Copains d'avant

SimplonMars : un an après la formation, que sont-ils devenus ?

Décryptage
le 10 Sep 2016
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En juillet 2015, la première promotion de 16 élèves sortait de SimplonMars. Cette formation à la programmation informatique gratuite, assurée par l’École centrale de Marseille, souhaite remettre sur le chemin de l'emploi ou des études des jeunes en difficulté. Un an après la fin de leur formation, Marsactu retrace le parcours de "simplonmarsiens" de la première heure.

SimplonMars : un an après la formation, que sont-ils devenus ?
SimplonMars : un an après la formation, que sont-ils devenus ?

SimplonMars : un an après la formation, que sont-ils devenus ?

Il y a un an et demi, ils étaient chômeurs, travailleurs free-lance en difficulté ou intérimaires. Certains n’avaient jamais touché à l’informatique, mais ils ont tenté d’apprendre le développement de sites web en six mois avec SimplonMars, déclinaison marseillaise de Simplon.co. Gratuite, cette formation souhaite accélérer le retour ou l’accès à l’emploi de jeunes de 18 […]
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Commentaires

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  1. JL41 JL41

    « J’ai trouvé une formation intéressante à l’INFA [un organisme de formation professionnelle, ndlr] mais Pôle emploi n’a pas voulu la financer. Puis j’ai entendu parler de SimplonMars par une connaissance. Là aussi, Pôle emploi m’a déconseillé de la faire. Ma conseillère trouvait bizarre que ça soit gratuit. J’étais très motivée pour apprendre, c’est le critère principal pour entrer, et je n’arrivais pas à me sortir des boulots alimentaires. (Une des réussites sur les 16 de la promotion de 24 avant abandons).

    Cette initiative a pris corps à Montreuil en 2013 où Pole emploi l’a soutenue : « Basé à Montreuil, Simplo.Co est soutenu par Pôle emploi, la ville, la région et un certain nombre de sponsors : Après avoir gagné le Grand Prix de l’Innovation 2014 de la Ville de Paris, mention Innovation Sociale, Simplo.co ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin. » : https://munci.org/A-decouvrir-Simplon-Co-et-les-ecoles-web-de-la-seconde-chance

    Les revenus de l’école sont issus pour un tiers de la formation professionnelle, un autre tiers de financements publics (cinq écoles vont ouvrir en 2017 à Clichy, Aulnay-sous-Bois, Paris XXe et Sarcelles) et le dernier tiers de prestations fournies par Simplon Prod, une agence qui emploie d’anciens élèves. Outre les premiers locaux situés à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une quinzaine d’écoles ont ouvert à Marseille, Roubaix, Boulogne-sur-Mer, Narbonne, Mende » : http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/08/simplonco-on-cherche-a-fournir-un-moteur-citoyen_1451261

    Une autre des réussites parmi les 16, à moins que les interviews concernent deux années d’exercice, évoque les MOOCs, ces cours gratuits qui intéressent ceux qui ont envie d’apprendre.

    C’est là la révélation essentielle de cet article : il existe parmi les jeunes en déshérence, des acteurs de notre vie future prêts à s’engager et à faire l’effort nécessaire. Des petits nombres peut-être, mais une vraie réserve de puissance qui correspond à une attente très diversifiée des entreprises, y compris culturelles.

    Il ne semble pas en raison de ses lacunes d’information, en national ou en local, qu’un suivi vraiment scientifique soit déjà possible. Il faudrait aussi que ce suivi résulte d’une approche indépendante.

    On aimerait notamment savoir, au-delà de profils assez avisés, quel impact a cette initiative sur les décrocheurs des quartiers difficiles ? En principe on peut être admis sans avoir passé le bac et cette initiative s’adresse dans sa définition après des pouvoirs publics, à ces publics en difficulté. Je sais bien qu’un programmeur accompli aura davantage besoin de l’anglais que du latin, mais pour s’inscrire à la lettre de news il faut savoir l’anglais…

    La série de sites que l’on peut trouver sur internet consacré à cette initiative, que j’applaudis des deux mains, ne sont pas affectés par une créativité folle au niveau du design et de l’ergonomie. On sait d’expérience que c’est très rarement une vertu des purs informaticiens du web. C’est comme ça. Mais à la Friche peut-être saurait-on développer une initiative analogue avec des grapheurs comme on en présente de temps et un langage construit vers des jeunes plus éloignés des normes en usage ?

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  2. JL41 JL41

    On est bien sur un bon créneau, même si la question de la récupération des décrocheurs des quartiers restés trop longtemps à l’abandon, par l’école puis la formation reste entière.

    « En août, les offres d’emploi publiées sur le site Apec.fr depuis un an sont en hausse de 6%. Certaines fonctions dans l’informatique sont en plein boom.
    L’emploi des cadres est toujours dynamique, selon l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). D’août 2015 à août 2016, près de 793.000 offres d’emploi ont été diffusées sur le site Apec.fr. Un chiffre en hausse de 6% comparé à la même période un an plus tôt. Le premier vivier concerne les fonctions commercial/marketing (27% des offres), un secteur où les offres progressent de 4% sur un an. L’informatique arrive juste après, avec une croissance des offres encore plus nette, de 5%. Certaines fonctions, comme l’informatique web (+13%) et l’exploitation et la maintenance (+17%) sont même en plein boom. Rien d’étonnant à l’heure de la révolution numérique. »
    http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/09/21/09005-20160921ARTFIG00010-emploi-des-cadres-quels-sont-les-metiers-les-plus-porteurs.php

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