On s’est fait mettre en Bo[a]te et c’était bien

Blog de l'équipe
le 11 Mar 2015
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Passer du virtuel au réel : vous étiez une centaine de “Marsacteurs” à avoir répondu à notre rencontre, ce mardi soir à la Bo[a]te. Et le premier enseignement de ce rendez-vous est la nécessité de renouveler et multiplier ces rencontres. Cela fait d’ailleurs partie des premières pistes du projet de site indépendant d’informations locales que nous vous avons brièvement exposées. Raj Médias est en liquidation mais Marsactu vit toujours comme en témoigne ce diaporama d’Esther Griffe, Jean-Daniel Favre et Julien Prioux.

Une présentation volontairement succincte car il serait malhonnête de notre part de prétendre que nous avons d’ores et déjà un projet éditorial ficelé avec le modèle économique clef en main qui y serait associé. Vous étiez d’ailleurs nombreux à dire et répéter “surtout ne changez rien” à ce qu’est aujourd’hui Marsactu. Message reçu. Si nous allons bosser le projet éditorial, c’est pour l’améliorer, faire mieux ce qu’on fait bien et explorer des pistes aujourd’hui encore en friche.

À la rubrique “changement”, il y en a un qui est d’actualité. Comme Julien Vinzent – le représentant du personnel auprès du liquidateur – l’a exposé, le fonds de commerce fait l’objet d’un appel d’offres dont l’horizon a été repoussé de quelques jours. Nous avons toujours l’intention de déposer une offre pour récupérer un certain nombre d’éléments qui nous seront utiles. À commencer par le nom du site et les 5 ans d’archives qui pourront ainsi migrer avec nous vers un nouveau site, un nouveau média et un autre modèle économique.

Car si nous avons encore beaucoup de points d’interrogation qui encombrent l’horizon, une certitude s’impose. Pour faire vivre l’esprit Marsactu nous devons établir un nouveau lien avec nos lecteurs. Cela passe très certainement par un modèle payant par lequel les abonnés assurent l’indépendance du média auquel ils participent. Jean-Marie Leforestier a défendu le modèle d’une Amap médiatique. “Pour qu’un producteur local se déplace jusqu’à vous pour distribuer sa récolte de fruits et légumes, il doit avoir l’assurance d’avoir suffisamment de consommateurs pour qu’il gagne sa vie en maintenant un prix abordable pour des fruits et légumes de qualité”.

On peut donc oser la comparaison entre une botte de carottes bio bien croquantes et des informations inédites et à haute valeur ajoutée que nous avons l’ambition de cultiver. Pour que la botte reste à un prix accessible il faut être nombreux à vouloir un panier chaque semaine. De même, nous avons besoin que les internautes qui nous suivent parfois depuis cinq ans participent à développer le lectorat. Cela ne peut passer que par un lien plus fort, qui commence par la rencontre de la Bo[a]te.

En parallèle, vous êtes nombreux à avoir proposé un apport de compétences. Nous sommes évidemment ouverts à toute proposition et nous vous en dirons prochainement plus sur la manière dont nous entendons travailler avec vous. Une chose est sûre : la prochaine fois, promis, nous prévoirons d’avantage de cubis…

P.S. : Encore merci à la Bo[a]te et son équipe pour leur chaleureux accueil.

[View the story “Continuer à faire vivre l’esprit de Marsactu” on Storify]

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