La Plaine, ou la bataille pour un “espace commun”

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Bref
le 15 Oct 2018
30

Quelques jours après la pose, jeudi, des premiers blocs de béton, Alèssi Dell’Umbria, auteur d’une Histoire universelle de Marseille (Agone, 2006),  proche de l’Assemblée de la Plaine, figure emblématique du carnaval aux partis pris très à gauche, livre sa vision – très tranchée – du projet de rénovation. “La bataille de la Plaine est à peine commencée” estime-t-il. Dans un texte publié sur le site de la revue de gauche radicale Lundi Matin, il revient sur l’identité particulière du quartier dans lequel il a passé son enfance et explicite la position  des actuels opposants.

L’écrivain débute cette histoire en 1972, lorsque le marché de gros déménage, et que la vie nocturne de la Plaine est livrée à ses entrepôts vidés. “La place ne demandait qu’à être occupée : pour trois francs six sous on pouvait ouvrir un café-concert…” L’arrivée de Jean-Claude Gaudin en 1995 change selon lui la donne avec le projet d’un “quartier résidentiel ; pour nous, c’était exactement le contraire, la place n’était pas seulement au milieu des immeubles, elle vivait de sa vie propre.”

Actualisation le 16 octobre à 13h30 : ajout d’éléments de contexte (voire détails dans les commentaires)

Source : Lundi Matin
Clara Martot Bacry

Commentaires

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  1. Assedix Assedix

    Bon alors, puisque vous ne jugez pas utile de le présenter plus en détail, Alèssi Dell’Umbria est aussi, d’après sa page wikipédia, l’auteur d’un ouvrage où “il analyse et soutient les émeutiers banlieusards de 2005” ainsi que d’un autre intitulé “R.I.P Mesrine”… juste pour poser le personnage qui a l’air d’être un historien pour le moins engagé. 🙂

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Eh alors est-ce un mal ? Quant à vous en contestant ses idées n’ êtes vous pas aussi engagé ,dans le sens contraire ? Ne vaudrait -t-il pas mieux débattre ?

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    • Assedix Assedix

      Peut-être pas, mais alors pourquoi le taire ?
      Autant présenter cet “auteur” comme le militant qu’il est et ne pas faire passer ses désirs (“la bataille de la Plaine est à peine commencée”) pour des analyses historiques.

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    • Voyageur Voyageur

      C’est vrai que lorsqu’on est libéral, ou de droite, ou du centre, on est neutre dans le monde de tous en marche et au pas !

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  2. LaPlaine _ LaPlaine _

    Je ne comprends pas la mise en avant de ce texte militant et de cet “auteur” dont je n’ai pu dépasser le premier paragraphe. “Flicaille”, “gazage et matraquage”, “mafia”, “soldatesque”. De quoi parlons nous ici? Est-ce un soutien aux 60 militants de l’Assemblée de la Plaine qui depuis 4 jours déversent les mêmes éléments de langage dignes du RN. Je ne comprends pas, donc la Plaine se résume aux bons et aux méchants (les bourgeois en gros). Une pensée pour les habitants qui habitent ce quartier? Très surpris par cette prise de position. Pour moi c’est une faute.

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    • Olbi1 Olbi1

      Étiez-vous client ou usager de la Plaine ?

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    • Voyageur Voyageur

      “VIVE LA VOITURE ! Je veux ma voiture garée au pied de mon immeuble.”
      ça c’est pas politique ?
      seulement démagogique ?

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  3. reuze reuze

    Côté Marsactu, je préfère les brèves moins longues et les articles plus distanciés.
    Sur le fond de l’article d’Alessi dell’Umbria, on retrouve avec plaisir une figure incontournable de la Marseillologie de gauche, bien éloignée de toute rigueur sociologique et historique.

