U comme Usines

Michéa Jacobi est un artiste marcheur qui arpente la ville et, de temps en temps, en fait la chronique. Écrivain, graveur, dessinateur, il fait un inventaire à hauteur d’homme des curiosités qu’offrent la ville et ses paysages. Il trie ce qu’il voit en suivant les 26 lettres de l’alphabet. Il a décidé de s’associer à un autre marcheur, Luc Barras, photographe et dessinateur, qui expose des instants volés à Marseille et à sa propre vie mêlés dans de savantes compositions numériques. Pour la lettre U, ils sont partie à la recherche des nombreuses usines cachées au cœur de la ville et en périphérie.

« Hay gente para todo » – Il y a des gens pour tout, dit un proverbe espagnol. Il y a même des gens pour aimer Marseille toute entière. Pas seulement Marseille des plans de coupe de Plus belle la vie et des vues aériennes, mais Marseille des cités, des terrains vagues et des usines. C’est ainsi, nous aimons, Luc et moi, les silos, les hangars, les cheminées des établissements industriels en activité (tant mieux) et de ceux qui ont baissé le rideau (dommage). On pourrait consacrer à ces lieux des regards plus fouillés, plus longs, plus savants. Alphabet oblige, on s’est contenté ici de 26 aperçus. On ne doute pas qu’au hasard des reportages Marsactu vous en dise beaucoup plus.

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