Un militant LGBT+ éborgné par la police à Marseille en garde à vue

Œil pour Œil
Bref
le 13 Oct 2025
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Il avait porté plainte après avoir subi des violences policières en marge d’une manifestation, avant de la retirer. Selon un communiqué de l’adjoint au maire en charge de la lutte contre les discriminations, Alexandre Georges, militant écologiste et LGBT+, serait, ce lundi, en garde à vue.

“Membre du service d’ordre d’un rassemblement citoyen en février 2024, il est accusé d’avoir usé d’un gaz lacrymogène de poche contre un homme qui violentait des manifestants et qui s’est avéré ultérieurement être un fonctionnaire en civil”, indique ainsi Théo Challande. Pour ce dernier, “un policier est fautif de violences inexcusables, délictuelles et pénalement répréhensibles, mais c’est la victime qui est en garde à vue”. Théo Challande a sollicité un rendez-vous avec la préfecture sur ce sujet.

Pour rappel, Alexandre Georges avait perdu l’usage de son œil droit quelques jours après avoir reçu un coup de poing d’un fonctionnaire de police contre qui il avait porté plainte avant de se raviser. Le jeune homme de 28 ans entendait ainsi dénoncer les “dysfonctionnements excessifs des institutions policières et judiciaires”, comme il l’avait confié à nos confrères de Libération.

Violette Artaud

Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Quelle honte ! Tout est fait pour qu’on évite de protester contre les violences policières et pour qu’on ait peur de la police. Même quand celle-ci n’est pas en service mais continue à faire le coup de poing.

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  2. Dominique PH Dominique PH

    De toute l’Europe, y a-t-il une seule ville où la police ait autant gravement blessé et autant tué qu’à Marseille en ce 21 eme siècle ?
    Et le fait que le ministère de l’intérieur s’en prenne ainsi à une initiative LGBTQ donne à penser qu’il y a des émules de Poutine en son sein ( c’est en Russie que les initiatives LGBTQ sont les plus réprimées de toute l’Europe mais la France de Macron et Retailleau semble en prendre exemple ).
    Et comme d’habitude, auront été “égarées” les images de la caméra de surveillance qui avait filmé les violences policières.

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