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Une brève de 15 lignes, ce n’est en rien excessif. À moins que vous soyez un adepte de twitter. Dans ce cas il ne faut, surtout, pas lire Marsactu , et à fortiori pousser la curiosité jusqu’à surfer sur le site de « Lundi Matin ». La lecture de ce journal vous a peut-être fait monter le taux d’adrénaline ? Prenez-y garde la Lecture est horriblement dangereuse écrivait Voltaire car « c’est une façon de communiquer ses pensées, qui est de nature à combattre l’ignorance laquelle est la gardienne et la sauvegarde des états bien policés »

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    • reuze reuze

      Cette brève me paraît longue par rapport à la moyenne des brèves sur Marsactu, surtout pour se faire l’écho d’une tribune publiée ailleurs et librement accessible.
      Je vous remercie de votre mise en garde, mais ma conception de la démocratie requiert de prendre connaissance de points de vue qui seraient différents du mien.
      Si cela peut apaiser vos inquiétudes, sachez d’ailleurs qu’une pratique régulière de la démocratie et du débat contradictoire permet de s’y livrer sans variations trop brutales du taux d’adrénaline.

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    • Voyageur Voyageur

      Il existerait donc la Marseillologie, la vraie, et l’intox de gauche ?

      Vous n’êtes ni de droite, ni de gauche, c’est ça ?

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    • reuze reuze

      Mes opinions politiques ne m’empêchent pas d’apprécier une belle pièce de Marseillologie, qu’elle soit de droite ou de gauche.

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  4. Massilia fai avans Massilia fai avans

    L’article est intéressant je vous invite à aller au bout, au moins pour comprendre l’état d’esprit: La Plaine on ‘l’habite’.
    J’ai ‘adoré’ ce passage ‘’beaucoup de gens qui l’habitent [la plaine] logent ailleurs, dans les quartiers voisins ou même plus loin. Beaucoup de ces résidents de la place et du boulevard veulent nous voir dégager, et vu qu’ils ont tendance à voter pour la clique à Gaudin, ce sont eux qui sont entendus à la mairie’’: donc si je résume, je suis légitime à ‘’habiter’’ un quartier, à le pourrir puis laisser les déchets, parce que c’est le résultat systématique de toutes les événements, à ceux qui y logent parce que c’est moi qui le fait vivre. J’ai connu mieux comme vivre ensemble.

    Enfin, je rappelle que c’est JL Mélanchon le député de la circonscription, c’est factuellement faux de dire que les résidants votent pour le maire en place.

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Mélenchon avec un “e”

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    • Voyageur Voyageur

      C’est sûr, la place sera mieux sans arbre : on ignore souvent les nuisances que provoquent la présence des arbres, surtout vieux et centenaires. Mais même des arbres de 20ans d’âge attirent les oiseaux qui laissent leurs déjections partout, surtout au moment des intersaisons (genre printemps et automne) !

      Un arbre abattu c’est tout de même 2 places pour des voitures. Et ça c’est pas de la politique c’est du réalisme. Vive la voiture ! Vive les places de parking ! Vive les voies rapides au pied des immeubles ! Vive le gode !

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  5. mrmiolito mrmiolito

    Puisqu’on dirait que l’on s’intéresse plus à l’auteur qu’à son texte, peut-être voudrez-vous aussi prendre connaissance du texte d’un inconnu habitant du quartier, militant de rien, mais juste outré par ce projet et la façon dont il est mené…
    vous en souhaitant bonne lecture.

    Plaine, oh ma Plaine…

    Quand les CRS t’empêchent de rentrer chez toi après le boulot, et qu’après t’être retrouvé nez-à-nez avec des crustacés bleus qui barrent ta rue à 50 mètres de ta porte (ambiance guerilla), tu dois finalement faire un détour pour aller chercher ton môme à l’école… Tout ça pour un projet mal ficelé, hyper coûteux, dont personne ne veut ici, imposé de l’extérieur…

