Françoise de Boisfleury, fille de comtesse et grande dame de la Madrague de Montredon
Petite-fille de l'ancien propriétaire de Montredon, Françoise de Boisfleury a passé une partie de son enfance dans l'ancien quartier ouvrier. Sa famille y avait une bastide, sur une campagne peu à peu grignotée par les usines. Sur le Mont Rose tout proche, les Rostan d'Ancezune ont encore leur tombeau.
Françoise de Boisfleury pose devant le portrait de son ancêtre. (Photo : B.G.)
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Dans cet article il est question de la fierté devant un ailleul esclavagiste qui a été indemnisé pour la spoliation de “ses biens”… Ses biens, ce sont des hommes et des femmes, des esclaves, et des terres arrachées et souillées à des populations autochtones.
Mais on en fait un portrait et on montre à quel point cette famille a été au contact du peuple.
L’argent de cette famille a contribué au désastre que subit encore Haïti. Ne pas en parler et rester sur cette jolie dame, cette noblesse déchue et cette richesse outrancière c’est très limite pour un journal qui se dit proche de Mediapart. Il aurait fallu mettre un peu d’histoire ou de nuances, même en 1 seule phrase, pour rappeler que des nègres étaient des biens à l’époque de ce vénéré aïeul.
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Bien d’ accord avec vous, le terme spoliation, est plus que choquant et politiquement faux. Par ailleurs, je m’ étonne , que cette famille, puisse enterrer ses membres sur un terrain privé.
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Bonjour, vous avez raison. J’ai manqué de sources pour établir plus précisément la nature de l’activité de cet aïeul. Il apparait dans les registres comme négociant, né à Marseille, possédant un comptoir sur l’île. C’est donc bien à Saint-Domingue qu’il a fait fortune. Une source unique évoque le café, sans plus de détail. Sa fortune avait sans nul doute un lien avec le commerce colonial et donc l’esclavage. J’aurais dû le souligner.
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j’ai eu la même pensée en lisant l’article, En 1914, plus des trois quarts du budget du pays sont toujours siphonnés par le versement des indemnités aux banques françaises. Ce n’est qu’en 1947, plus de 140 ans après son indépendance, qu’Haïti finit par rembourser sa dette
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Bonjour
Après vérification, j’ai supprimé le terme de spoliation inexact sur le plan factuel et politiquement contestable. En effet, l’achat des terres par la famille commence en 1776 ou 1778, selon les sources avec la mise aux enchères de la bastide des Roze dont bien avant l’indépendance d’Haïti en 1804. La décision d’indemnisation qui étrangle la jeune République intervient des années plus tard en 1825. Je ne sais donc pas si l’indemnisation des Rostan relève de cette décision historique.
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“Tout ça à cause de ce connard d’Alfred” 😅
Très original et intéressant ce portrait inattendu au milieu du désormais tentaculaire dossier Legré-Mante. J’aurais aimé être une petite souris pour assister à la conversation entre “la comtesse (sic) et le promoteur” – ça aussi ça pourrait faire un titre.
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En tous les cas, je remercie Benoît Gilles pour la rectification ho combien rapide compte tenu des informations apportées. Bravo Marsactu 😊
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Haïti … les descendants d’esclaves vivent toujours en 2025, dans l’insécurité et la misère; les descendants d’esclavagistes collectionnent les poissons en céramiques dans leur pied à terre méditerranéen tout en passant l’hiver rue Vaugirard à Paris, circulez il n’y a rien à voir !!!
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Oui, notre Gabian aurait pu éviter cette panégyrie et attaquer la question autrement que par la voix de cette pure marseillaise de la rue de Vaugirard. C’est peut-être de saison: celle des marronniers, ne pas confondre avec les esclaves marrons qui fuyaient les sévices des planteurs en Haïti et se réfugiaient dans la brousse, dûment pourchassés par les autorités et les milices privées. Par contre, si l’Etat veut faire payer les travaux de nettoyage du littoral sud aux pollueurs, Marsactu en a trouvé une héritière. Ya plus qu’à.
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👍👍
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