La métropole remue du bassin mais les plages sont toujours polluées
La métropole Aix-Marseille Provence a investi 185 millions d’euros dans des bassins de rétention. Si ces coûteux équipements permettent de limiter la pollution à Cortiou où sont rejetés les égouts, cela ne change rien à la qualité des eaux des plages.
La métropole remue du bassin mais les plages sont toujours polluées
Commentaires
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Il y a un autre problème grave pour les plages du Prado. Plusieurs fermetures ont eu lieu ces dernières années sans qu’aucun épisode pluvieux ne soit intervenu, ni aucun épisode venteux ou tempétueux. Ces pollutions – visibles seulement de juin à septembre, car toute l’année elles passent inaperçues, pas d’analyses, pas de drapeaux violets, merci pour les baigneurs, véliplanchistes et autres surfeurs hors saison estivale – sont assurément dues à des “accidents” de déversements des multiples canalisations d’eaux usées qui longent les plages et rejoignent l’émissaire principal… Bouchons et tuyaux percés ? Réseau mal conçu ou mal entretenu ? Allôô la Seramm !
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Hautaine et suffisante comme à son habitude, la mairie de Marseille claironnait avant la saison estivale que “Le Pavillon Bleu” n’était pas utile aux plages marseillaises ,et que la qualité eaux de ces dernières se suffisaient par elle même et n’avaient pas besoin d’être reconnues.
A force de s’en “caguer” comme dit notre bon maire avec légèreté , finesse et élégance, nous en voyons le résultat.
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“Quant à la pollution des plages, elle dépend de notre capacité à tous à ne pas jeter n’importe quoi par terre.”
Plusieurs arguments :
1- La responsabilité individuelle ne saurait se substituer à la responsabilité des collectivités.
2- Ces déchets ne sont pas pris en compte dans les mesures microbiologiques. Il ne faut pas confondre pollution organique et microbiologique avec les macro-déchets issus des détritus qui sont jetés au sol mais aussi ceux qui s’envolent par la grâce des poubelles “anti-terrorisme” (sac plastique transparent qui flotte au vent) ou des conteneurs qui débordent.
3- C’est une phrase hors sujet qui ne concerne absolument pas la thématique de l’article. Qui montre une certaine puérilité des croyances. Même si l’ensemble des individus dans leur quotidien avait un comportement exemplaire vis à vis de la pollution. La situation ne serait pas fondamentalement différente de ce qu’elle est aujourd’hui : La très grande majorité des pollutions sont issues des industries, du transport professionnel et domicile travail, de l’agriculture, de la pêche industrielle puis enfin du tourisme et des loisirs. Même si le geste de jeter au sol des détritus est condamnable et d’ailleurs il est interdit de jeter quoique ce soit sur la voie publique (amende de 3ème classe 450€). Les individus et d’autant plus qu’il sont moins puissants ne sont pas responsables des obligations conjoncturelles dont ils sont les victimes obligatoires. Il est insidieux de vouloir nous faire croire que ce sont les gens mal élevés qui jettent des déchets par terre qui seraient responsable de la fermeture des plages ! Surtout après nous avoir expliqué à longueur d’article que ce sont les infrastructures de gestions des eaux de surfaces et des eaux usées qui posent problèmes !!
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Bonjour
vous avez parfaitement raison sur cette question des macro-déchets. Et également sur celle de la responsabilité des collectivités. Même s’il y a de la pollution organique via notamment les déjections canines. Mais cette phrase est effectivement hors sujet. La question est celle de la qualité de notre système d’assainissement mais aussi dans la gestion des eaux pluviales des bassins versants de l’Huveaune et du Jarret. Cette dernière serait particulièrement polluée, y compris par des tout-à-l’égout qui y déversent encore. Enfin, la question de la vitesse des pluies et de l’imperméabilisation des sols est aussi importante.
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“Nous n’avons jamais écrit cela et nous ne l’avons jamais dit, affirme Yves Fagherazzi, le directeur. Nous, nous avons toujours été prudents sur ce point. Mais il est compliqué de contrôler tout ce qui se dit ».
S’il y a bien une chose que maîtrise la Seramm c’est la com , l’enfumage et les excuses. Pourtant, il est visiblement impossible de contrôler le directeur général de Suez – M. Chaussade – qui en 2013, sûr de son bon coup, vendait déjà les plages propres (au 4ème paragraphe du lien) :
http://www.prnewswire.co.uk/news-releases/regulatory-news/suez-environnement-via-sa-filiale-lyonnaise-des-eaux-seram-remporte-le-contrat-de-delegation-du-service-public-de-lassainissement-de-la-communaute-urbaine-marseille-provence-metropole–pour-un-montant-de-12-milliard-deuros-230035601.html
Et voilà qu’il remet ça le jour de l’inauguration en 2017 ! Tsssssssssssss ! Marque mal…..
Y a plus qu’à attendre les prochains orages, des fois que la Seramm se soit plantée sur le dernier épisode de pluie
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Et pan! (sur le bec?)
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Article mal documenté qui fait une espèce de synthèses des brèves de comptoir …il vaut mieux ne pas connaître le sujet quand on vous lit
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Un argument, rien qu’un ? Ou s’agit-il de transformer les commentaires en émissaire pour trolls comme un peu partout sur le Net ? Merci de faire un effort pour nous faire accéder à un débat informé.
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