Cocaïne : les consommateurs de rue, nouvel épouvantail du débat public

Décryptage
le 6 Oct 2025
9

Avec l'abandon d'un projet de halte soins addictions, la prise en charge sanitaire des toxicomanes recule au profit du seul volet répressif. Le consommateur de crack est devenu le nouveau repoussoir autour duquel gauche et droite s'écharpent.

Sous le pont de l
Sous le pont de l'escalier Saint-Charles, une des scènes de consommation du centre-ville. (Photo : B.G.)

Sous le pont de l'escalier Saint-Charles, une des scènes de consommation du centre-ville. (Photo : B.G.)

Ils vont et viennent autour des deux bus, garés en double file, rue Jules-Ferry (3e). Ils se checkent, se saluent, profitant d’une fontaine d’eau posée sur une chaise pliable et d’un rayon de soleil guilleret qui prolonge un peu l’été. Si toutes et tous sont là, c’est pour les services qu’offre le Bus 31/32, un dispositif itinérant de réduction des risques qui va à la rencontre des usagers de drogue injectable, principalement dans le centre de Marseille. Ils trouvent dans l’un des bus des traitements de substitution aux opiacés et, dans l’autre, du matériel de consommation de drogue, des seringues, pipes à crack et produits d’hygiène. Mais aussi, et surtout, une écoute et des conseils. “On peut également faire des tests ...
VOUS VOULEZ LIRE LA SUITE ?

Commentaires

Rejoignez-la communauté Marsactu pour, vous aussi, contribuer au débat local. Découvrez nos offres


ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Patafanari Patafanari

    Drogue – Prostitution – coup de couteau
    Le nouvelle devise de la République.

    Signaler
    • habitant du 1er habitant du 1er

      N’importe quoi

      Signaler
  2. Pussaloreille Pussaloreille

    « Au Chapitre comme à Belsunce, des collectifs d’habitants défendent une telle implantation. » : c’est un peu vite dit, non ? Car jusqu’à présent, on a surtout entendu les collectifs d’habitants qui la honnissent… cÇa vaudrait le coup d’insérer les témoignages de ces habitants favorables.

    Signaler
    • habitant du 1er habitant du 1er

      Il y a les 2

      Signaler
  3. Aleas Aleas

    Mais qu’attendons nous à voir, à vivre dans la rue ? La rue c’est où ?

    Signaler
    • habitant du 1er habitant du 1er

      ?

      Signaler
  4. didier L didier L

    Ce n’est peut-être pas un bon exemple, mais bon je le dis quand même : une amie vietnamienne de passage à Marseille m’expliquait récemment comment le sujet de la drogue est traité dans son pays : c’est assez radical, le Viet nam est l’un des pays le plus sévère sur ce point, la consommation est interdite et fait l’objet de mesures strictes. Cette même personne est étonnée de voir la France submergée par le narcotrafic et les conséquences sociales, politiques, . économiques qui vont avec, sans parler de l’insécurité réelle et/ou ressentie dans certains quartiers. Depuis des années on répéte, on répéte les mêmes choses, les mêmes constats et le phénomène drogue empire … on ne résoud pas un problème en s’appuyant sur les méthodes qui font la preuve de leur inefficacité … 10 ans que cet homme se drogue ! Donc échec pour lui mais aussi pour tous ceux qui ont pensé/prétendu lui venir en aide. Faudrait en tirer les conséquences, sinon … J’habite au centre ville ( de l’autre côté de la Canebière, Réformé, La Plaine) le quartier est pour l’instant moins ” chaud” mais on voit bien que cela peut basculer si des décisions ne sont pas prises. Et la bienveillance, l’angelisme ( nécessaires mais pas plus …) ne suffisent plus. Sinon les réveils risquent difficiles.

    Signaler
    • MaxMama13 MaxMama13

      Le tabac est une drogue très addictive, légale, certes. Croyez-vous que rafler des fumeurs et les forcer à suivre un traitement de désintox serait efficace ? Idem pour l’alcool. Non, rien ne peut se faire si la personne n’est pas volontaire et stabilisée psychiquement. Sinon, c’est rechute sur rechute avec, en prime, la perte d’estime de soi, qui renforce l’envie de fumer ou boire. Seuls la prévention, des HSA et des soins appropriés peuvent fonctionner. En plus d’une volonté politique dans la poursuite des réseaux.

      Signaler
  5. MANU MANU

    Médiation, prise en charge, soin. Un préfet qui refuse la solidarité sanitaire la plus basique à ses concitoyens est pour moi une ordure, et l’état qui l’envoie un cloaque mortifère. Les mort.e.s en sursis qu’ont voit errer entre les Carmes et la gare ont besoin de tout sauf d’un coup de matraque, n’importe quel être humain sensé qui leur parle et les voit se dégrader de jour en jour peut le comprendre. Une société qui punit la misère ne peut que reproduire le malheur.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire