Arema suspend les négociations avec l’Olympique de Marseille
La nouvelle prend un petit paragraphe en conclusion d’un très long communiqué de presse. La filiale de Bouygues qui gère aujourd’hui le stade Vélodrome dans le cadre d’un contrat de partenariat avec la Ville suspend les discussions avec l’Olympique de Marseille. Restée silencieuse jusque là après plusieurs sorties sans gants du président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud, Arema appelle au retour de “la bonne foi et du bon sens”.
Après plusieurs mois de dialogue entre les parties en vue d’établir un partenariat durable et positif, les prises de paroles répétées de la direction du club résident à l’encontre d’AREMA et de la Ville de Marseille nous conduisent aujourd’hui à devoir suspendre les discussions entamées.
Dans cette longue plaidoirie pro domo, Arema met en avant ses efforts pour hisser l’enceinte parmi les plus beaux stade de France et les 9 millions d’euros engagés pour améliorer l’équipement. “C’est pourquoi Arema entend faire part de son étonnement à la lecture des critiques virulentes formulées dernièrement par la direction de l’OM à l’encontre de l’Orange Vélodrome, de la Ville de Marseille, de ses actionnaires et de ses partenaires”.
Le président du club, Jacques-Henri Eyraud avait notamment souligné que le club n’était plus la propriété de la ville mais celle “de fonds de pension et d’institutions financières parfois très éloignées du boulevard Michelet”. En note, Arema dément ces assertions et rappelle que siègent à son conseil d’administration la Caisse des dépôts, la caisse d’épargne Provence Alpes Côtes d’Azur et la société Mirova, filiale notamment de Natixis.
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L’interview de Roland Blum, adjoint aux finances de notre bonne ville, dans la Provence de samedi est un délice.
Au début de l’interview, il ne connaît pas les sommes en jeu pendant la négociation. Au milieu, il dit que les sommes en jeu ne sont pas si importantes vu la surface financière des acteurs de la négociation.
À la fin, il appelle les deux parties à faire un effort de quelques centaines de milliers d’euros.
Cerise sur le gâteau, il appelle Arema à lâcher l’exploitation du stade à l’OM en disant que c’est le “sens de l’Histoire”.
Quel dommage que le sens de l’Histoire change plus vite que l’équipe municipale.
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Quasiment toutes les interventions des élus ne sont ni chiffrées ni circonstanciées, ce qui est un comble pour Blum. A chaque fois on a droit à “c’est pas si important”, “le temps nous dira si on avait tort” , “si on pouvait avoir un petit chèque” (ah Miron). Le niveau zéro de la compétence
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