    Qui va couper la plus grande agora de Marseille en deux avec une route (qui sera bouchonnée en permanence) en reportant le trafic et les bagnoles mal garées dans les rues tout autour (ça a déjà commencé !) en supprimant des bancs et des dizaines de places de parking gratuites sans rien proposer à la place, massacrer des arbres de 8 essences différentes pour mettre à la place des juvéniles – et possiblement en pot, à moins qu’ils ne poussent directement sur le béton, comme le montrent les “vues d’artistes” … Et qui donneront de l’ombre, si tout va bien, d’ici 2040 environ…

    Quand une simple rénovation concertée, que tout le monde souhaitait (éclairage, revêtements et marquages au sol, propreté…), aurait pu satisfaire et améliorer tous les usages de cette place, la plus grande de Marseille, où la présence d’un marché est attestée depuis 1892… Pour dix fois moins cher et sans toucher à tout ce qu’elle a de beau, et ses arbres patrimoniaux, dont les racines tiennent probablement aussi certains immeubles de la place debout, en premier lieu !

    Depuis jeudi dernier, heure du dernier marché, on est entré dans le dur à la Plaine Saint-Michel, manifestement. Appel à l’imagination pour retarder l’inéluctable – attention, les arbres sont menacés sous 48 heures !!

    Face à la connerie autoritaire, hautaine et d’un racisme social patent, celle d’une municipalité d’incapables notoires, en fin de règne délétère… Et qui n’en a pas encore eu assez de faire crever la moitié des commerces du centre-ville (Rue de la République, Rue St Ferréol, c’est rideau sur rideau, bravo ! – ces gens dits de droite, nuls à chier en social et en environnement, ne sont même pas bons en économie !) Et qui n’en a pas non plus eu assez de vendre la moitié de la ville en PPP à des grands groupes, en nous endettant pour des décennies… Et qui veut encore compromettre aussi bien la vie de dizaines de forains, que celle de tout un quartier, pourtant le poumon culturel et social du centre-ville, tout comme celle des gens qui y venaient de partout pour y faire leurs courses trois fois par semaine, ah oui c’est vrai, surtout des salauds de pauvres des quartiers Nord…

    Ah, regardez-les exulter, les incontinents du Quai du Port… C’est qu’ils la tiennent, enfin, leur petite vengeance ô combien mesquine, le gang des couches Confiance en limousine climatisée de la Mairie… Face à cette réserve indienne, là-haut sur la colline, qui vote “à gauche” avec constance, qui vit très bien mélangée et le revendique – avec un score du FN qui reste bas à en faire pâlir d’envie la France entière – et qui se bat pied à pied pour que Marseille, fidèle à son histoire de mixité sociale vingt-six fois centenaire, ne devienne pas Nice ou mieux encore, Cannes…

    “Pour que les gens soient mélangés, il faut que certains partent…” répète depuis bientôt 20 ans Gérard Chenoz, adjoint au si aimable “Vous m’emmerdez !” Jean-Claude Gaudin , et “Délégué aux Grands projets d’Attractivité”. Deux poissons qui ont pourri par la tête depuis déjà bien longtemps… Ha, ha, mais pauvres cloches, vous êtes vous demandé, seulement une fois, ce qui attirait tant de gens, justement, et 24 heures sur 24, sur notre Place Jean Jaurès – dont rien que le nom glorieux ne laisse sans doute pas de vous emmerder, lui aussi ?!

    Vous ne méritez que le mépris. Et par votre seule bêtise crasse, nous allons probablement tou.te.s vivre un enfer. Et un enfer coûteux, tant qu’à y être (12 cars de CRS stationnés ce dimanche sur la place déserte, qui dit mieux ?)… Vous étiez, vous êtes et vous resterez des aménageurs minables, de 1995 à 2020. Vivement l’asile gériatrique… qu’on puisse refaire enfin la Plaine, à notre image.

    Parce qu’on la refera, n’en doutez pas, notre Plaine, et même notre Ville, à l’image tellement plus belle des gens qui y vivent, et sans doute bien plus tôt que vous ne le pensez.

    Nous sommes tous des enfants de la Plaine !

