Les parkings des Puces entre abandon public, économie souterraine et future rénovation urbaine
Les parkings des Puces entre abandon public, économie souterraine et future rénovation urbaine
Si les autorités, ou les élus locaux, veulent les joindre, leur numéro est sur le pare-brise des quelques 300 véhicules garés sur le parking. A deux pas du marché aux Puces, le parking de la rue de Lyon (15e), officiellement 124 places mais barrière levée au tout venant et abords non nettoyés, est en effet depuis des mois investi par des vendeurs de voiture d’occasion. Occupation illégale, cela va sans dire.
« Cela dure depuis que je suis maire, et même avant… J’avais déjà interpellé la communauté urbaine parce que je trouvais cela inadmissible. On a regardé avec les services pour essayer plusieurs solutions, notamment que Vinci le reprenne, mais il n’en veulent plus », nous explique Samia Ghali, maire socialiste du 15/16 et vice-présidente de MPM. Sur place, un vendeur nous raconte le « marché du pauvre » :
Vinci, MPM, forces de l’ordre : la chaîne de l’abandon
Mais avant de les fustiger, comme l’a été la bande de jeunes qui faisait tourner le parc Jules Guesde à 5 euros tarif unique, attardons nous sur les autres acteurs. Car, comme à la porte d’Aix – et à l’autre parking des Puces, boulevard Oddo (70 places) à quelques mètres de la rue de Lyon – on remarque avant tout que l’exploitant Vinci Park est aux abonnés absents. A tel point que les deux parkings des Puces n’apparaissent plus sur les synthèses des rapports annuels 2008 et 2009.
Ce n’est donc pas un mais trois parkings, sur les treize que lui a confié en juillet 2007 Marseille Provence Métropole (MPM) via une délégation de service public (DSP), que le groupe avait déserté (celui de la porte d’Aix devrait rouvrir le 29 août). Et derrière l’abandon du délégataire, il y a le délégant, MPM. « Il ne faut pas croire que l’on est restés les bras croisés sur notre chaise », assure-t-on du côté de la collectivité (Vinci lui n’a pour l’instant pas donné suite à notre demande d’entretien), où l’on indique que plusieurs plaintes ont été déposées.
Car si le délégataire n’est pas exempt d’obligations, notamment en terme de sécurisation des lieux, « il y a des actes qui relèvent des forces de l’ordre » et l’aide de la fourrière aurait été également bienvenue. Sans suite, les autorités ayant plus urgent à traiter vu les moyens dont elles disposent, fait-on comprendre. « On se focalise sur le parking, mais c’est un problème plus général », dans tout le secteur du marché aux Puces, conclut-on à MPM. D’ailleurs, les vendeurs de voitures d’occasion trustent aussi de nombreuses places de stationnement dans les rues adjacentes…
Disparition programmée
Aujourd’hui, un retour des lieux à leur vocation initiale est clairement écarté pour Gérard Chenoz, vice-président UMP de la communauté urbaine chargé du dossier. Ce qui veut dire que dans le 15e arrondissement de Marseille en 2011 il n’est pas possible de faire respecter un parking public ? « Il n’y a pas de besoin », renvoie-t-il, car « les gens ne veulent pas payer le stationnement ». Sans toutefois citer d’étude de marché ni même de chiffres de fréquentation avant que le parking n’en soit plus vraiment un… L’élu évoque ensuite les moyens qu’il faudrait déployer pour sécuriser les lieux, mais aussi faire respecter les règles du stationnement aux alentours. Et vu le scénario passé, MPM ne semble pas prête à refaire un tour…
D’ailleurs, MPM a discrètement exonéré Vinci depuis juillet 2008 du paiement de la redevance qu’il doit lui verser pour Lyon et Oddo. De fait, ne restent plus en exploitation les parkings des plages, et le plus rentable, le parking Providence de Belsunce. Gageons que le géant n’a pas plombé ses bénéfices en se retrouvant déchargé des Puces… Sans pour l’instant amener à une révision de la DSP. Ce sera chose faite au prochain conseil communautaire, en octobre, annonce Gérard Chenoz.
Mais sans aucun autre changement ni forme d’indemnisation pour ce service public non rendu pendant près de trois ans. Plutôt étonnant quand on sait qu’une DSP est en général basée sur un « équilibre économique » dont toute modification appelle à une réévaluation des conditions du contrat. Les grands groupes, comme Veolia avec la desserte du Frioul s’y connaissent en la matière. « Cela modifierait l’équilibre s’il y avait une perte d’un côté comme de l’autre », répond Gérard Chenoz. Mais comme le parking n’a jamais été réellement exploité, « c’est neutre », justifie-t-il. Sauf que, même si c’est resté du domaine de la théorie, il devait forcément y avoir un équilibre lors de la conclusion de la DSP, et il comprenait les Puces…
« Officialiser » le marché du pauvre ?
