La nouvelle vague de la rénovation urbaine à Marseille en huit questions pièges
Le protocole de préfiguration du plan de rénovation urbaine a été adopté quasiment sans débat au conseil municipal puis à la métropole. Pourtant il est censé impacter le devenir d'une grande partie de la ville. Retour sur un document clef en huit questions pièges.
En mai, un habitant pose devant le bâtiment G avant sa destruction, sur la place de la Tartane. (LC)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Je m’étonne que dans le centre ville la requalification urbaine (le terme a du être bon à un moment donné et n’est peut être plus adéquat aujourd’hui) patine et que les bâtiments et logements, ainsi que l’espace publics restent aussi dégradés.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Ce n’est pas qu’un problème “d’échelle de temps” (cf Fructus) mais comme cela est justement dit, le fait qu’aucune réelle politique de la ville incluant la rénovation urbaine n’a été menée ou quasiment durant les 20 années écoulées. Le réveil de la somnolence municipale est difficile tant il faudrait tout gérer de front, le laisser-aller a des avantages sur le moment mais il faut payer un jour.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Même constat pour les écoles. Quand on se satisfait d’avoir, “en vingt ans, construit ou entièrement réhabilité 37 écoles”, comme le site internet de la Ville l’a longtemps indiqué, on finit par se trouver devant un mur d’investissement à franchir. 37 écoles, c’est moins de deux écoles par an… sur 444. Ce qui veut dire, en gros, que chaque école était supposée durer plus de deux siècles sans réhabilitation lourde… Le laisser-aller est aussi rattrapé par l’arithmétique de base, parfois.
Se connecter pour écrire un commentaire.
@ électeur : Si monsieur le maire lit le truc d’irithmitique, il va se sentir inconséquent, incapable, idiot, ignare, inepte, inculte, inapte, i tutti cuanti…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Impressionnante liste de “i” ! Le concours continue.
Se connecter pour écrire un commentaire.
@barbapapa : si je puis me permettre (!) Il faut rester tout de même dans les “vrais i” pour le concours… Sinon c’est la porte ouverte à toute ineptie, idiotie, ignorance, un peu à l’image de notre conseil municipal et ce n’est pas l’idéal…. 😉
Se connecter pour écrire un commentaire.
Oui cette incompétence municipale est décidément irréfragable.
Se connecter pour écrire un commentaire.
En 2001, il y avait déjà à Maison-Blanche un travail sur l’habitat indigne car “on” incitait beaucoup à ce que les familles très très pauvres (voire SDF) y soit relogées grâce à des propriétaires tout aussi indignes, férus d’APL et autres aides de la CAF peu regardante. Une misère à l’époque…. Qui de toutes façons aurait voulu y habiter ? Il était question de raser tout simplement. En 17 ans, ça n’a pu qu’empirer. Et on re(rerererererererere)parle encore de rénovation…. Quelle chance d’avoir enfin cette Metropole ! Avec des compétences nouvelles aussi ? Ah oui, mais pour l’heure personne ne sait.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Des compétences nouvelles…potentielles oui, mais associées à des incompétences individuelles.
Se connecter pour écrire un commentaire.
On comprend que la métropole a la compétence urbanisme mais n’a aucun moyen financier de la mettre en oeuvre. Et même que la métropole se cherche, n’étant pas composée d’élus au premier degré. Même si Philippe 1er ministre a promis de ne pas toucher au mille-feuilles territorial, il me semble urgent de fusionner la métropole de Marseille avec le département (une mangeoire de moins pour nos élus). Car le département a des moyens, notamment sociaux. On aurait une poltiique urbaine métropolitaine avec des moyens sociaux.
Reste alors à définir laquelle : pour le moment, les projets qui apparaissent semble simplement réparer des coups partis dans le passé (les tours, les barres, mal finies) mais semblent peu concernés par un futur souhaitable pour tous les habitants.
Dans la situation actuelle, comme la ville change sans cesse, si ni la métropole (pauvre en moyens), ni la commune de Marseille (usée avec Gaudin qui n’a même plus l’âge de lire Tintin) ne font la politique urbaine, ce sont les acteurs privés qui la font, au gré des opportunités foncières. Cela donne la destruction du patrimoine grec de la Corderie pour faire des logements de luxe et des parkings par Vinci par exemple ; ou le parc paysager clean pour habitants aisés à la Plaine.Les bétonneurs privés détruisent le patrimoine et chassent les classes populaires pour faire du profit à court terme. Et donnent à manger à quelques élus sur les miettes de ce qu’ils gagnent.
Se connecter pour écrire un commentaire.