Cirque : Volchok vs Pinder
Cette semaine est plutôt riche pour les arts circassiens. Les troupes Pinder et Trottola ont posé leurs valises dans la cité phocéenne pour le bonheur des petits et des grands.
On ne présente plus le cirque Pinder, qui, d’années en années, a su captiver ses spectateurs autour de numéros de voltige et d’animaux. « Des sensations, des frissons, des odeurs, voilà la force de ce spectacle familial » explique Christophe Herry, le responsable de la tournée. Pour cette édition, c’est du côté de Pekin que les circassiens de Pinder sont allés chercher la nouveauté avec pour la première fois en Europe, le dragon volant de la troupe Qiqihaer au trapèze.
Un peu plus loin du cirque traditionnel, la compagnie Trottola (toupie en italien) officie sous chapiteau, jusqu’à dimanche au théâtre Massalia à la Friche de la Belle de Mai. Leur spectacle, Volchok (toupie mais cette fois en russe), c’est l’aventure de trois personnages , un clown ogresque, une brindille rousse, un jongleur d’assiettes, qui essaient de décrocher la lune, dans une déferlante de ballots de chiffons. Pas d’esbrouffe chez ces artistes qui privilégient l’émotion au spectaculaire, la surprise à la prouesse. « Cela met en porte-à-faux ce qu’on attend du cirque, du cirque contemporain, ou même de la notion de spectacle. Nous sommes loin du chien savant que l’on peut trouver dans certains spectacles où les artistes montrent leur technique irréprochable. Pour nous, c’est aussi le risque d’être à la limite d’une émotion, mais sans qu’elle soit surlignée » explique Bonaventure Gacon, le clown ogresque. Comme son nom l’indique, Volchok donne le tournis, un spectacle sur le fil entre l’équilibre et la chute. Quelque part entre la grâce et la magie.
Infos pratiques, horaires des séances (jusqu’à dimanche) du cirque Pinder sur le site officiel
Infos pratiques et horaires de Volchok par la compagnie Trottola au théâtre Massalia
Critique de Volchok à lire sur Télérama.
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