“Je t’aime, moi non plus”, le Premier ministre repart de Marseille sans faire d’annonces
Édouard Philippe visitait jeudi matin au pas de course plusieurs établissements scolaires marseillais, accueilli par de nombreuses personnalités politiques locales. Mais les attentes suscitées par l'annonce de sa venue, sur fond d'investissement massif des autres collectivités, ont été fortement déçues.
Edouard Phillipe est passé au pas de course à Marseille, sans faire les annonces attendues par les élus. (LC)
Commentaires
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Le 1er ministre de la probité politique ne peut pas donner de gages aux politiques marseillais, ceux qui votent les tunnels à péages pour leurs administrés tout en organisant les bouchons, ceux qui grenouillent sur les marchés des poubelles, de l’eau trop chère, ceux qui copinent avec un syndicat municipal dévastateur pour le service public et les finances de la ville, ceux qui endettent la ville à coups de PPP, etc.
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parfait …tout est dit .
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Les effets de non-annonce sont à l’aune de la crédibilité du personnel politique local, qui récolte exactement ce qu’il a semé.
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Je partage cet avis, je n’aurais pu mieux le formuler.
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Puisqu’il était question des écoles, il faut revenir sur la communication politique de Jean-Claude Gaudin à ce sujet. Comme toujours, il y a les grandes phrases et les gros chiffres d’une part, et la réalité d’autre part.
Ainsi, il a affirmé hier que “635 millions d’euros ont été investis depuis 1995 dans la construction ou la rénovation des écoles” (https://twitter.com/jcgaudin/status/943783656438542336). C’est considérable. Sauf si l’on se souvient que cette somme confortable est à diviser par 22 ans : on parle donc de moins de 30 millions d’euros par an, en cumulant investissement et entretien. Le tout pour 444 écoles. Allons jusqu’au bout : c’est donc 65 000 euros par école et par an en moyenne (sachant que les moyennes ne veulent pas dire grand chose) : à titre de comparaison, le même calcul donne 85 000 euros à Lyon, soit 30 % de plus.
Encore not’ bon maire a-t-il prudemment évité de rappeler le nombre d’écoles construites ou réhabilitées durant ses mandats successifs : moins de deux par an. Ce qui implique qu’une école doit pouvoir tenir sans réhabilitation lourde environ 220 ans…
La magie des gros chiffres ne fait pas illusion chez ceux qui savent les lire. Monsieur Gaudin aurait pu aussi bien nous donner le montant, certainement colossal en cumul, dépensé pour les écoles depuis qu’il est conseiller municipal, donc depuis 1965 (!) : ce montant ne veut rien dire en soi, et en particulier il ne dit pas s’il est à la hauteur des besoins.
C’est donc cet élu qui quémande de l’argent auprès de l’Etat, tout en lui démontrant par A + B que son talent est plus de faire des phrases que de compter les sous.
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M Philippe aurait pu économiser son temps de déplacement qui coûte parfois si cher ;o)
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Finalement il est venu prendre le soleil….même là il est un peu mal tombé, ce n’était pas terrible la météo hier.
Pour sa visite dans les écoles primaires, normal qu’il n’ait pas visité celles, nombreuses pourtant où il y a des problèmes. La gabegie de la nullicipalité sur ce sujet est gravissime et ancienne. Il a vu les exceptions qui confirment la règle : la mairie s’en fout des écoles. Philipe n’allait pas remuer le couteau dans cette plaie béante…
Pour ce qui concerne le lycée de la fourragère. C’est odieux de voir muselier qui n’a jamais rien fait de vraiment concret se glorifier d’un lycée « une cop d’avance »……la création, la construction de ce lycée est due au travail forcené et intelligent des citoyens et parents et enseignants du quartier au sein d’une commission de travail « quel lycée pour le 12e » qui pendant 10 ans a bataillé ferme pour obtenir cet établissement à cet endroit-là, et à haute qualité environnementale. Alors on dit merci aux habitants, on peut aussi dire plus généralement merci à vauzelle, aux équipes du CR, aux quelques élus du quartier, blum à l’époque –sauf C.Masse et Assante, qui eux voyaient le lycée ailleurs vers allauch par calcul électoraliste- mais sûrement pas à muselier, gaudin et aux autres zéluzincapables……
Cette récupération par l’équipe actuelle d’un lycée livré il y a 4 ou 5 ans est à vomir.