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    • Voyageur Voyageur

      Bravo ! Bien dit !

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    • Zumbi Zumbi

      Je partageais pas mal de considérants de votre propos s’il n’était empreint de part en part d’une haine des vieux qui me terrifie. Sachez, monsieur, qu’il y a 16 millions de retraités en France, dont des libertaires des alternatifs des extrême gauche des en marche des sarkophiles des fachos. Que vos vannes moisies sur les couches confiance et la gériatrie ont un arôme d’apartheid antivieux qui se répand dans notre quartier comme ailleurs. Quand tu nettoies toutes les semaines ton escalier ta porte et même le trottoir devant chez toi, et que deux ou trois fois par semaine tu t’embronches dans des canettes des restes de sandwich, et qu’à partir du moment où un premier abruti a tagué ta porte dans la semaine qui suit elle est taguée de bas en haut ; quand les mêmes ou d’autres, ont mené leur chien pisser, ou même chier sur le seuil de ton entrée ( parallélisme du tagueur et du chien : besoin permanent de marquer son passage en y revenant sans cesse, de remettre sa trace sur celle de l’autre qui reviendra à son tour) ; quand tu n’arrives plus à passer avec ton chariot de courses entre les tables des bars et des restos qui, même vides, bloquent les piétons vieux, handicapés ou avec des enfants et les font passer sur la chaussée ; quand tu veux traverser et qu’il y a une bagnole sur le passage piéton… etc…
      tu te dis que tu aurais bien voulu conserver le marché de la Plaine, la mixité sociale du quartier où tu es revenu vivre tes vieux jours, mais que ces comportements de beauf jeunolâtre et faussement rebelle “la rebellion : moi d’abord, je me pose où je veux, je fais les decibels que je veux à l’heure que je veux et je t’emmerde, je barbouille et je pisse etc.” n’ont rien de populaire, sauf à appeler peuple tout le monde… sauf ceux qui dorment la nuit vont bosser tot le matin ceux qui aiment circuler à pied ou en vélo sans slalomer entre merdes de chien et chaises de bar ceux qui jettent leurs détritus à la poubelle ceux qui veulent de vrais terrains de jeux pour leurs enfants et petits-enfants…
      Nous aimerions pouvoir défendre les commerçants de La Plaine. Pas défendre une forme d’apartheid social à bonne conscience. Nous sommes très nombreux dans le quartier à ne vouloir ni la gentrification ni la destruction en cours de la sociabilité populaire par ceux-là même qui s’en réclament.

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    • LaPlaine _ LaPlaine _

      Merci zumbi pour ce témoignage d’un habitant de la Plaine du quotidien et tellement posé par rapport aux propos véhiculés plus haut.

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    • mrmiolito mrmiolito

      Bonjour Zumbi,
      il n’y a évidemment que la haine (peu constructive j’en conviens) de 2 vieux en particulier ! Les personnes âgées du quartier, maltraitées par de chantier comme tout le monde, peuvent déjà constater les difficultés de mouvement autour de la Place depuis jeudi dernier. J’en ai vu ce matin qui hurlaient et pleuraient, comme tout le monde, devant l’arrachage des arbres…

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  6. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Comment un sujet aussi banal, le réaménagement d’une place, a-t-il pu devenir un tel champ de bataille (y compris entre lecteurs de Marsactu…) ?

    Mais je suis toujours surpris, dans l’argumentation des opposants, par cette fixation sur la voiture (la suppression de “dizaines de places de parking gratuites”, l’absence d’alternatives – à l’exception bien sûr du métro, du tramway et de lignes de bus). Pour réduire la place de la voiture au centre-ville, je ne sais pas comment on peut faire sans… réduire la place de la voiture.

