[L’été à la Belle de Mai] La gestion du Couvent Levat génère des tensions dans le quartier

Échappée
le 11 Juil 2018
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Peu à peu, ce quartier populaire situé à la lisière du centre-ville est en train de changer. Marsactu passe l'été à la Belle de Mai et explore ces lieux qui bougent non sans tension. Depuis janvier 2017 l'association artistique Juxtapoz a établi ses quartiers dans l'ancien couvent de la rue Levat, bijou du patrimoine et de nature en plein cœur de la Belle de Mai. Pour certains habitants du quartier populaire, ces nouveaux voisins symbolisent l'injustice dont fait preuve la mairie de Marseille à leur égard.

[L’été à la Belle de Mai] La gestion du Couvent Levat génère des tensions dans le quartier
[L’été à la Belle de Mai] La gestion du Couvent Levat génère des tensions dans le quartier

[L’été à la Belle de Mai] La gestion du Couvent Levat génère des tensions dans le quartier

Ces derniers jours, l’événement résonne nationalement. Il s’affiche dans les pages culture de grands journaux nationaux – lire ici la Croix ou là le Monde. Émancipation : c’est le titre de l’exposition de street art qui se tient tout l’été dans l’ancien couvent de la rue Levat, impressionnante bâtisse du XIXe siècle entourée d’un somptueux jardin d’environ deux hectares, […]
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Commentaires

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  1. Dark Vador Dark Vador

    Il y a une évidente inégalité de traitement entre tous les protagonistes, mais une terrible question demeure : combien de temps cette somptueuse propriété a-t-elle encore à vivre en l’état? Avec Madame Caradec à la manoeuvre, nul doute qu’avant le départ (enfin!) de cette municipalité, un bel ensemble immobilier devrait voir le jour… Profitez en vite habitants du quartier, les jours de ces lieux sont comptés!.

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  2. Richard Mouren Richard Mouren

    Madame Caradec, adjointe à l’Urbanisme bétonneur en tandem avec Monsieur Malrait, adjoint au Patrimoine (également bétonneur sans permis dr construire) sauront certainement trouver une destination économiquement rentable à cette oasis en ville. Allez voir la nouvelle rue Audisio dans les Hauts de Ste Marthe qui devaient être un quartier “vert” respectant cette zone agricole et boisée: c’est un entassement d’immeubles.

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  3. chabby chic chabby chic

    les gens ne sont jamais content…..qu’ils expriment ça aux prochaines municipales au lieu de se faire acheter par tous les politiciens qui trainent!

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  4. Magnaval Magnaval

    Et toujours les sempiternelles associations autoproclamées de “voisins”, qui savent tout mieux que tout le monde, uniquement mues par la jalousie et le désir d’accaparement exclusif de l’espace public…

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    • Pelren Pelren

      Tout à fait d’accord avec votre commentaire.
      Cela dit, il me semble que l’article, en ne voulant fâcher personne, reste dans une neutralité qui se veut bienveillante mais qui, finalement, ne satisfait personne et passe sous silence l’investissement énorme de celles et ceux qui ont pris ce lieu en charge et permis l’éclosion d’une très importante pépinière d’artisans et d’artistes

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  5. Tarama Tarama

    J’y suis allé récemment, à l’occasion du cinéma en plein air de Cinétilt. L’accès est gratuit (après une adhésion à l’asso de 2€), il n’y a qu’à entrer.
    On peut pique-niquer ou bouquiner sous les arbres je crois. C’est pas mal.

    Le jardin tire un peu la gueule, ça manque d’eau. Si la mairie pouvait donner un petit budget au gestionnaire pour cela, ce ne serait pas un mal.

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  6. BernardMounier BernardMounier

    Marsactu est irremplaçable à Marseille. Mais, pour la première fois, a produit un article qui est un tissu de contes de fées, dont le personnage central est Karine Terlizzi. On y apprend que si la mairie a acheté le couvent (combien ?), elle n’avait pas prévu de budget pour l’entretien et qu’elle n’avait pas de projet précis sur sa destination. L’association Juxtapoz a “eu une chance de fou” d’être sollicitée par elle. Ouais… Karine Terlizzi se déclare “apolitique” (sic), mais est trè soutenue par “Lisette Narducci [maire de secteur des 2e et 3e arrondissements, ndlr] et Anne-Marie d’Estienne D’Orves [adjointe à la culture, ndlr]”. Devrait-on sous-titrer “spécial copinage” ?

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    • chabby chic chabby chic

      le travail de Juxtapoz est celui d’un collectif; ils ont accomplit une mission titanesque qui était celle de rendre accessible au public le jardin et le couvent aux artistes……quant aux copinages, très caricatural comme conclusion, pour une fois qu’il se passe un truc bien ! vous devriez plutot soutenir Juxtapoz, afin que cet endroit sublime reste au peuple marseillais!

