L’assemblée de La Plaine s’inquiète du silence de l’aménageur
Dans une lettre ouverte, le collectif L’assemblée de La Plaine et l’association de commerçants La Plaine 156 s’inquiètent du silence de la société locale d’aménagement, Soleam, alors que le jury devait se réunir le 14 septembre et surtout depuis l’annonce de son choix, les paysagistes d’APS associés à l’architecte Paola Viganó, révélé par Marsactu. “Nous demandons aux élus et à la Soleam de respecter leur engagement de transparence. Le projet retenu doit être rendu public sans attendre, afin que les habitants, les commerçants et les habitués puissent évaluer les changements qui menacent la vie populaire du quartier”, écrit ce regroupement de riverains dans une lettre ouverte.
Joint par nos soins, le président de la Soleam, Gérard Chenoz annonce que le nom du lauréat sera dévoilé “avant la fin du mois” et ajoute : “Vous avez donné un nom mais rien n’est fait. Le jury se réunit et propose un ou deux noms sur les quatre. Ensuite, il y a des discussions. Nous sommes toujours dans le cadre de ces négociations.” Pour l’heure, la notification de désignation d’un lauréat n’a toujours pas été transmise aux candidats malheureux. Les négociations sont donc toujours en cours
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On notera de nouveau avec intérêt le vocabulaire utilisé par l’Assemblée autoproclamée de la Plaine “…puissent évaluer les changements qui menacent la vie populaire du quartier”. Mais on a encore rien vu, comment peut-on être menacé?
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Tout changement “menace” quelqu’un ou quelque chose, à commencer par des habitudes. L’immobilisme est le seul remède pour éviter cet inconvénient.
Un immobilisme dont crève cette ville où trop de clans et de groupes d’intérêt défendent avant tout leur chasse gardée.
Et si, en plus, l’immobilisme est souhaité par “la vie populaire”, qu’on fait parler par procuration, alors il devient quasiment sacré…
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Il me semble qu’il y a déjà eu pas mal de concertation autour de ce projet de rénovation / transformation.
Existe-t-il un synoptique correspondant à la fréquentation actuelle, dont certain interlocuteurs sont parfois difficiles à cerner ?
Et en face, des hypothèses de variation selon ce qu’on aimerait faire de cette place. Nous aurions ainsi plus de facilité pour nous exprimer.
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L’appel à projet lui même était très précis et contenait des données fort intéressantes.
Il a été publié ici.
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Cette assemblée autoreprésentative d’elle même n’est-elle pas le faux-nez d’un syndic d’intérets partagés : bars, boites de nuits et autres vendeurs de bière et du reste . Et on comprend qu’ils s’inquiètent que cet espace public ne soit plus sous leur coupe le parking sauvage, la déchetterie à ciel ouvert et le déversoir pour teuffeurs et intellos précaires après les heures de fermeture. Avis à la rédaction de Marsactu. Autre volet, la dégradation systématique des surfaces de la ville, murs, souches de cheminées, portes sont graphées, taguées, souillées, la encore cette dégradation sert des intérets : empécher coute que coute que la vie reprenne son souffle. La ville semble avoir accepté de sacrifier certains secteurs . Quel est le fin mot de cette histoire, qu’est ce que ça signifie?
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Pour l’assemblée il n’y pas que çà. Cette composante est certainement importante, et la notion de déversoir est assez représentative de la réalité. Pour une autre part, nous avons des défenseurs du lieu dont l’argument principal est “c’est la Plaine coââââ, on n’y touche pas coââââ” le propos étant parfois un peu envapé.
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Ce regroupement de riverains comme le désigne le rédacteur de l’article a contribué une nouvelle fois ce we à ruiner l’état du square de la plaine. Ca commence par la plantation symbolique d’un arbre, l’émouvant ramassage des débris de bouteilles explosées à chaque fête par le “regroupement de riverains” , ensuite les tables pour leurs pic nic sont poncées. On écrase une larme, ils sont exemplaires et tellement citoyens à la place des “autres”. Sauf que c’est pas fini, on repeint d’un vert pot de chambre les tristes candélabres , ensuite les grilles seront couleurs de l’arc en ciel (comment ne pas adhérer). Je comprend le message : la ville est plus acceptable en multicolore (vous saisissez la portée politique), depuis j’ai le sentiment de vivre dans un jardin d’enfant à ciel ouvert avec ses ateliers d’expression. Généralisons cette esthétique puérile de chambre d’ado, regressive, de la couleur encore jusqu’à la nausée. Le vrai message de l’assemblée de la plaine : cet espace urbain n’a aucun intéret pour nous, il est illisible a part être un parking sauvage et le terrain pour nos concerts (qui n’apprécie pas la fanfare qui commence à 3h du matin en pleine canicule un soir de semaine (véridique!). On prend le pinceau pour montrer que, pas besoin d’aménagements d’urbanisme, la création ça nous connait, on vous rend l’espace coloré comme un cahier d’écolier des fois que vous voudriez réfléchir à l’améliorer. Une nouvelle fois grand merci à cette mairie qui tolère la dégradation par 20 illuminés d’un espace urbain remarquable. J’y suis, la couleur est un langage universel, une forme colorée de l’analphabetisme urbain. Merci l’assemblée, merci la mairie.
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