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  7. Maltsec Maltsec

    Monsieur dell’Umbria comme trop souvent est brouillon, tranchant à coup de simplifications grossières. Son histoire n’est pas celle d’un historien mais d’un polémiste, il se prend sans aucun doute pour le Dumas du café de la Plaine . C’est un plutôt le Stéphane Bern de l’assemblée auto désignée. Il est vache, sait singer le parler du comptoir. ça rassure sans doute les plus jeunes quelqu’un qui parle avec autorité et bagou. Le genre de type qui passe son temps à établir des listes des gens à supprimer, des choses à pas faire. Nous lui devons le versant occitan provençaliste. Autre point commun avec les énervés mistraliens et néo-fascistes qui sont dans la rue d’a côté. A souffler sur la braise monsieur c’est au vivre en commun qu’on porte les coup.

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  8. Lisa Castelly Lisa Castelly

    Chers lecteurs, nous comprenons la gêne qu’a pu susciter cette brève dans sa version originale. Nous venons de l’amender, en l’écourtant et en ajoutant des éléments de contexte. L’idée de cette reprise n’était pas de se faire le porte-voix d’Alessi dell Umbria, mais simplement de rendre compte d’un point de vue, avec toute sa partialité, qui fait référence parmi les contestataires et résume les enjeux des tensions en cours à la Plaine.

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    • LaPlaine _ LaPlaine _

      Que ce texte fasse référence parmi les contestataires nul n’en doute ici. La question étant quel poids pèsent les contestataires par rapport aux habitants favorables au projet, c’est à ce niveau que se situe le curseur de la balance démocratique.

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    • Alain M Alain M

      Ne vous justifiez pas inutilement. Ce texte ( dans lequel je ne me retrouve pas ) est de très loin le plus intéressant sur un bon nombre d’enjeux systématiquement écartés dans le faible débat public issu de la prétendue concertation. MERCI de l’avoir mis à notre disposition ici. Je ne l’aurais sans doute pas trouvé sans cela. Vous avez fait votre travail et une œuvre salutaire qui est de protéger l’expression de courants fragiles que la pensée unique peut facilement discréditer. La démocratie ne peut pas exister sans la prise en compte de ses minorités même urticantes.

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    • Assedix Assedix

      Merci pour ces corrections éminemment nécessaires et bravo pour votre réactivité

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    • leravidemilo leravidemilo

      Vous avez bien tort, Lisa Marsactu, de vous excuser ainsi (de témoigner ainsi de votre compréhension).
      – Tout d’abord car il vous faut considérer que les excuses sont une denrée hautement addictive, parce qu’elles jouent directement, même si telle n’est pas l’intention, sur la considération; ceci à une époque où les “gens” en manque cruellement, ce qui se perçoit aisément des sentiments massifs d’abandon, des mondes ruraux par exemple, aux “on est chez nous” d’autres campagnes; il vous faudra donc revenir au pot en créant de telles attentes.
      Ensuite , parce que ce faisant, vous reculez; et pour que la manoeuvre ne soit pas périlleuse, elle doit être totalement juste; ce qui ne semble pas le cas! Von Clausewitz disait que la guerre n’est que la politique, continuée par d’autres moyens, et Vladimir Oulianov disait la même chose dans l’autre sens, et parlant en son temps, causait tranchées. Vous avez là reculé d’une tranchée, alors qu’il est grand temps d’en sortir, des tranchées, et sans baïonnettes de (forte) préférence, si l’on fait le pari du débat public (et s’en est bien un de pari) ce qui est semble t il notre lot commun, malgré des désaccords parfois virulents.
      Attendez vous donc à des remarques en grand nombre sur la longueur de la brève consacrée à la perquisition du domicile parisien de Mélenchon, par exemple, ou sur la brièveté de celle consacrée au caractère auto proclamé de la “république de Donetz” à propos de l’inauguration de sa fabuleuse “ambassade”, deux exemples tirés au sort illustrant le “localisme” de Marsactu, ses disruptions et son malaise (on cherche le “penser global”, on reste sur sa faim, et ont va chercher à crouter ailleurs…)
      – Je ne peux certes en être juge, n’ayant vu la première version, non “raccourcie” de la “brève” pas assez brève, selon l’esprit de quelques uns,maisle texte de Dell’Umbria , quelques soient les extraits empruntés, ne me semble nullement nécessiter l’imprimatur des zigues indiqués ci dessus, dont certains n’ont pas été à même, de leurs propres aveux, de le lire en totalité. Sans trop m’y étendre, ce texte ne se donne pas de “prétentions” historiques, même si quelques éléments sur l’économie et l’urbanisme du site y sont données, mais bien plutôt comme un début de chronique des luttes en cours, et une chronique, fort éclairante des décennies précédentes. La rencontre accidentellement fusionnelle