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    • titi titi

      La politique culturel des enfants de marie. Le maire Jean CLaude Gaudin avait un métier ! Prof d’histoire chez les Maristes.
      Nous ne sommes pas toutes et tous aveugle.

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  7. Manolita Manolita

    Sans défendre aucune de ces associations que je ne connais pas personnellement je suis quand même extrêmement choquée de lire de la part de l’association juxtapoz
    -1 : on ne savait pas qu’on arrivait dans un quartier pauvre et sans espace verts !!!
    Vous viviez où avant, sur la lune ? Prétendre investir l’espace public marseillais et ignorer ces deux faits me parait ahurissant !
    -2 faire du social n’est pas dans nos compétences, on sait pas si on veut ouvrir aux habitants…
    Dissocier encore en 2018 le culturel et le social me parait etre une vision de politiques culturelles d’un autre temps, incarnée par les excès de la gauche caviar, et arriver avec cette vision dépassée en plein cœur de la belle de mai me parait tout aussi ahurissant. Vous n’êtes jamais allés à la friche, voir comment les efforts sont faits ( avec plus ou moins de succès pour mêler publics et propositions artistiques variées ? )
    Investir l’espace public sans prendre en compte les paramètres territoire et habitants me parait vraiment hallucinant. Dommage.

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    • LN LN

      Vous avez raison, ignorer que la Belle de Mai est “pauvre” et bétonnée est assez surprenant, dirons-nous. De nos jours, on est très vite extrêmement choqué. Ce doit être tendance…
      Je pourrais l’être quand je vois l’amalgame qui est fait autour du “social”. Mot fourre tout, à qui on raccroche LA solution miracle quand tout fout le camp tout autour.
      La culture permet beaucoup de choses comme mêler publics et propositions artistiques à la Friche, visiblement. Mais, ce n’est pas du “social”.
      Les objectifs de Juxtapoz sont “de promouvoir les artistes, développer la création artistique à Marseille, rendre accessible à tous l’art et la culture.
      L’art urbain est par définition un art de rue donc populaire, il se destine à un large public et non à une élite. La culture pour tous !” Tout est dit.
      Il n’y a pas de “social” dans le populaire et le large public. Vous confondez un peu.
      Par contre, si vous vous reportez sur l’article du centre hébergement d’urgence Forbin de Lisa Castelly, là oui, on y est dans le “social” et le dur. Et d’ailleurs on touche le fond.

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  8. titi titi

    Bonjour,
    Alors alors, ont oublis que tout le monde n’est pas baptisé !
    Juxtapoz l’est sans aucun doute et qu’il y a là la main de l’Évêché dans le choix de l’association (les maristes et la culture).
    De plus je trouve intéressant de construire un volume dédié a la vente de boissons et de petits gâteau, mais alors un permis de construire aurait du être déposé ?! Ou bien les passes droit ne vous saute pas aux yeux. (Naaan cela doit être une œuvre artistique)
    C’est une opération de marketing territorial qui ne dit pas son nom. On s’amuse, on s’amuse !! Mais voilà tout autour on doit se contenter de regarder ces petits enfants de marie nous narguer ?!
    HEHEHEHE on n’a pas finis de se marrer !?

    La “cheffe” de l’association a tout d’abord décidé que seul sont chien ” le chien de Juxtapoz pouvait se balader dans l’enceinte du jardin.

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    • Pelren Pelren

      Ce n’est même pas la peine de critiquer un commentaire aussi dégoulinant d’envie de nuire et de méchanceté voire, plus simplement, d’une bêtise crasse : il se détruit tout seul !!!
      Bon vent à son auteur…
      Enfin, disons plutôt qu’un bon coup de mistral nous débarrasse de ses miasmes

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  9. Bakto13 Bakto13

    Ô pôvre, elles me semblent très douées pour les opérations immobilières ces bonnes soeurs des victimes du sacré-coeur que le vacarme marseillais traumatisait. Elles ont directement vendu, à très bon prix et en catimini, leur couvent à Gaudin, le calotin surnuméraire de l’opus dei. Vous savez celui qui se dit effrondré par l’effondrement d’immeubles à la rue d’Aubagne car il s’est toujours moqué des pauvres et des taudis qu’ils habitent ! Les cloîtrées taiseuses se sont délocalisées, au moment même où les prix de l’immobilier explosaient à Marseille, en Vendée où de Villiers, le fou de dieu, leur a offert un nouveau lieu de villégiature à prix de catho intégriste.
    Té vé, ils me paraissent très surprenants ces cultureux relocalisés de Juxtapoz qui feignent d’ignorer que la Poubelle de Mai constitue un quartier de familles modestes, voire pauvres, qu’elle ne possède pas de jardin public digne de ce nom et encore moins d’espaces verts. Il leur suffisait de faire une centaine de mètres un peu plus haut sur la rue Jobin et de se renseigner à La Friche…. (à suivre)

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