Sale temps pour les restaurants de La Joliette
Sale temps pour les restaurants de La Joliette
L’arrivée de l’enseigne Burger King a été annoncée la semaine dernière, en lieu et place de l’historique brasserie Le Champoreau. Une occasion idéale pour faire un point sur les restaurants du quartier qui ont tiré le rideau dans l’été….. Certains étaient là depuis longtemps, d’autres étaient de toutes récentes installations. Les difficultés ne semblent épargner ni les centres commerciaux ni les rues adjacentes….
Cette liste (non exhaustive) vient malheureusement compléter celle des restaurants fermés au printemps (certains repris depuis, pas tous).
On refait un tour cet hiver ?
Commentaires
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Quel drôle de pays où l’on trouve des personnes qui pensent intéressant de compter les échecs. Partout dans le monde, des restaurants, des commerces, ouvrent et ferment en permanence, mais il faut vraiment ne rien comprendre à l’économie et au commerce pour souligner ce phénomène comme s’il était anormal ou significatif. Il doit y avoir dans le secteur d’Euromed sans doute 100 restaurants de plus qu’il y a 10 ou 15 ans, mais personne pour les compter… Vraiment je ne sais pas ce que vous cherchez mais c’est désespérant, on dirait que les supposés échecs dans la ville (même là où la transformation est la plus rapide et la plus manifeste) vous font plaisir. Quel est l’apport informatif ? Où est la plus-value ? Suis-je mieux informé ? Non, je subis juste l’énième soubresaut de votre parti-pris. Et pourtant, je vous souhaite longue vie. Malgré le nombre de médias malheureusement fermés à Marseille, ces derniers mois !
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Bonjour,
Cet article est publié au sein de l’Agora, c’est à dire qu’il s’agit, comme c’est indiqué, d’un billet de blog exprimant le point de vue d’un de nos lecteurs. Cela n’engage en rien la ligne éditoriale de Marsactu.
Merci pour vos encouragements !
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Eh oui, nous somme un pays peuplé de râleurs, de pessimistes et voir de déclinistes. Les blogueurs et commentateurs de Marsactu ne dérogent pas à la règle.
Maintenant que des commerces ouvrent et ferment régulièrement est effectivement une banalité. Cependant voir autant de portes closes ou de vitrines en trompe l’œil n’est pas le signe d’une vitalité exubérante…
“même là où la transformation est la plus rapide et la plus manifeste” la célérité du projet euromed est toute relative : une génération euromed1, une deuxieme pour euromed2 ?
A titre de comparaison on peut voir comment se sont développé les quartiers de la Defense, de Lyon Part-Dieu ou même plus près de nous de la zone Duranne-Arbois. Tout ces projets ont des aspects critiquables mais en terme d’attractivité et de cohérences euromed ne fait guère le poid.
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J’y vois plus une critique explicite du gigantisme de l’aménagement de cette partie de la ville. Une non corrélation entre l’offre et la demande. Et ce même si la demande est promise sur les plaquettes de communication par les aménageurs désireux d’attirer les commerçants. Et ce même si les business plan rassurent les banques.
Alors oui, peut-être un peu d’ironie malsaine à propos des entrepreneurs qui tombent dans le panneau des promoteurs-spéculateurs qui parfois, ne vendent que du vent. Se moquer d’une certaine forme de crédulité c’est pas très sympa.
Ces photos soulignent le décalage entre les promesses des images de synthèses et la réalité. Pas du “c’était mieux avant” ni du militantisme anti-Euromed, mais simplement un autre regard sur cette opération. Des critiques qui peuvent être légitimes non ?
Après on pense ce qu’on veut d’Euromed hein… ce n’est presque pas la question…
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C’est tout simplement le constat qu’Eurome(rde) n’est qu’une vaste fumisterie dont les principes originaux ont été trahis par celles et ceux qui en ont pris la direction depuis 2004… L EPA navigue sans véritable direction stratégique & qui pense la ville sans penser à ses habitants réels… Dire et reconnaitre ce fait ne va pas du tout incriminer les commerçants qui sont les premiers lésés de tout ce cirque… On rit jaune en voyant ça et on se rend surtout compte des méfaits de la privatisation de l’aménagement du territoire et des collusions de la classe politique locale et des grands groupes de la promotion immobilière …
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Si l’on y rajoute la rue de la République, le constat à date est alarmant non? Aux TDP je me demande quelle est la rentabilité au m2 du Printemps par exemple et de bien d’autres. Finalement c’est un jeu perdant pour tous, le centre ville historique dépérit et chaque strate de nouveaux commerces , République, TDP, Les Voûtes (bientôt Prado) ne trouve pas leur clientèle non plus. N’a-t-on pas mis la charrue avant les bœufs, infrastructures, emplois qualifiés et tout le reste aurait pu suivre à cadence mesurée et non à marche forcée… On a la sensation que l’énormité du projet Euromed allait par magie créer richesses et folies consommatrices. Comme avait dit Gérard Chenoz au sujet de la rue de la République “on verra bien si on s’est trompés”…
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Il ne fallait pas être devin ni Cassandre pour comprendre que ces projets pharaoniques étaient totalement en discordance avec la réalité marseillaise .
Ces fermetures ne sont que les prémices de ce qui va arriver dans ce quartier.
Il suffit de se balader aux terrasses du Port, rue de la République etc… pour constater que les acheteurs ne font pas la queue dans les boutiques et que les consommateurs espérés ne sont pas au rendez vous .
Marseille est une ville paupérisée, c’est une réalité économique, je ne l’invente pas
Les grandes déclarations des mégalomaniaques qui gouvernent la ville et la métropole n’y changeront rien .
Tous ces investissements poudre aux yeux ont berné à la fois les commerçants et les contribuables , alors que ces fonds auraient été plus utiles ailleurs .
Il fallait un peu plus de discernement et de compétences .
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L’exemple de notre voisine Montpellier m’a toujours frappé. Ce centre néo-classique d’antigone sorti de nulle part, ce quartier médiéval “écusson” réhabilité avec persévérance … et encore aujourdh’ui toujours des grues partout, dans un département au taux de chomage parmi les plus élevés. Ca me semblait un peu fou, démesuré, mégalomaniaque … mais la comparaison avec les voisines comme Nimes ou Avignon est immédiate. En quelques dizaines d’années l’écart a été creusé sans possibilité d’inversion.
A Marseille, l’opération Euromed est un mouvement de fond qui peut difficilement aboutir à un échec total, dans une capitale régionale. Même avec tous ses défauts: manque de services public, de zone “grise” avec la ville non réhabilitée, tarifs surestimés, … On part de loin et on arrivera sans-doute pas vite, mais entre des entrepôts désaffectés et les tours euromed, il y a un positif indéniable … sauf à douter de l’avenir des mégalopoles et penser que l’avenir appartient aux petites cités “vertes” de 20 000 habitants, ce qui n’est pas absurde non plus mais contredit jour après jour par les CETA, politiques de mutualisation, investissement nucléaire …
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