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  9. leravidemilo leravidemilo

    (désolé, c’est le cas de le dire). La rencontre accidentellement fusionnelle entre les générations rock et HH, n’a point fini d’y laisser quelques traces fort prégnantes, et quelques déboires itou à ceux qui veulent l’ignorer (sans même parler des soleam et gaudinesques équipes qui ignorent tout de tout et du reste). L’influence de la langue indigène d’Oc et de ses réseaux radiculaires n’a point fini d’y produire des effets quelle que soit l’ignorance crasse de ceux qui la confonde avec le cliché folklorique du tambourinaire et leur vision fantasmée des fâcheux maurassiens…. Le titre de la bataille qui ne fait que commencer est bien plus pertinent que bon nombre ne veulent le croire, même si perso, je n’adhère bien peu aux espoirs de renaissance sur place que nourrissent certains des défenseurs, mais plutôt à des rebonds et des déplacements dans une proximité tout aussi encombrante politiquement (et plus si affinités).

    Bon, arrêtons nous là. Et puis (j’allais dire déjà), Marsactu a besoin de diversité, d’ouvrir le compas, et vite (les temps sont durs), et donc vive lundi matin et tous les autres, et n’a point besoin de censeurs avec leur double décimètre.Il m’est arrivé
    de trouver des écrits trop courts (des brèves qui nécessitaient des articles), par exemple sur la laïcité , et de le dire, jamais le contraire.
    Et puis, si des affidés (comme moi même) de Marsactu s’étonnent qu’une place créé de tels conflits (la confirmation suivra), qu’ils songent que du Caire ou Tunis à Marseille, il n’y a pas trop loin et que le propre de notre temps est que les idées nagent mieux et plus vite que les homos sapiens qui savent le faire.
    Et puis, si les ceusses de Marsactu ont de soudains besoins de contrition, qu’ils ne se plantent pas sur l’occurrence choisie. Allez, je fini par un exemple : Quelques 10 000 personnes ont manifesté il y a quelques jours de cela à Marseille, dans une ambiance extraordinaire, pour que le dernier bateau qui sauvait encore les presque noyés, puisse retrouver un pavillon pour s’opposer à l’hécatombe ou au retour forcé dans les geôles libyennes sur consigne expresse de L”U”e. Un vrai évènement, à la fois Marseillais, national et international, ho miracle pour l’agir local/penser global. L’évènement fut l’occasion de propos forts conflictuels et tout autant humanistes, notamment de la part d’un marin de l’Aquarius, en substance : – La Méditerranée n’est pas un cimetière, pas un lieu de de mémoire où l’on peut se recueillir sur une tombe, juste le cimetière de nos illusions sur l’Europe… – J’sais pas vous,, mais moi, j’ai déjà participé à des manifs pour défendre des droits, mais jamais pour défendre un devoir, en l’occurrence celui de sauver des vies. c’est un e première…. Et, sauf erreur de ma part, la brève de Marsactu fut vraiment très courte(0 ligne, sauf erreur de ma part) et nous attendons (j’attends) que mon interrogation soit prise “en considération”; Songez y!

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    • Assedix Assedix

      @ le ravidemilo: vous vous énervez pour rien. 🙂
      La nouvelle version de l’article vise surtout à présenter Alessi Dell’Umbria pour les lecteurs ignorants qui, comme moi, auraient pu le prendre pour un universitaire italien.

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