Quoi qu’il en soit, les élus s’apprêtent donc à l’acter : les parkings des Puces vont « disparaître ». Et après ? Du côté du courtier que nous avons rencontré, on sait que la situation est précaire, et on rêve d’une officialisation, ou à tout le moins on cherche à savoir ce qui va bien pouvoir advenir du parc Lyon :
Solution exclue pour Samia Ghali. Mais n’est-on pas là en train de couper les ailes d’une activité économique, certes pour l’instant informelle mais dans un arrondissement où le taux de chômage était de 26,8% en 2008 ? « Les activités économiques qui sont dues à une appropriation du bien public n’en sont pas. Il faut arrêter avec ça. Pourquoi ne seraient-ils pas punis, alors que le monsieur qui va aux Puces et se gare mal va prendre un PV ? », rétorque-t-elle, qualifiant les vendeurs de « voyous ».
« Ce qui est dommage c’est que cela répond à un besoin social », note toutefois Maurad Goual – adjoint UMP démissionnaire dans le 9/10 et rallié à Dominique de Villepin – qui suit le dossier. Lui aussi avait dans l’idée de « le rendre officiel ». L’idée qui tiens la corde serait en effet un « bail précaire » attribué par la ville de Marseille, propriétaire du terrain, à Renault dont la concession domine les lieux, pour « stocker des voitures », explique Samia Ghali. A charge pour le constructeur, on imagine, de se débrouiller avec les forces de l’ordre pour le faire respecter…
Nassim lui est amer :
En attendant Euromed II
Mais ce parking, déclaré « ingérable » par Gérard Chenoz, est surtout,
explique-t-il, destiné à être aménagé par Euroméditerranée d’ici quelques années. Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ? Ou au minimum une perspective qui arrange bien MPM ? Une chose est sûre : la rénovation urbaine passera par là et les courtiers n’en font pas partie.
Du côté d’Euroméditerranée on se borne à confirmer que dans ses plans le terrain « fait partie de l’ensemble du marché aux Puces, qui est inclus dans l’ilôt XXL », où est notamment prévu un équipement de grande envergure. Pour le reste, la transformation s’inscrit « dans le moyen/long terme » et « même François Leclercq (lauréat du concours d’urbanisme pour l’extension d’Euroméditerranée, ndlr) ne pourrait pas [nous] dire ce qu’il en sera précisément ».
Actualisation le 16 novembre : le parking a été évacué par la police à la demande de la communauté urbaine, avec le concours de la fourrière. Il « va désormais être sécurisé, avec des blocs de béton pour en interdire l’accès et un dispositif de surveillance », précise La Provence du 15 novembre. Autrement dit muré en attendant que Renault prenne la relève, ce qui devrait être formalisé le 9 décembre lors du prochain conseil communautaire.
Commentaires
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bien joué marsactu. je le savais, mais je devais être le seul ou pas loin !
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Article courageux qui dénonce une situation intolérable.Ce parking est aux mains d’une poignée de délinquants très agressifs qui vendent et échangent en particulier des véhicules en plein jour.Hormis la courageuse S.GHALI tout le monde ferme les yeux. Et que fait JC.GAUDIN lui qui voit N.SARKOZY une fois par semaine?
Il est vrai qu’il n’habite quasiment plus Marseille!
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Ou on découvre qu’on supprime la facturation d’un parking puis le parking lui même pour l’unique raison que les gens ne veulent pas payer.
Nos élus ont be belles excuses à la con. Parce qu’ils croient que les gens payent les parkings, les impôts, les amendes, les taxes, les loyers, les factures et autres de gaieté de coeur ???
Par ailleurs, on livre l’espace publics a des voleurs et on trouve cela normal. Et pourquoi payer les parc-mètres ou les terrasses des cafetiers ou les avancées de vitrines sur les rues ???
Enfin, MPM et donc les contribuables perdent combien dans cette affaire ??
Ils sont vraiment nuls nos élus.
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Un lieu qui dès à présent pourrait avoir une viabilité économique si elle était reconnu et qui pourtant … est politiquement et publiquement abandonné, laissé pour compte, stigmatisé et finit par tomber en quenouille jusqu’à sa paupérisation extrême… et ce, à l’avantage des intérêts d’Euromède et de ses futurs projets d’extension plus ou moins lointain … Apparament plutôt lointain …
C’est toujours aussi propre, la politique à Marseille … d’une Samia Ghali à un Chenoz, bonnet blanc et blanc bonnet !
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ça devient parking’actu le journalisme a marseille en ce moment!
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Je suggère que quelques taxis et automobilistes se regroupent pour privatiser le rond-point du Prado et en faire une zone autonome. Ils pourraient imprimer leur propre devise et lever des impôts. Si la masse critique de 30 personnes est atteinte, les autorités locales devraient se rendre à l’évidence et laisser faire.