Finalement tout ça s’inscrit bien dans l’arrogance actuelle de nos politiques décideurs.
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Il faut malheureusement nettoyer les écuries d’Augias avant toute attribution de crédit supplémentaire à cette collectivité politique sans talent ni compétence. Et pour ce qui concerne le nettoyage, seuls les marseillais peuvent le faire, donc c’est pas gagné. Cela fait bien longtemps que l’Etat central connaît la “gouvernance” marseillaise, avec la nouvelle donne politique, c’est l’agacement qui commence à s’installer, les élus locaux n’ont, à juste titre, plus aucune crédibilité. Gaudin est comme un pantin mou qui tend inlassablement sa sébile. Quant à Muselier, que voulez-vous que l’on dise…à part pffff… Tristes sires.
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A part tendre éternellement la main vers l’Etat , voilà ce qu’ils savent uniquement faire. Mais vu la crédibilité de nos élites , l’incapacité de construire et de présenter un projet sérieux , viable, cohérent et chiffré , l’Etat regarde cette fin de règne pitoyable ou rien n’est mené à bonne fin , sans parler des casseroles que chacun traîne plus ou moins. L’agonie va durer un moment , mais la purge est nécessaire pour de débarrasser de équipe de nullités.
Moraine se plaint du traitement un peu rude des “Parisiens” lors de la visite du Premier Ministre . Comment peut-il penser encore, que l’on puisse le prendre au sérieux encore une seconde , lui et son équipe de fumistes ?. Quantité négligeable, personnage insignifiant et ridicule avec son accent Gaudinesque.
Une mairie qui n’arrive même pas à donner des écoles aux enfants , qu’elle honte.
Enfin aux enfants , pas tous. Le privé est bien gâté , visiblement un enfant du 8e ou du 12e n’a pas la même valeur qu’un “minôt” du 2e ou du 3e .Et après l’on s’étonne de tout un tas de choses.
Visiblement la visite du Premier Ministre n’était même pas une visite de courtoisie , mais simplement de convenance. Ce qui est pire encore.
Maintenant vous pouvez le rideau, Ciao la Comedia!
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Même si çà peut être un aberration de dire çà, il est presque souhaitable que l’Etat ne risque pas les deniers publics dans les incohérences et errements de ce bataillon de clowns. Effectivement, comme cela a déjà été évoqué, on sent poindre un net agacement de l’Etat face à ce territoire qui marche à l’envers au moment ou un peu partout on tente de remettre de l’ordre et des compétences.
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Loin de moi l’idée de défendre les municipalités successives de Marseille : marchés publics bidonnés, PPP, sur effectifs clientélistes, fini parti, absentéisme voitures de fonction avec chauffeur, location des biens municipaux à tarifs bradés, non respect du code de la route, ….
Toutefois, l’Etat a sa part de l’échec : zones franches hors Marseille, refus de la communauté urbaine, effondrement du port lié aux agissements de la CGT, …..
L’Etat n’est pas tout blanc dans la situation catastrophique actuelle de Marseille.
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Petit commentaire quand même , sur le port, la CGT oui sans doute mais les professionnels du port y sont aussi pour quelques chose. Sur la CUM, regardons le comportement de nos chers z’élus sur la Métropole , les mêmes en couleurs aujourd’hui et quel spectacle.
L’Etat pourrait ,et c’est ce qu’i fait face à cela, dire , qu’allons nous faire dans cette galère?.
Une visite de con-venance mais pas de con (m)-plicité disais je.
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