[Dans le sillage des croisiéristes] Guide à grande vitesse pour “le fast-food du tourisme”
En 2016, 1,6 million de croisiéristes ont fait escale à Marseille. Depuis 20 ans, tout est fait pour attirer ce type de tourisme. Américains, Chinois, Anglais, Italiens, Espagnols… Ils débarquent par vagues. Certains ont fait leur métier de les accueillir, souvent que quelques heures. Guides, chauffeurs, porteurs de valises ou vendeurs de savons, Marsactu consacre une série aux petites mains des croisières. En suivant José, guide à 100 à l'heure.
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Commentaires
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Contrairement à ce que semble penser notre bon maire l’impact financier de ces croisières , semble assez réduit pour l’activité commerçante du centre-ville par exemple. Au-delà des structures portuaires et des norias de bus que dépensent réellement ces “visiteurs” dans le commerce local? Article très intéressant au demeurant.
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Pourtant il avait bien convoqué les oracles de la chambre de commerce qui après consultations des eaux sacrées du quai des Belges avaient déclaré que chaque croisiériste dépensait 180€ dans Marseille, ce qui multiplié par deux, on pose tout, divisé par le nombre d’or, on ne retient rien, constituait une manne considérable pour Marseille.
Quand on les voit, les croisiéristes, engoncés dans leur petit train, on se demande où ils ont le temps de les sortir ces 180€. Peut-être les jettent-ils en offrande au passage devant la mairie.
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Le problème, c’est que le circuit-type des croisiéristes évite soigneusement notre hyper-centre en voie de paupérisation avancée faute d’attention & d’investissement de la municipalité.
Or Marseille, ne changera jamais son image tant qu’elle ne réhabilitera pas son hyper-centre et surtout qu’elle n’aura aucune vision ni stratégie de développement pour les quartiers Nord. Autant dire qu’avec Gaudin aux manettes pendant encore quelques années, rien ne changera sous le soleil de Marseille…
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Vieux-Port – Corniche – Notre-Dame de La Garde : oui, Marseille pour les croisiéristes, ce n’est vraiment que trois cartes postales.
C’est paradoxal, cette ambition de la municipalité d’attirer des touristes doublée d’une absence totale d’ambition pour le centre-ville. Il fallait une vision globale et à long terme : c’est difficile, hein…
Mais nul doute que le téléphérique est la bonne réponse au manque d’attractivité du centre-ville…
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Au-delà du paradoxe, c’est la nullité crasse de cette équipe qui transparaît sur chaque sujet. Oui pour Grogodin et ses clones c’est difficile, compliqué, fatigant, etc etc… (chers amis vous connaissez la rengaine)
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Le tourisme “de masse” comme modèle de développement de notre ville, avec tout ses mythes, mérite plus d’articles comme celui-ci. Merci Violette.
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Bon alors déjà, je vois que tout le monde revient peu à peu des vacances. C’est bien car on commençait à s’ennuyer malgré les bons articles. Merci à Marsactu d’être resté avec nous !
Plus sérieusement, l’attrait de ce tourisme n’est-il pas plus de “vivre” sur ce type de bateau et en mer au détriment des escales ? Certains – au vu du prix et du temps expéditif de visites – doivent préférer rester à bord puisque les “monstres” proposent globalement tout. Pas besoin de descendre.
Ôtez-moi d’un doute : les Terrasses du Port ne leur étaient -elles pas destinées ? Ca n’a pas l’air d’être aux programmes…
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Il avait effectivement été évoqué à une époque, dans la structure même du CC un accès direct pour les “croisiéristes”. Je n’en ai vraiment jamais compris l’utilité tant ce principe semble être une idée du passé. Imagine-t-on ces passagers venir faire spécifiquement des emplettes au Printemps à Marseille pour l’occasion, quelque chose m’échappe…
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Marche aussi pour “le casino pour les croisiéristes” (alors que ces villes flottantes en possèdent plusieurs sur leurs ponts).
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C’était évident depuis le début .
Les croisiéristes ont payé un” tout compris “et comme ce sont généralement des modestes qui veulent, le temps de ce qu’on appelle pompeusement une croisière, rêver au yacht de milliardaire , les emplettes à Marseille ou dans les diverses villes qu’ils aperçoivent sont un superflu inutile et ils ne sont pas dupes .
Les ” vrais- faux” savons de Marseille made in China vendus sur le vieux port peuvent à la limite faire partie des souvenirs à offrir aux copains au retour,, mais là s’arrêtent les dépenses somptuaires rêvées par nos édiles !
Merci pour ce reportage .
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C’est le cas de le dire, les marseillais se font globalement “enfumer” (au bon gros diesel) sur cette poule aux œufs d’or, la vitrine de Jean-Clôde qui masque l’état lamentable de la ville par ailleurs. Même s’il ne faut pas ignorer bien sûr les emplois induits par ce tourisme de masse tel que celui faisant l’objet du reportage.
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Je pense que la vitesse des circuits de visite est faite pour que les touristes n’aient pas le temps de voir la saleté de la ville.
C’est la technique dite “de Richard Miron”, qui lui, si on se souvient, nageait plus vite que les bactéries.
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Oui, toujours cocasse ce Miron.
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Article intéressant sur le sujet en 2013 https://marsactu.fr/derriere-lenfumage-que-rapportent-vraiment-les-croisieres-a-marseille/
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