa mise en sécurité, après l’expulsion des roms ? La ville, L’ARS, le propriétaire s’en sont bien occupés hein?
Se connecter pour écrire un commentaire.
On comprend pas très bien là. Au 4 rue bel air (6ème), l’arrête date de juin 2017 et un appartement est encore occupé à ce jour! – Au 7 rue de Versailles, un arrêété de mise en péril par la mairie dès avril 2014, faisant suite à un premier signalement en 2012, puis plus tard, une visite des agents communaux en 2017 (des délais “anormalement longs selon l’ARS.) Julien Ruas assurant de la mobilisation de ses services en 2015, pour au “final” un arrêté de la préfète à l’égalité des chances ça ne s’invente pas, en mars 2018, et toujours trois appartement occupés à ce jour!!! (Cf l’article du 25/02 “A Marseille les arrêtés ne mettent pas fin à l’insalubrité”.
Et là, pour des qui vivent dans un parc, hors les murs donc, un arrêté du 28 janvier aboutirai incessamment sous peu à l’expulsion générale dès fin février!
Mm la Préfète à l’égalité des chances va devoir se fendre d’un bel exercice de pédagogie, pour se conserver une once de crédibilité dans la carte de visite (ce qui tout ou tard fini par atteindre l’estime de soi, l’identité…). Vous me direz, quand on lit des choses comme “M Julien Ruas adjoint à la prévention des risques”, on finit par être blindé, par ne plus faire attention à rien. Orwell devrait bien se tenir, ou revenir s’enrichir un peu le vocabulaire, sont devenus follement créatifs.
Faudra pas s’étonner pour la suite si les gens deviennent follement désorientés, si des irruptions sociales adviennent, si des capuches grises viennent occuper le rond point du Prado au prochain J.O.
Quant au zigue Coulet, adjoint à la sécurité du secteur, il les dépasse tous : ” Des voisins nous ont alerté pour signaler des nuisances… le bruit des enfants… Ce monsieur est très humaniste et on était dans l’impasse”.
ça fait quand même genre : “l’humanisme, il y a des colloques pour ça”, dans la veine de “La tolérance, il y a des maisons pour ça!” L’humanisme vécu comme une impasse.
Forcément quand des gens comme Gaudin, fructus, ruas boyer … rencontrent un humaniste, qui plus est “très humaniste”, ça leur en bouche un coin, ça nous les stupéfie, on s’approche de l’abominable yéti des neiges et de tintin au Tibet là.
La greffe de l’opus dei tendance canebière sur le defferrisme se confirme comme très prometteuse! Ils sont dans un telle ignorance du simple humanisme, qu’ils en ont perdu leur simple humanité. Ce sera leur enfer (“laissez moi sortir de l’impasse d’aubagne”)
Se connecter pour écrire un commentaire.