Des salariés de La Marseillaise reçus mardi par le préfet
Des salariés de La Marseillaise reçus mardi par le préfet
La Marseillaise entonnée devant la préfecture. Des salariés et soutiens du journal, en redressement judiciaire depuis plus d’un an, ont manifesté ce vendredi à l’appel de la CGT au nom du pluralisme et pour demander une table-ronde. “Dartout, des sous”, ont résumé des slogans à l’adresse du préfet, quand Émilie Parente, élue au comité d’entreprise, listait “des possibilités d’allègement et d’étalement de la dette, des aides à de nouveaux investissements…”
Pierre Dartout recevra une délégation mardi, un peu plus d’une semaine avant la date butoir fixée par le tribunal de commerce pour la présentation d’un plan de redressement définitif. En parallèle, les négociations sur le plan social – 44 licenciements – annoncé le mois dernier se poursuivent. “Tout ce qu’on va arracher à l’État, on demandera à la direction de le traduire en postes sauvegardés”, pose Émilie Parente, au nom de la toute nouvelle section CGT des personnels de la Marseillaise.
Cette manifestation intervient dans un contexte de divergences au sein du personnel sur la stratégie vis-à-vis de ce troisième plan social en trois ans. “Notre section s’est créée suite à l’audience de janvier au tribunal de commerce, où les représentants du syndicat SNJ-CGT ont exposé à la barre une option qui n’était pas celle de l’ensemble des salariés”, commente Émilie Parente. Le syndicat de journalistes, qui a de son côté fortement critiqué “l’échec patent de la direction” et “entend rompre avec les logiques d’appareils politiques”, a lancé une pétition et l’association La Marseillaise en commun, défendant un projet de reprise en coopérative.
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