Yvon Berland officiellement président d'Aix-Marseille université
La fusion des trois universités d’Aix-Marseille était officielle depuis le 1er janvier. L’ensemble a désormais un chef, Yvon Berland. L’ancien président de l’université de la Méditerranée (Aix-Marseille II) a recueilli seize des vingt-deux voix du conseil d’administration issu des élections générales de décembre contre six à Michel Provansal (candidat présenté par la FSU). Ce dernier n’aura enregistré dans cette assemblée que deux soutiens outre les trois votes de son syndicat : celui des étudiants de l’Unef (2 sièges) et des personnels techniques CGT (1 siège).
Cette victoire concrétise une démarche entamée en 2004 par Yvon Berland et les ex présidents d’Aix-Marseille I et III, Jean-Paul Caverni et Marc Pena, tous deux élus sur la liste Berland au conseil d’administration. Elle s’inscrit dans le cadre de la loi dite « LRU » sur l’autonomie des universités et fait d’Aix-Marseillle Université la plus importante de France en nombre d’étudiants (70 000).
Le président, que vous pourrez entendre en vidéo demain sur Marsactu, s’est félicité d’une clarification de l’offre de formation et de recherche. A ses yeux, cette fusion doit faciliter la visibilité internationale de l’enseignement supérieur provençal et notamment permettre d’améliorer le rang de l’université dans le fameux mais décrié classement de Shangaï.
Au-delà de cette déclaration de principes, bien des écueils se dressent devant ce nouveau mastodonte de l’enseignement supérieur. Dès février, l’université, recalée au premier tour, saura si elle fera partie des dix universités d’excellence retenues dans le cadre du projet Idex. Il faudra aussi gérer un budget global de 650 millions d’euros et rassurer les personnels et étudiants que cette restructuration inquiète. De la réponse à ces questions (entre autres) dépendra la réussite d’un des premiers grands projets métropolitains. Ce sont ces enjeux que nous tenterons d’éclaircir demain sur Marsactu.
La biographie d’Yvon Berland sur Educpros.fr
Commentaires
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Mr Berland est un très habile négociateur qui sait jouer de tous les réseaux et se montre servile pour ceux qui lui permettent d’être roi. Pour autant son souci est-il vraiment l’avenir et la grandeur de l’université ou ses propres interets? Regardez du côté de l’ecole de journalisme de Marseille (ejcm): l’école est au plus mal, et la manière dont les trois derniers directeurs ont été nommés n’y est pas étrangère. Pendant ce temps la, l’école de pape DIOUF fait des merveilles! Et Berland s’en moque totalement. Vive le privé!
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Chapeau bas: Pour une fois que dans notre territoire métropolitain trois hommes responsables de trois institutions souvent rivales se sont associés pour construire ensemble un système cohérent et de qualité, lisible pour les étudiants, avec une gouvernance unique qui permet d’avancer, on ne va pas bouder sur le choix du premier Président; On se prend à rêver que nos présidents d’intercommunalités du département attrapent le virus et cessent de nous jouer clochemerle tous les matins,au détriment de la vie quotidienne de tous les bucorhodaniens: qu’ils organisent enfin le territoire métropolitain sur les mêmes principes: fin des gâchis, redondances et concurrences locales entre voisins, création d’un centre de décision unique avec les moyens financiers adéquats pour les grands sujets comme l’emploi les transports en communs le logement sans déposséder les maires des prérogatives de gestion de proximité…
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Dans les règles? Il y aurait beaucoup à dire! Tout le monde connaissait le nom de l’actuel directeur avant même la réunion du CA. Il a été élu avec l’ensemble des voix des “extérieurs” et l’abstention de tous les profs et atos. Bizarre non? Comme si les jeux avaient été soigneusement préparés. Pas d’aigreur, beaucoup de tristesse de voir une école sombrer quand la profession va si mal. Et je signe de mon nom, moi.
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