Ou j’ai manqué un épisode ?
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Je suis d accord avec Lougarou: Madame Ghali a raison et elle a eu le courage de dire les choses. Cette situation est scansaleuse: les gens qui vont faire leur courses ou qui habitent le quartier ne peuvent pas se garer parce que quelqu un a decider de squatter le parking public pour faire de l argent. Comment est ce possible dans un pays de droit qu on puisse s aproprier le domaine public aux vues de tout le monde, y faire un commerce non declare sans que personne ne bouge? Cela fait des annees que cela dure. Que fait MPM qui gere ce parking? Que fait Monsieur Caselli? Ca suffit les beaux discours. On veut de actes.
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Cette situation est surréaliste. Il n y a qu a Marseille qu on peut voir cela! Un parking appartenant à mpm géré par Vinci qui est laissé à l abandon. Ghali a le courage de dire les choses telles qu elles sont. Des voyous se sont appropriés un espace et personne ne fait rien.
Casanovette, tu intellectualises trop les choses. C est d’ailleurs le problème de beaucoup de politiques! Il faut souvent être plus concret. Et sur ce problème de parking les choses sont claires. Les pouvoirs publics en l’occurrence mpm et le préfet de police ne font RIEN!
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Être concret, c’est aussi donner des budgets aux service de l’Etat comme renouveler les post de fonctionnaire qui partent à la retraite pour assurer une réponse de qualité aux besoins de la société : ce qui contribue aussi à éradique chômage et pauvreté … plus sur moyen de sécuriser une ville. Occupons nous des causes plutôt que des conséquences ! Occupons nous de prévenir plutôt que de guérir ! C’est ça, Madame Yvettedu13, être concret !
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Casanovette, je suis d accoord avec vous: si l occupation de l espace publique est illegal, ce n est pas mieux aux catalans qu au marche aux puces. Le maire du secteur devrait faire comme Madame Ghali: les dennocer et essayer de les faire partir! Y en a mare de tout accepter et de s ecraser. Mais vous ne pouvez pas dire tout et son contraire: dire que c est inadmissible et critiquer ceux qui essaient de remettre de l ordre.
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Pour mémoire article Extrait de Bakchich-info….Le héros de l’histoire Qui suit ne dort pas aux Baumettes mais en Suisse …..dans sa belle propriété
Zacharias, veni, vidi, Vinci
CASH-CASH / jeudi 25 mars 2010 par LUCIE DELAPORTE
P Vinci, s’explique devant la justice sur ses rémunérations et le pactole encaissé lors de son départ.
L’ancien PDG de Vinci Antoine Zacharias comparaît les 25 et 26 mars devant la 15e chambre du tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre pour “abus de biens sociaux”. En cause, les conditions opaques de sa rémunération record lors de son départ du groupe en juin 2006.
Le rapport de synthèse de la brigade financière, que s’est procuré Bakchich, n’y va pas de main-morte et rappelle que le brave homme s’est allègrement servi.
Pour se goinfrer, Zacharias a d’abord évincé « les membres du comité des rémunérations ayant refusé le déplafonnement de sa rémunération. » Traduction : le boss de Vinci a éjecté les opposants qui refusaient que le cupide patron touche « au titre de l’année 2004, 3 307 837 euros et au cours de l’année 2005 , 4 290 265 euros ». En les remplaçant, comme le stipule le rapport, par des bonshommes moins regardants, pour palper le séduisant butin.
zacharias a également veillé à ce que ses conditions de départ soient confortables, toujours « grâce à la variabilité et au déplafonnement de sa rémunération annuelle ». En prenant pour base de calcul le salaire perçu en 2005, « son indemnité de départ perçue en 2006 » a atteint « la somme de 12 870 795 euros ».
D’autant qu’à ces jolies sommes s’ajoute l’attribution d’un paquet de stock-options : « 290 000 au titre de l’exercice 2004, 894 000 au titre de 2005 et, au titre de l’exercice 2006, 700 000 stock-options ». Et le rapport policier de préciser que la part de Zacharias dans le plan annuel de stock-options de Vinci est allée croissante sur ces trois années, de 18,28% à 53,25%.
Au total, Zacharias s’est fait attribuer l’équivalent, au 1er juin 2006, de 92,4 millions d’euros par un comité de rémunération où il ne comptait que des amis, dont son conseiller en stratégie, l’inénarrable Alain Minc.
