Mise en place progressive de la police de sécurité du quotidien

Pour l’heure, il n’y a que des mots et une couleur, le bleu. Celle des agents de police, présents lors du point presse d’Eric Morvan, directeur général de la police nationale, ce lundi, dans le cadre de la mise en place de la police de sécurité du quotidien (PSQ), zone par zone. Cette promesse du candidat Macron se concrétise pour l’heure par des expressions récurrentes : “retrouver les fondamentaux”, “faire du sur-mesure”, “renforcer les liens”, “simplifier les procédures”, “rompre avec la seule police de l’urgence et de l’intervention…”

Le déploiement proprement dit de cette nouvelle police attendra la validation en avril d’une stratégie locale de sécurité “à partir de l’arrondissement”, précise Jean-Marie Salanova, le directeur départemental de la sécurité publique. Il n’est pas question pour l’heure de créer de nouveaux postes de police mais de mieux assurer “la présence et la visibilité” des forces de l’ordre, notamment dans les “quartiers de reconquête républicaine”. À Marseille, les 3e, 14e et 15e arrondissements ainsi que la gare saint-Charles. Quant aux effectifs, les 7000 policiers supplémentaires attendus au plan national seront déployés à partir de septembre et les mois suivants en fonction des mutations internes, des sorties d’école et du renforcement d’une réserve de la police nationale, qui ne compte aujourd’hui que 3000 volontaires.