Le tribunal examine les dessous peu reluisants de la rénovation de la rue de République
C’était le temps des petits arrangements entre amis. Dans cadre de la rénovation de la rue de la République, ANF, un des deux propriétaires, aujourd’hui filiale d’Eurazeo, portait plainte contre deux anciens membres de son directoire en 2006. Ce sont eux qui comparaissent ce lundi devant le tribunal correctionnel de Marseille, indique La Marseillaise dans son édition du jour. Poursuivis pour abus de biens sociaux, “ces deux mandataires sociaux sont accusés d’avoir mis en coupes réglées les chantiers de rénovation des 400 appartements haussmanniens (276 000 m2 de surface plancher) afin de privilégier un entrepreneur ami à Montrouge (Hauts-de-Seine) qui répond de recel et un architecte marseillais jugé pour complicité”, écrit La Marseillaise.
La société TPH avait ainsi bénéficié de près de 70% des marchés de rénovation d’ANF dans l’artère, engrangeant “d’ANF plus de 7,1 millions d’euros de 2004 à 2006”. Même les cheminées de la majeure partie des appartements rénovés par la société étaient dérobées “pour être revendues sur place”. Le procès qui s’ouvre ce lundi doit durer trois jours. Le journaliste de La Marseillaise David Coquille en assure un suivi en direct sur son compte Twitter.
Source : La Marseillaise
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“les cheminées de la majeure partie des appartements rénovés par la société étaient dérobées « pour être revendues sur place »”
C’est que “le système” avait fait ses preuves dès les années 80 quand Eurazeo se nommait SIM.
Ainsi les persiennes des fenêtres sur cour furent-elles démontées pour “rénovation”… et jamais réinstallées puisque bradées à des récupérateurs pour le compte de ?
Devant le succès de l’opération persienne, les sols en marbre des couloirs d’entrée des immeubles de la rue chevalier Roze subirent le même sort, et furent remplacés par des carreaux en ciment !
Nous devons garder à l’esprit que les petits ruisseaux faisant les grandes rivières ces messieurs ne refusent jamais un profit possible, aussi petit soit-il.
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