Il n’y a pas que les oies que l’on gave
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(On notera que depuis 2005 le dividende de l’action Vinci a été multiplié par 4 , on comprend tout l’intérêt de la privatisation des services publics par ces sociétés en situation de monopole) ! Par ailleurs la politique urbaine de Gaudin repose sur des pétitions de principe Celles-ci à la réflexion ne tiennent pas Ainsi miser sur les croisières pour faire marcher l’économie marseillaise n’ est pas réaliste En premier lieu car le pourtour Méditerranéen est bordé de villes tout aussi attrayantes ; Ensuite les seniors grands amateurs de croisières et actuellement à la retraite vont voir inéluctablement (même ceux qui peuvent s’offrir des croisières) leur pouvoir d’achat diminuer Quant aux futures seniors l’allongement de leur durée d’activité les rendra sans doute moins “opérationnels” à 67 ans qu’à 60 ans D’où une importante clientéle potentielle en voie de disparition !
Quant aux aménagements actuels ils font apparaître une absence totale de vision d’ensemble Ainsi en ce qui concerne les infrastructures de transports en commun où les Pôles Universitaires de Luminy , Chateau Gombert et Saint -Jerome Elles devraient être prioritaires par rapport à la liaison du centre par tramway avec les boutiques de la Capelette Or ces destinations sont desservies par des bus aux horaires aléatoire qu’il faut attendre dans les intempéries
Il en est de même pour l’axe entre les quartiers Sud et Nord Le cours Lieutaud est souvent bloqué sur plus d’un kilomètre en raison de l’interférence auquel nul ne semble avoir pensé entre la Canebiere son tramway (qui fait double emploi avec le métro) ses embouteillages engendrés par le méme tramway et les véhicules “garés” en double file sur le méme cours .Au demeurant tout le monde s’en fout :il ne faut pas fâcher les électeurs marchands de motos et leurs clients
.Au regard de tout cela les problèmes des parkings de la porte d’Aix et des Puces sont moins importants .Plutôt que de les concéder à un concessionnaire rapace ne vaudrait-il pas mieux trouver une voie moyenne et ” officialiser la situation ” après concertation Ainsi on recruterait des jeunes pour assurer ,âpres formation, le gardiennage tout en faisant payer un péage raisonnable pour assurer leur rémunération. ? Quant aux Puces il s’agit d’une institution qui comme le marché de Noaille doivent être conservée ….On y trouve un tas de choses notamment dans le domaine de l’alimentation et j’avoue que j’aime à m’y rendre pour l’ambiance mais aussi pour acheter des fruits, des légumes ,de l’agneau, de la galette etc
Exemplaire illustration de la politique de la droite qui sacrifie l’intérêt général au bénéfice de quelques-uns La privatisation des autoroutes.D’aprés le Blog d’O.Bonnet 06 octobre 2006
Privatisation des autoroutes : le marché de dupes A l’origine, les péages étaient censés rembourser leur construction. Jamais la gratuité ensuite promise ne sera à l’ordre du jour. Une fois leur amortissement effectué, au moins allaient-elles rapporter à la collectivité : 900 millions d’euro rien que pour 2005. Patatras : la droite décide de brader le patrimoine national aux intérêts privés pour une dizaine de milliards. Alors qu’en trente ans, elles en auraient rapporté quarante ! Comme si cette véritable spoliation du peuple au profit des affairistes ne suffisait pas, voilà maintenant que les hausses de tarifs attendues commencent. Les autoroutes Paris-Rhin-Rhône viennent en effet d’augmenter le prix du péage de 2,47 % pour les véhicules légers et de 3,46 % pour les poids lourds. Alors que l’entreprise a enregistré au premier semestre un bénéfice en hausse de 28,6 % ! Telle est bien sûr la logique des actionnaires, opposée à celle du service public : tout pour le profit. Le syndicat Sud Autoroutes dénonce l’ “une des plus importantes hausses de ces dernières décennies, très supérieure aux chiffres de l’inflation” : “Il s’agit d’une bien mauvaise nouvelle pour les millions d’usagers qui sillonnent chaque année le réseau APRR puisque cette hausse conséquente des tarifs s’ajoute à une nette dégradation du service aux clients avec en particulier une calamiteuse politique d’automatisation des péages qui accroît les délais d’attente au péage
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Nous sommes en août 2013, le parking n’accueille plus les voitures d’occasion à vendre, l’établissement RENAULT a déménagé. Par contre le Marché aux Puces Madrague-Ville est toujours présent. Pourquoi l’appelle-t-on ” Marché aux Puces ” alors même qu’on y vend également des denrées alimentaires ? Quel est son avenir, compte tenu des travaux d’aménagement du secteur ?
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Le Collectif des Quartiers Nord de Marseille et le Collectif On se Laisse pas Faire (13015) vont relancer le dossier ” EUROMEDITERRANEE ” dès la rentrée en septembre 2013. Le secteur qui englobe la rue de Lyon, le boulevard Oddo, la place Edgar Tarquin et ses environs, commence à être transformé et ce, pour plusieurs années. Quelles conséquences, au bénéfice de qui ?
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